De : Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx] Envoyé : mardi 3 mars 2015 10:25 Objet : CHANGEMENT CLIMATIQUE ET AVENIR DE LA PROCHAINE GENERATION ET DES AUTRES = AVONS-NOUS UNE CONSCIENCE ? CHANGEMENT CLIMATIQUE ET AVENIR DE LA PROCHAINE GENERATION ET DES AUTRES = AVONS-NOUS UNE CONSCIENCE ? Je ne suis pas, loin s’en faut, un expert des questions climatiques. Cependant si la philosophie met en relation le rapport global de notre pensée et de notre action aux faits et aux êtres, ceux-ci étant insérés dans un environnement naturel, il ne peut être indifférent aux conditions de notre existence. Le changement climatique : ce n’est pas que l’évolution de notre consommation d’énergie, c’est aussi celle de notre réduction des émissions mondiales de CO2. Certes, de bonnes décisions ont été prises comme celle du fonds vert de 200 milliards visant à permettre aux PVD (pays en voie de développement) de trop consommer des combustibles fossiles mettant en danger la planète. L’un des enjeux du sommet mondial pour le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015, est celui de convaincre de grands pays pollueurs comme la Chine, les Usa et l’Inde…..De signer un accord et de de s’y engager promptement en actes significatifs. La Chine est consciente des enjeux et elle investit déjà dans des villes en énergies renouvelable, mais elle a l’enjeu de son développement. Le changement climatique est étroitement lié au développement durable, lequel, traite de toutes les conditions éducatives, économiques, sociales, culturelles….et qui passe par un rôle accru de l’OMC (organisation mondiale du commerce) pour favoriser une émulation et régulation favorisant le respect de l’environnement. Le sommet de Paris sera le 21e du genre, et il est absolument vital qu’il débouche sur des décisions concrètes énergiques après l’échec de celui de Copenhague en 2009. Certes à Lima au Pérou en décembre 2014, les Etats avec l’injonction du Secrétaire général de l’ONU : Ban KI MOON semblent avoir retrouvé une volonté de faire ! Cependant les discours ne suffisent plus, il faut des actes rapides et significatifs. La pédagogie initiée est celle de ne pas décider depuis l’ONU ou les réunions d’experts des propositions centralisées ; mais que chaque pays fixe et décide lui-même de sa contribution. Ceci, afin d’aboutir à une somme d’engagements suffisants afin de ne pas dépasser d’ici 2050 un réchauffement climatique de 2 degrés Celsius déjà lourd de conséquences. Actuellement au rythme actuel, sans modification urgente de nos émissions, le réchauffement se situe autour de 4° La question se pose du type d’accord qui surviendra au sommet de Paris et pour quels engagements ? Il serait dramatique qu’un accord obtenu se limite au minimum commun. Il vaudrait mieux : quitte à appréhender le risque d’un échec qu’un accord survienne à un niveau en correspondance avec l’état de la planète laissée à la nouvelle génération dans 20 ans en 2030, et aux autres à venir. Pour cela, il faudra mettre devant leurs responsabilités la conscience des dirigeants d’Etats. Sinon, il sera trop tard ! Au rythme actuel de la pollution des mers et des océans et de la pêche industrielle, nous risquons de ne plus avoir de poissons dans les filets de pêche d’ici 30 ou 50 ans ! Ceci alors que nombre d’espèces animales et végétales sont en voie de disparition ou ont déjà disparues. L’exploitation par fracturation du gaz de Schiste, les conflits armés et l’usage d’armes toxiques, l’exploitation des pétroles lourds, la déforestation aggravée, la montée du niveau des océans, les déserts qui avancent,….Bref, notre espace se rétrécit, ceci, alors que la population globale croît. 9 milliards et demi telle est la population mondiale prévue à l’horizon 2050 ! Si l’arctique et l’antarctique continuent à voir anormalement fondre la glace, alors, le méthane dégagé le sera à un niveau 25 fois supérieur à celui des émissions de gaz carbonique. Le déplacement des populations, des tensions alimentaires, énergétiques, contribueraient à accroître les conflits armés, les dysfonctionnements alimentaires, de santé, démographiques…Dans un pays comme le Niger par exemple : le désert avance de 5 kilomètres par an, et dans ce pays, les femmes ont en moyenne 6 enfants qu’il faudra élever et nourrir. En 2 siècles, nous avons bouleversé la nature comme elle ne l’a jamais été durant des millénaires. L’homme n’existait pas encore, lorsque la planète a connu son réchauffement à la fin de l’ère primaire. Le réchauffement climatique pose des exigences qui concernent les nouvelles technologies, l’écologie industrielle, la bio- diversité, l’éthique de la responsabilité, l’efficacité énergétique, l’entreprenariat social, etc… Créer également des emplois nouveaux, sauvegarder une planète terre en paix = ne s’agit-il pas d’enjeux majeurs ? Un nouveau monde est à construire avec intelligence. Avec la perte de surfaces : le PIB (produit intérieur brut) mondial peut diminuer, ceci, alors qu’il y a une population plus grande à nourrir et qu’il y a ce besoin impérieux d’accorder un % plus important de celui-ci aux énergies renouvelables. L’Union Européenne de ce point de vu si critiqué sur d’autres aspects de son fonctionnement peut-être une référence : Depuis1990, elle a réduit son émission de CO2 de 20% et ambitionne moins 40% d’ici 2030. D’autres peuvent le faire : un grand pays comme l’Inde disposant d’ingénieurs et technologie de pointe est capable d’innovations ! Plus que des injonctions, il est vital de produire des solutions à Paris en décembre 2015 pour construire un mode de développement durable facteur de paix et d’harmonie. Ce que nous subissons aujourd’hui provient des dégâts occasionnés au milieu du XXe siècle. Sans décisions rapides et qualitatives et quantitatives, la nouvelle génération dans 20 ans héritera d’une planète invivable, conduite au déclin, et qui connaîtra des drames et tensions de toutes sortes : politiques, économiques, sociales, ethniques, religieuses… Nos élus politiques doivent envisager le XXI e siècle non pas encore avec la vision du XXe, mais plutôt avec celle du XXII e. Comment construire un monde civilisé et développé compatible avec les défis d’humanité ? La baisse de la natalité dans ce cadre est bien entendu un enjeu en certaines contrées. Celle-ci concerne certes l’éducation de centaine de millions de jeunes filles. Cependant contrairement à certains experts qui ne parlent que d’elles = cela concerne également les garçons. La femme enfante, mais l’homme fournit la semence ! La Co- responsabilité, l’égalité des devoirs, sont aussi un facteur progressiste de conscience de la responsabilité des 2 sexes pour perpétuer la vie sur notre planète. Après le protocole de Kyoto lequel en 1997 avait inauguré des normes contraignantes à atteindre, en 2015, il faut des dispositions plus contraignantes encore mise en œuvre d’urgence, ceci pour notre survie ! Copyright Guy CREQUIE Ecrivain français observateur social à finalité philosophique-messager de la culture de la paix de l’UNESCO- représentant français d’ONG internationales de paix et d’harmonie.