Les Finances du Québec

  • From: <David.Bard@xxxxxxxxxxxxx>
  • To: <debats@xxxxxxxxxxxxx>
  • Date: Thu, 22 Jul 2010 17:24:56 -0400

Bonjour à tous,
Alors, je me lance pour un premier débat.

On a beaucoup parlé du dernier budget du gouvernement du Québec. Peu de gens 
l'ont aimé, peu importe l'allégeance politique ou économique. Mais, si l'on 
considère que l'endettement du Québec est problématique, ce qui est 
généralement admis, il est raisonnable d'espérer une solution à ce problème. 
Mais laquelle?

Voici (dans le tableau excel joint), les chiffres de revenus et de dépenses du 
gouvernement du Québec pour l'année 2009-10 (avant le budget).
Ma question: que feriez-vous?

 <<Revenus et dépenses 2009-10 QC.xls>> 

Est-ce qu'on travaille du côté des revenus?

- On fait passer la taxe sur l'essence de 15,2¢ à 54,1¢ (et on suppose que la 
consommation demeure la même malgré tout).
- On augmente la taxe sur le tabac de 650% (idem).
- On augmente l'impôt des particuliers de 24,4%.
- On triple l'impôt des sociétés.
- Etc.


Ou est-ce qu'on travaille du côté des dépenses:
- On coupe toutes les dépenses de programmes (les intérêts sur la dette étant 
incompressible) de 7%. Mais attention, environ 65% des dépenses du gouvernement 
du Québec vont en salaire. Alors, difficile de couper les dépenses de 
programmes sans couper les salaires. Est-ce vraiment ce que l'on veut?
- On élimine les ministères suivants: Agriculture, Pêcheries et Alimentation, 
Culture, Communications et Condition féminine, Développement durable, 
Environnement et Parcs, Immigration et Communautés culturelles, Relations 
internationales, Ressources naturelles et Faune, Tourisme, Travail. Et on a 71% 
du travail de fait.
- On élimine aussi le ministère du revenu (et on fait comme dans le reste du 
Canada, on demande à Revenu Canada de collecter nos impôts). De cette façon, on 
est rendu à 96% de l'objectif.


Et dans tout ça, on ne parle pas encore d'amélioration des services (qui en ont 
grand besoin: éducation, santé, culture), ni de vieillissement de la 
population, ni d'allègement de la dette.
Pour tout ça, il faut encore plus d'argent!


Ou encore, on considère que le problème n'en est pas un de revenus, ni de 
dépenses, mais de fonctionnement. Alors là, on parle de réformes. Lesquelles?


Bref, c'est le genre de sujet sur lesquelles on entend beaucoup de critiques, 
mais où les solutions ne sont pas simples.

David


P.s.: en passant, pour les augmentations de revenus ou les diminutions de 
dépenses, je ne fais que donner des exemples simplistes pour exprimer un ordre 
de grandeur. Je ne pense aucunement qu'il s'agit là de solutions possibles et 
encore moins adéquates.

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