[gha] Re: A propos du 5e rapport du GIEC sur le changement climatique !

  • From: Thérése Marie ROBERT <marieeau77@xxxxxxx>
  • To: gha@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Sat, 28 Sep 2013 07:47:34 +0200

En 1994, dès les premières conférences sur les incidences du travail et de 
l'économie humaines sur le climat de la planète, les alertes ont été lancées, 
hélas pour des initiés, mais dans le vide et le désert des consciences.
Aujourd'hui on en parle dans les médias, mais les attitudes ne changent pas, " 
le profit avant le bien-être de tous" reste la base fondamentale des lois qui 
prévalent pour la mise en chantier de toutes les activités humaines ( le 
capitalisme sauvage a t-il encore de beaux jours devant lui ? Oui si les 
mentalités de la communauté humaine ne se modifient pas, si une révolution 
spirituelle ne s'accomplit pas ). 
Et bien avant 1994,  il suffisait de regarder ce dans quoi l'humanité 
s'engouffrait, un abîme culturel destiné à engloutir des masses ignorantes pour 
mieux faire triompher et dominer des élites dites intellectuelles ( énarques en 
France par exemple, puissance et pouvoir des médias ), élites intellectuelles 
n'ayant aucun langage du coeur, aucune vision égalitaire et effective des 
droits et des devoirs des individus les uns par rapport aux autres.  
En 1968, après un baccalauréat scientifique obtenu avec mention très bien, 
issue d'une famille très modeste, il ne s'est trouvé aucun professeur pour me 
dire de continuer ma route et m'y encourager, en tant que femme portant un 
regard différent et éclairé sur le monde dans lequel elle devrait survivre…
ma conscience s'est forgée au contact des cercles humains dans lesquels j'ai dû 
vaille que vaille et coûte que coûte subsister, sans intégration possible ( du 
fait de mon sexe et de mes idées…. ),  survivre en essayant de préserver ma 
sécurité personnelle ( intégrité ), mon capital spirituel ( mes élans poétiques 
et mes aspirations ) , mon âme ( la source féconde de la vie qui m'habite ) et 
ma certitude que l'humanité, pensée et dirigée par les idées exclusivement 
masculines de patriarches, se fourvoyait dans des combats archaïques de frères 
entre frères, des rivalités entre mâles soucieux d'établir leur domination sur 
des clans…
le résultat est un déséquilibre terrifiant qui s'accentue, entre pouvoir des 
dominants ( Syrie! ) et assujettissement des dominés ( pauvres, populations 
urbaines laissées dans la misère ou privées de leurs cultures ancestrales pour 
déforestation, extractions minières etc. ) et, triste constatation… les femmes 
sont les plus pauvres des plus pauvres.
Comment se fait-il que des sociétés soucieuses de progrès, de projets 
politiques sensés se préoccuper de tous les citoyens ( démocraties ???), 
entrent à grand pas et sans vergogne dans des manipulations mentales où la 
marchandisation du corps humain va devenir chose acceptable!!! après la 
marchandisation des sols, des ressources, des techniques ? 

Marie ROBERT


Le 27 sept. 2013 à 14:32, Guy Crequie <guy.crequie@xxxxxxxxxx> a écrit :

>  
>  
>  
>  
> De : Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx] 
> Envoyé : vendredi 27 septembre 2013 14:13
> Objet : A propos du 5e rapport du GIEC sur le changement climatique !
>  
> Avant-propos de Guy CREQUIE : Je l’ai toujours dit : l’intelligence n’est pas 
> à confondre avec l’intelligence de la nécessité !
> Si les conditions psychobiologiques sont des conditions de possibilité l’être 
> humain est modelé par ses rapports sociaux objectifs
> Il y a les conditions familiales qui préfigurent et pour une bonne part les 
> conditions culturelles. L’être humain a une trajectoire spécifique unique, 
> mais le monde social qui l’entoure à son incidente sur sa trajectoire
> Des parents fortunés disposant de moyens peuvent choisir leur école, aider 
> leurs enfants durant la période scolaire, lui faciliter l’accès à certains 
> sports ou activités culturelles. Certes, et heureusement,  il est des enfants 
> de milieux modestes qui s’en sortent de par leur personnalité, la chance de 
> rencontres, ou  selon la situation géographique, ils bénéficient d’aides 
> sociales et culturelles selon les villes, et la connaissance de tel 
> enseignant rencontré est parfois un aimant qui stimule une orientation…Bref, 
> le constat est celui que bien des élèves sortant des grandes écoles et se 
> retrouvant ultérieurement dans ce qui est appelé les élites dirigeantes, ont 
> de grandes connaissances de gestion, connaissent les modèles mathématiques, 
> les modèles économiques, le droit constitutionnel, etc.. Cependant, dès 
> qu’ils occupent des responsabilités  électives le même moule comportemental 
> se produit : celui de la recherche du pouvoir sur les autres dont celui de 
> l’argent…
>  
>  
> La connaissance scientifique et technologique n’est pas naturellement 
> humaniste : la Conscience morale ne va pas au même rythme que celle des 
> connaissances scientifiques, juridiques et sociales. C’est ainsi ,que l’étude 
> de peuplades dont le modèle est présenté comme primitif nous montre que 
> certaines notions en voie de disparition dans le monde dit développé existe 
> chez elles : amour, compassion, partage, solidarité, étude et protection de 
> la nature et de ses espéces :animales, végétales, minérales…
>  
>  
> Ensuite, la protection de la planète va de pair avec la lutte contre la 
> pauvreté :celle ou celui qui peut se chauffer même avec du charbon, qui peut 
> travailler même dans les pires conditions, qui découvre l’automobile même 
> polluante, accède a de l’inédit pour lui ; Il faut donc : dès le plus jeune 
> âge, une éducation environnementale, il faut un partage de connaissances 
> utiles à toute l’humanité, il faut que le progrès technologique non polluant 
> soit disponible pour tous et toutes ;le climat n’a pas de frontières 
> étatiques, nous sommes tous et toutes inter reliés, nous appartenons tous au 
> genre humain l’homo sapiens.
> Alors certains me dirons  = idées utopiques, nous n’avons pas les moyens ! 
> C’est la crise !
>  
> Sans entrer dans un débat technique et financier trop complexe imaginez : ce 
> qui pourrait être fait avec les milliards d’euros ou de dollars, évadés dans 
> les paradis fiscaux, les sommes colossales en millions de dollars dépensées 
> pour les armes chimiques et nucléaires, les ventes d’armes illicites….
> Alors le moment est venu d’agir en pensant aux générations futures 
> :qu’allons-nous leur laisser en héritage, ou voulons nous aller : Qui 
> sommes-nous ?  encore des humains dotés d’intelligence et d’humanité ?
>  
>  
> Copyright Guy CREQUIE
> Ecrivain observateur social à finalité philosophique
> Blog http://guycrequie.blogspot.com
>  
> La rapport DU GIEC :
>  
>  
> Le Giec vient de rendre public le premier volet de son cinquième rapport 
> d'évaluation dédié au changement climatique. Ce vendredi matin, à 10 h, le 
> groupe a diffusé le résumé à l'intention des décideurs. L'embargo sur les 
> résultats a été levé, mais il faudra attendre lundi 30 septembre 2013 pour 
> pouvoir consulter librement en ligne le rapport du groupe de travail I. Ce 
> document est consacré aux éléments scientifiques permettant d'évaluer la 
> dynamique du climat passé, présent et futur.
>  
> Le groupe de travail I fait le point sur les observations, pour l'atmosphère, 
> l'océan, la cryosphère et le niveau des mers, à partir de mesures récentes et 
> plus anciennes. Il dresse ensuite le bilan des perturbations radiatives, 
> évalue les modèles climatiques, et discute les projections à court et long 
> terme. Dans son précédent volume, paru en 2007, le Giec prévoyait pour 2100 
> une augmentation de la température atmosphérique globale de 1,8 °C pour le 
> scénario d'émission le plus optimiste. Avec le scénario le plus pessimiste la 
> température grimperait de 4 °C. En appliquant ces mêmes scénarios, 
> l'augmentation du niveau moyen de la mer varierait entre 18 et 59 cm d'ici la 
> fin du siècle.
>  
> Le graphique du haut indique les moyennes annuelles mondiales de températures 
> et tendance linéaire. L’ordonnée de gauche montre des anomalies de 
> température par rapport à la moyenne 1961 - 1990, et l’ordonnée de droite les 
> températures réelles, toutes deux en °C. Sont présentées les tendances 
> linéaires pour les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 
> dernières années (en rouge). L’augmentation totale de température, de la 
> période 1850 à 1899 à la période 2001 à 2005, est 0,76 °C ± 0,19 °C. Sur le 
> graphique du bas sont indiquées les tendances mondiales linéaires de 
> températures au cours de la période 1979 à 2005, estimées à la surface (à 
> gauche) et dans la troposphère (à droite), à partir d’enregistrements par 
> satellite. Le gris indique les secteurs dont les données sont incomplètes.
> Le graphique du haut indique les moyennes annuelles mondiales de températures 
> et tendance linéaire. L’ordonnée de gauche montre des anomalies de 
> température par rapport à la moyenne 1961 - 1990, et l’ordonnée de droite les 
> températures réelles, toutes deux en °C. Sont présentées les tendances 
> linéaires pour les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 
> dernières années (en rouge). L’augmentation totale de température, de la 
> période 1850 à 1899 à la période 2001 à 2005, est 0,76 °C ± 0,19 °C. Sur le 
> graphique du bas sont indiquées les tendances mondiales linéaires de 
> températures au cours de la période 1979 à 2005, estimées à la surface (à 
> gauche) et dans la troposphère (à droite), à partir d’enregistrements par 
> satellite. Le gris indique les secteurs dont les données sont incomplètes. © 
> Giec, 2007
>  
> Trois nouveaux chapitres dans le cinquième rapport
>  
> Pour leur nouveau volume, le groupe de travail I a réuni 9.200 publications 
> scientifiques et quelque 259 auteurs ont œuvré à la rédaction. Cette édition 
> comporte trois nouveaux chapitres par rapport à celle de 2007, qui détaillent 
> trois sujets sensibles : le forçage des aérosols dus à leurs interactions 
> avec les nuages, la hausse du niveau des mers et la variabilité décennale des 
> phénomènes climatiques.
>  
> Le premier fournit « un état des lieux précis sur la compréhension du forçage 
> des aérosols, souligné dans le 4e rapport comme l'une des sources majeures 
> d'incertitude sur l'évolution du climat et du cycle de l'eau », commente pour 
> Futura-Sciences Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et membre du Giec. 
> Le deuxième répond à la demande des gouvernements. « Il décrit les 
> changements passés, actuels et futurs du niveau des mers, de l'échelle 
> globale à l'échelle régionale », explique-t-elle encore. Le troisième 
> chapitre est aussi une réponse à l’attente des dirigeants politiques. « Il 
> traite des phénomènes (moussons, Enso) qui affectent fortement les activités 
> humaines et pour lesquels une évaluation critique de l'état des connaissances 
> a été demandée à la communauté scientifique ».
>  
> Le forçage des aérosols, principale source d’incertitude
>  
> Le forçage des aérosols domine l’incertitude sur le forçage total des 
> activités humaines. En climatologie, un forçage désigne un élément qui 
> perturbe le système, et la réponse du climat est une rétroaction. Les 
> principaux forçages naturels sont les variations de l’ensoleillement et les 
> éruptions volcaniques. Les forçages anthropiques concernent principalement 
> les émissions de gaz à effet de serre, d’aérosols et la modification des 
> surfaces végétales. « C'est le forçage des aérosols dû à leurs interactions 
> avec les nuages qui continue de poser problème », nous précise Olivier 
> Boucher, directeur de recherche au CNRS et coordinateur du nouveau chapitre 
> dédié à ce forçage.
>  
> Sur le graphique en haut (A), sont indiqués les forçages radiatifs (FR) 
> moyens à l’échelle mondiale, et leurs intervalles de confiance (à 90 %) entre 
> 1750 et 2005, pour divers agents et mécanismes. La figure illustre aussi le 
> forçage radiatif anthropique net et sa marge d’erreur. Le schéma (B) 
> représente la distribution de la probabilité du forçage radiatif combiné 
> moyen mondial de tous les agents anthropiques présentés dans (A). La 
> distribution est calculée en associant les meilleures estimations et les 
> incertitudes de chaque composant.
> Sur le graphique en haut (A), sont indiqués les forçages radiatifs (FR) 
> moyens à l’échelle mondiale, et leurs intervalles de confiance (à 90 %) entre 
> 1750 et 2005, pour divers agents et mécanismes. La figure illustre aussi le 
> forçage radiatif anthropique net et sa marge d’erreur. Le schéma (B) 
> représente la distribution de la probabilité du forçage radiatif combiné 
> moyen mondial de tous les agents anthropiques présentés dans (A). La 
> distribution est calculée en associant les meilleures estimations et les 
> incertitudes de chaque composant. © Giec, 2007
>  
> Ces particules peuvent avoir plusieurs effets. Le plus souvent, les aérosols 
> renvoient le rayonnement vers l’espace, ce qui a un effet refroidissant pour 
> la surface terrestre, c’est l’effet direct. Toutefois, dans les régions 
> nuageuses ou au-dessus de la neige, les aérosols ont peu d’influence directe. 
> On parle alors d’effet semi-direct. Enfin, ces particules jouent un rôle dans 
> la genèse des nuages. Mais suivant leur nombre, l’albédo, et donc l’effet 
> radiatif des nuages, change. C’est bien là que réside la difficulté. Olivier 
> Boucher commente : « Les rétroactions des nuages [en réponse au forçage des 
> aérosols, NDLR] continuent d'être une source importante d'incertitudes dans 
> les modèles. Cela dit, les forçages dus aux gaz à effet de serre sont très 
> bien établis et même si les aérosols compensent une partie de ce forçage, le 
> forçage total reste positif. »
>  
> La responsabilité des activités humaines est sans équivoque
>  
> Autre point sensible, cette dernière décennie, le climat ne s’est pas 
> réchauffé aussi rapidement que les climatologues ne le prévoyaient. S’il 
> s’agit d’un sujet actif de recherche, les experts ne sont pas surpris. 
> Olivier Boucher nous explique : « Il y a énormément de variabilité sur des 
> périodes de 15 ans, et ce ralentissement n'est pas très surprenant. D'autres 
> indicateurs du changement climatique (fonte des glaces, réchauffement de 
> l'océan) ne montrent pas de pause. On ne s'attend pas à ce que chaque 
> simulation de chaque modèle traduise ce ralentissement, car le climat est un 
> système chaotique. Il suffit que certaines simulations reproduisent ce 
> ralentissement, ce qui est le cas. »
>  
> On l’aura donc compris, dans son nouveau rapport, le groupe de travail I ne 
> revient pas sur les grandes lignes du précédent. Le réchauffement climatique 
> est bel et bien en cours. L’influence des activités humaines est bien sûr 
> sous les projecteurs. « L'impact des activités humaines sur le climat est 
> évalué à l'aide de méthodes de détection et d'attribution. Tous les travaux 
> publiés depuis le 4e rapport montrent sans équivoque l'impact des activités 
> humaines sur le climat, à l'échelle globale (composition atmosphérique, 
> température, niveau des mers) ainsi que pour la plupart des régions 
> (température, précipitations, vagues de chaleur, glace de mer, glaciers)
>  
>  
>  
>  
>  
> Of: Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx]
> Envoy:  Friday, September 27, 2013 14:13
> Subject: In connection with the 5th report of the GIEC on the climate change!
>  
> Foreword of Guy CREQUIE: I always said it: the intelligence is not to confuse 
> with the intelligence of the need!
> If the psychobiological conditions are conditions of possibility the human 
> being is modelled by its objective social reports
> There are the family conditions which precede and for a good portion the 
> cultural conditions. The human being has a single specific trajectory, but 
> the social world which surrounds it with its incidental on its trajectory
> Fortunate parents having means can choose their school, to help their 
> children lasting the school period, to facilitate to him the access to 
> certain sports or cultural activities. Admittedly, and fortunately, he is 
> children of modest milieus which are left there from their personality, the 
> chance of meetings, or according to the geographical location, they profit 
> from social securities and cultural according to the cities, and the 
> knowledge of such teacher met is sometimes loving which stimulates an 
> orientation… Bref, the report is that which many pupils leaving the 
> universities and finding themselves later on in what is called the leading 
> elites, have great knowledge of management, know the mathematical models, the 
> economic models, the constitutional law, etc. However, as soon as they occupy 
> of the elective responsibilities the same behavioral mould occurs: that of 
> the research of the power on the others of which that of the money…
>  
>  
> The scientific knowledge and technological is not naturally humanistic: the 
> Moral conscience does not go to the same rhythm as that of the scientific 
> knowledge, legal and social. It is thus, which the study of tribes whose 
> model is introduced as primitive shows us that certain concepts in the 
> process of disappearance in the world known as developed exists at them: 
> love, compassion, division, solidarity, study and protection of nature and of 
> its species:animal, vegetable, mineral…
>  
>  
> Then, the protection of planet goes hand in hand with the fight against 
> poverty:that or that which can be heated even with coal, which can work even 
> under the worst conditions, which discovers the even polluting car, reaches 
> has new for him; It is thus necessary: as of more the young age, an 
> environmental education, one needs a division of knowledge useful to all 
> humanity, it is necessary that technological progress not pollutant is 
> available for all and all;the climate does not have official borders, we are 
> all and all inter connected, we all belong to mankind the homo sapiens.
> Then some = utopian ideas, we will tell me do not have the means! It is the 
> crisis!
>  
> Without entering a technical debate and too complex financier imagine: what 
> could be made with the billion euros or dollars, escaped in the tax havens, 
> the colossal sums in million dollars spent for the chemical weapons and 
> nuclear, illicit sales of weapons….
> Then the moment had just acted while thinking of the future generations:what 
> we will leave them in heritage, or want to go ourselves: Who are we?  still 
> the human ones equipped with intelligence and humanity?
>  
>  
> Copyright Guy CREQUIE
> Social observant writer with philosophical purpose
> Blog http://guycrequie.blogspot.com
>  
> The report OF the GIEC:
>  
>  
> Giec has just made public the first shutter of his fifth evaluation report 
> dedicated to the climate change. This Friday morning, at 10:00, the group 
> diffused the summary for the decision makers. The embargo on the results was 
> raised, but it will be necessary to wait Monday, September 30, 2013 to be 
> able to consult freely on line the report of working group I. This document 
> is devoted to the scientific elements making it possible to evaluate the 
> dynamics of the climate passed, present and future.
>  
> Working group I fact the point on the observations, for the atmosphere, the 
> ocean, the cryosphère and the sea level, starting from recent and older 
> measurements. He takes then stock of the radiative disturbances, evaluates 
> the climatic models, and discusses projections in the short and long term. In 
> its preceding volume, published in 2007, Giec envisaged for 2100 an increase 
> in the total atmospheric temperature of 1.8 °C for the most optimistic 
> scenario of the emission. With the most pessimistic scenario the temperature 
> would climb of 4 °C. By applying these same scenarios, the increase in the 
> mean level of the sea would vary between 18 and 59 cm by the end of the 
> century.
>  
> The graph top indicates the world annual averages of temperatures and linear 
> trend. The ordinate of left shows anomalies of temperature compared to the 
> average 1961 - 1990, and the ordinate of right-hand side the real 
> temperatures, both in °C. The linear trends are presented for the 25 (in 
> yellow), 50 (out of orange), 100 (purple) and 150 last years (in red). The 
> total increase in temperature, of the period 1850 to 1899 at the period 2001 
> to 2005, is 0.76 °C ± 0.19 °C. On the graph of bottom are indicated the 
> linear world tendencies of temperatures during the period 1979 to 2005, 
> estimated at surface (on the left) and in troposphere (on the right), 
> starting from recordings by satellite. The gray indicates the sectors of 
> which the data are incomplete.
> The graph top indicates the world annual averages of temperatures and linear 
> trend. The ordinate of left shows anomalies of temperature compared to the 
> average 1961 - 1990, and the ordinate of right-hand side the real 
> temperatures, both in °C. The linear trends are presented for the 25 (in 
> yellow), 50 (out of orange), 100 (purple) and 150 last years (in red). The 
> total increase in temperature, of the period 1850 to 1899 at the period 2001 
> to 2005, is 0.76 °C ± 0.19 °C. On the graph of bottom are indicated the 
> linear world tendencies of temperatures during the period 1979 to 2005, 
> estimated at surface (on the left) and in troposphere (on the right), 
> starting from recordings by satellite. The gray indicates the sectors of 
> which the data are incomplete. © Giec, 2007
>  
> Three new chapters in the fifth report
>  
> For their new volume, working group I joined together 9,200 scientific 
> publications and some 259 authors have work with the drafting. This edition 
> comprises three new chapters compared to that of 2007, which detail three 
> sensitive topics: the forcing of the aerosols due to their interactions with 
> the clouds, the rise of the sea level and the decennial variability of the 
> climatic phenomena.
>  
> The first provides “a precise inventory of fixtures on the comprehension of 
> the forcing of the aerosols, underlined in the 4th report like one of the 
> major sources of uncertainty on the evolution of the climate and the cycle of 
> water”, comments for Futura-Sciences Valerie Masson-Delmotte, 
> paleoclimatologist and member of Giec. The second answers at the request of 
> the governments. “It describes the changes passed, current and futures of the 
> sea level, of the total scale on the regional scale”, she still explains. The 
> third chapter is also an answer to waiting of the political leaders. “It 
> treats phenomena (monsoons, Enso) which strongly affect the human activities 
> and for which a critical evaluation of the state of knowledge was requested 
> from the scientific community”.
>  
> The forcing of the aerosols, main source of uncertainty
>  
> The forcing of the aerosols dominates uncertainty over the total forcing of 
> the human activities. In climatology, a forcing indicates an element which 
> disturbs the system, and the answer of the climate is a feedback. Principal 
> natural forcings are the variations of the sunning and the volcanic 
> eruptions. Forcings anthropic relate to mainly the gas emissions for 
> greenhouse effect, of aerosols and the modification of vegetable surfaces. 
> “It is the forcing of the aerosols due to their interactions with the clouds 
> which continues to pose problem”, specifies us Olivier Boucher, research 
> director at CNRS and coordinator of the new chapter dedicated to this forcing.
>  
> On the graph into high (A), average radiative forcings on a worldwide scale, 
> and their confidence intervals are indicated (to 90%) between 1750 and 2005, 
> for various agents and mechanisms. The figure illustrates also radiative 
> forcing anthropic Net and its margin of error. The diagram (B) represents the 
> probability distribution of radiative forcing world average compound of all 
> the agents anthropic presented in (A). The distribution is calculated by 
> associating the best estimates and uncertainties of each component.
> (FR)On the graph into high (A), average radiative forcings on a worldwide 
> scale, and their confidence intervals are indicated (to 90%) between 1750 and 
> 2005, for various agents and mechanisms. The figure illustrates also 
> radiative forcing anthropic Net and its margin of error. The diagram (B) 
> represents the probability distribution of radiative forcing world average 
> compound of all the agents anthropic presented in (A). The distribution is 
> calculated by associating the best estimates and uncertainties of each 
> component. © Giec, 2007
>  
> (FR)These particles can have several effects. Generally, the aerosols return 
> the radiation towards space, which has an effect cooling for terrestrial 
> surface, it is the direct effect. However, in the cloudy areas or above snow, 
> the aerosols have little direct influence. One speaks then about semi-direct 
> effect. Lastly, these particles play a part in the genesis of the clouds. But 
> according to their number, the albedo, and thus the radiative effect of the 
> clouds, change. It is well there that the difficulty resides. Olivier Boucher 
> comments on: “Feedbacks of the clouds [in answer to the forcing of the 
> aerosols, note] continue to be an important source of uncertainties in the 
> models. However, forcings due to greenhouse gases are very well established 
> and even if the aerosols compensate for part of this forcing, total forcing 
> remains positive. ”
>  
> The responsibility for the human activities is unambiguous
>  
> Another significant point, this last decade, the climate was not heated as 
> quickly as the climatologists envisaged it. If it is about an active subject 
> of research, the experts are not surprised. Olivier Boucher explains us: 
> “There is enormously variability over periods some 15 years, and this 
> deceleration is not very surprising. Other indicators of the climate change 
> (cast iron of the ices, warming of the ocean) do not show a pause. One does 
> not expect that each simulation of each model represents this deceleration, 
> because the climate is a chaotic system. It is enough that certain 
> simulations reproduce this deceleration, which is the case. ”
>  
> It will thus have been understood, in his new report, working group I does 
> not return on the broad outlines of the precedent. Climate warming is indeed 
> in hand. The influence of the human activities is of course under the 
> projectors. “The impact of the human activities on the climate is evaluated 
> using methods of detection and attribution. All the work published since the 
> 4th report shows unambiguous the impact of the human activities on the 
> climate, on a total scale (atmospheric composition, temperature, sea level) 
> like for most areas (temperature, precipitations, heatwaves, ice of sea, 
> glaciers)

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