[wwpoenglish] Re: La "blessure" culturelle en Europe !

  • From: Françoise Marie BERNARD <fr-m-b-litterature@xxxxxxxxx>
  • To: wwpoenglish@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Thu, 13 Nov 2014 19:20:21 +0100 (CET)

Bonsoir cher Guy! comment allez-vous ? bienj 'epère.

Que c'est fort juste tout cela ! Que ces gens montent au créneau auprès des 
politiques et des institutions pour appuyer leurs idées et leurs envies.

Bonne soirée à vous deux.

Bisous, Françoise

> Message du 08/11/14 17:14
> De : "Guy Crequie" 
> A : "'María Cristina Azcona'" , "'Maria Cristina Azcona-WWPO'" , 
> wwpoenglish@xxxxxxxxxxxxx, IFLAC@xxxxxxxxxxxxxxx, globalcommunity@xxxxxxxxx, 
> "'Germain Dufour'" , "'Adel Safty'" , univ.ambassadorpeacecircle@xxxxxxxxx, 
> decade@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx, PeaceForum@xxxxxxxxxxxxxxx, "Peace and 
> Conflict Studies Center (PCS Center)" , peacedayeducation4peace@xxxxxxxxx, 
> "'Carol Rosin'" 
, uni.alli@xxxxxxxxxxxxxx, globalcommunity@xxxxxxxxx, "'Germain Dufour'" , 
"'Adel Safty'" 
> Copie à : 
> Objet : [wwpoenglish] La "blessure" culturelle en Europe !
> 
>

L’Europe et la culture

 

La "blessure" culturelle                          

 

Autre domaine dans lequel on a déploré vendredi, une absence de politique 
commune : la culture. "L'Europe s'est créée sur des choses lourdes, l'économie, 
l'acier, les droits de douane, mais on a omis de donner à la construction 
européenne une base culturelle. C'est une blessure", regrette, l'ancien 
ministre français Jean-Jacques Aillagon, qui reconnaît toutefois un paradoxe :

 

Si la culture n'a pas été intégrée dans les discussions sur les compétences 
partagées de l'Union européenne, c'est que certains Etats ont voulu protéger 
les fondements de leur politique culturelle. Mais après avoir produit des 
effets positifs, cette situation a aujourd'hui des conséquences négatives."

 

"Nous avons mis en commun la monnaie et la police, c'est trop peu", dit 
l’écrivains italien Erri De Luca. "Il faut reconquérir l'Europe au niveau 
culturel", poursuit le Danois Jens Christian Grondahl. Une évidence également 
pour le comédien Vincent Lindon, pour qui l'Europe de la culture doit commencer 
à l'école :

 

J'ai regardé le programme de ma fille, elle travaille sur Camus, Zola, 
Stendhal. Mais où sont Shakespeare, Primo Levi et Goethe ?"

 

Il faut néanmoins se garder de tout idéalisme, prévient le directeur du Théâtre 
national de Belgique Jean-Louis Colinet : "Au moment où nous disons que 
l'Europe doit investir davantage dans la culture, celle-ci négocie en secret un 
traité de libre-échange avec les Etats-Unis. Alors avant de dire à l'Europe : 
'Aidez-nous !', nous devrions lui dire 'Ne nous tuez pas !".

 

Transmis par Guy CREQUIE

 

Europe and culture

 

The cultural “wound” 

 

Another field in which one regretted Friday, an absence of common policy: 
culture. “Europe was created on heavy things, the economy, steel, the customs 
duties, but one omitted to give to European construction a cultural base. It is 
a wound”, regrets, the French former minister Jean-Jacques Aillagon, who 
recognizes however a paradox:

 

If the culture were not integrated in the discussions on shared competences of 
the European Union, it is that certain States wanted to protect the bases from 
their cultural policy. But after having produced positive effects, this 
situation has negative consequences today.”

 

“We shared the currency and the police, it is too little”, known as the writers 
Italian Erri De Luca. “It is necessary to reconquer Europe at the cultural 
level”, the Dane Jens Christian Grondahl continues. An obviousness also for the 
actor Vincent Lindon, for whom Europe of the culture must start at the school:

 

I looked at the program of my daughter, it works on Camus, Zola, Stendhal. But 
where are Shakespeare, Primo Levi and Goethe?”

 

It is necessary nevertheless to be kept of any idealism, warns the director of 
the National theater of Belgium Jean-Louis Colinet: “At the time when we say 
that Europe must invest more in the culture, this one negotiates in secrecy a 
treaty of free trade with the United States. Then before saying to Europe: 
“Help us!“, we should tell him 'do not kill us!”.

 

Transmitted by Guy CREQUIE


Other related posts: