De : Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx] ;
Envoyé : lundi 13 février 2017 11:56
Objet : Saint Valentin certes mais pour une révision de la pensée philosophique
,classique, officielle, trop longtemps misogyne ! Subject: Saint Valentine
certainly but for a revision of the thought philosophical, traditional,
official, too long misogynist!
Pour une révision de la pensée philosophique,
classique, officielle,
trop longtemps misogyne !
Certes, nous fêtons la Saint valentin et je ferai une contribution spécifique
pour la journée internationale du 8 MARS pour les droits fondamentaux de la
femme.
Cependant, celles et ceux, qui cherchent dans l'histoire de la philosophie le
discours des penseurs sur les femmes sont stupéfaits par leur misogynie.
Déjà, SOCRATE définissait la philosophie comme un accoucheur. Ainsi, face à
cette réalité qu'est la grossesse des femmes, l'homme, répond-il par un
enfantement du sens ?
ARISTOTE, a condamné l'excessive liberté des femmes spartiates. PLATON, lui,
était beaucoup plus mesuré : Elles doivent pouvoir accéder aux même
responsabilités ; cependant, dans la République, il les décrit toujours un peu
moins bien que les personnes de sexe masculin.
En d'autres temps et lieux, Jean-Jacques ROUSSEAU, a indiqué que la femme est
d'une sensualité insatiable et NIETZSCHE pour sa part, estime qu'elle est le
jouet le plus dangereux. SCHOPENHAUER, est encore plus explicite lorsqu'il
précise que les femmes sont « le sexus Sequior » c'est-à-dire, le sexe second à
tous égards, fait pour se tenir à l'écart et au second plan.
Dans le numéro 2232 de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, la philosophe
Françoise COLIN rappelle que KANT, le philosophe célibataire s'insurge contre
l'appropriation sexuelle des femmes par les hommes, mais il croit voir dans le
mariage la garantie du rapport sexuel librement consenti.
Ainsi, les philosophes questionnent l'état de fait sans remettre en question la
structure même des rapports entre les deux sexes.
Pour MARX, le sexisme se résoudra par le dépassement et la disparition du
capitalisme ; nous verrons plus avant dans ce texte, ce qu'il en a été dans le
socialisme dit développé en Europe de l'Est.
Certains argumentent, que la domination masculine trouve sa source parce que
l'enfant naît du corps d'une femme et qu'ainsi, l'homme tient à réaffirmer son
autorité.
FREUD a mentionné : « Après 30 ans passés à avoir étudié la psychologie
féminine, je n'ai toujours pas trouvé la réponse à la grande question : que
veulent -elles au juste ? «
Anna ARENDT, revendiquée de nos jours par beaucoup d'écrivains et chercheurs
dans leurs citations, s'est proclamé plus politologue que philosophe.
Alors, peut-on dire que le philosophe professionnel est le pendant laïc du
théologien ?
Et s'il est le gardien farouche de la vérité, de quelle vérité s'agit-il ?
Pour DERRIDA ( philosophe renommé ) : la femme est synonyme de pensée
détotalisante face à la prétention de l'un phallique. Cependant, une telle
affirmation mobilise telle plus la lutte des femmes. Déjà, et je le déplore, la
lecture des philosophes n'intéresse plus guère que quelques chercheurs ou
militants engagés. Surtout, l'affirmation de la valeur du féminisme ne résout
pas la hiérarchie persistante en faveur du mâle dit prépondérant.
Si la célèbre formule de Simone DE BEAUVOIR est juste : « On ne naît pas
femme, on le devient » et son apport incontestable, comme l'indique Françoise
COLIN, dans l'article cité, elle est cependant restée dans la logique
assimilatrice plutôt que subversive. Les femmes doivent devenir des hommes
comme les autres.
Dans nos sociétés occidentales, comme l'a mentionné le philosophe Michel
ONFRAY, dans le même numéro du Nouvel Observateur, « le poids du christianisme
pèse lourd sur les épaules des femmes « La philosophie, officielle, exprime
t'il ( car bien des penseurs jusqu'au XX è siècle étaient chrétiens = ajout de
GC), a prêté main forte à l'asservissement de cette moitié sublime de
l'humanité en les invitant à renoncer à leur féminité, pour se consacrer
exclusivement au ménage et à la maternité. »
C'est vrai, que dotés de nos catégories occidentales de pensée, sans doute,
devons-nous plus rechercher ce qu'il en a été dans d'autres civilisations et
traditions.
Le moine bouddhiste japonais Nichiren DAISHONIN, accordait au XIII è siècle le
plus grand respect aux nonnes et aux femmes laïques. Bien auparavant, le
bouddha SHAKYAMUNI, a innové en admettant lors des dernières années de son
enseignement avec le sutra du lotus, que les femmes également pouvaient accéder
à l'éveil ; ce qui était impossible pour des textes traditionnels précédents.
Également, les études de sociétés matriarcales dans certaines peuplades
amazoniennes, d'Afrique, parmi la population Meghalaya en Inde, la population
Mosuo (sous-groupe du peuple Naxi), située en plein territoire chinois, ont-
elles fini de nous renseigner sur certaines pratiques ?
Egalement même si la condition féminine dans maints pays ou l’Islam est la
religion dominante reste soumise aux traditions ancestrales du fonctionnement
de ces sociétés ,il n’empêche que Mahomet en s’opposant à la tradition du
meurtre des petites filles à leur naissance fut un émancipateur de son temps
pour l’humanité.
Malgré tout, nous pouvons rechercher dans notre histoire européenne des types
de situations peu valorisées.
Par exemple, j'ai appris, qu'aux temps féodaux, les filles étaient majeures à
12 ans : deux ans avant les garçons.
Le XVI è siècle avec la Renaissance a été caractérisé par un double mouvement :
- Une répression de la condition féminine traduite par les lois civiles et
religieuses.
- Simultanément, une émancipation intellectuelle (dans les domaines des
lettres et des arts) et dans le discours que certains historiens qualifient «
de féministe », consciemment élaboré par ces femmes.
Un auteur : Gilles MENAGE, dans son histoire « des femmes philosophes » publiée
en 1690, nous parle de ces femmes inconnues qui firent profession de penser par
elles-mêmes de l'antiquité classique jusqu'à moyen-âge. On y apprend même qu'en
France par exemple, le premier traité sur l'éducation a été rédigé par une
femme.
Bien plus tard, de Louise MICHEL à Rosa LUXEMBOURG, de George SAND à COLETTE, à
Simone DE BEAUVOIR et à Gisèle HALIMI, bien des femmes ont été à la tête du
combat pour le respect de leur identité, de leur liberté, pour leur créativité
et potentialités non réduites au mariage et à la maternité.
Or présentement, malgré les actes, traités, constitutions, lois, décrets. ….Le
respect de l'égalité professionnelle et du rôle des femmes dans la société :
vie publique, économique, sociale,…. N'y est pas reconnu égalitaire en actes
réels.
Si le poids du christianisme, a pu contribuer au non-respect de l'égalité, cela
ne peut suffire comme explication. En premier lieu, il faut faire le distinguo
entre le personnage de Jésus et le christianisme. En effet, le christianisme
est devenu religion universelle au fil des siècles, voire religion officielle
d'État historiquement dans certaines situations historiques. Cependant, comme
l'a écrit Albert NOLAN dans un ouvrage paru dans les années 70 aux Éditions
Ouvrières, il me semble : « Jésus avant le christianisme », tout du dogme et
surtout de la tradition de l'Église ne provient pas de Jésus. Les écrits des
apôtres, les conciles, les propos des pères de l'Église lui sont bien
postérieurs. Il n'y a rien de MACHO, il me semble, dans son propos : « Que
celui qui n'a pas pêché, lui jette la première pierre » !
Présentement, dans bien de nos pays, la pratique religieuse au sens
traditionnel a diminué. Le nombre de croyants déclarés dans certains pays est
en baisse, compte tenu du poids croissant des applications de la science qui
nourrit l'athéisme et l'agnosticisme, mais aussi, compte tenu de développement
de nouvelles spiritualités hors des Églises traditionnelles ainsi que
l'affirmation des valeurs laïques. Par contre en Afrique, dans l’Amérique du
sud, et même dans certaines régions chinoise ou du Vietnam, etc. Le
christianisme sous ses diverses représentations reste vivace.
Malgré tout, les discriminations persistent. Le christianisme n'a fait
qu'accompagner, perpétuer un mode historique de domination masculine. Enfin, il
est d'autres cultures et traditions où le christianisme n'est pas dominant ,
qui également connaissent des pratiques sociales discriminatoires ou non
égalitaires à l'égard des femmes. S'il est vrai que les conditions économiques
: pauvreté, manque d'alphabétisation,….. ne favorisent pas l'émancipation
féminine, l'explication reste insuffisante, car les discriminations existent y
compris dans les pays dits développés, même si elles sont parfois moins
exacerbées notamment en matière de droits civiques.
De MARX à DE BEAUVOIR, la théorie, selon laquelle le socialisme réalisé
supprimerait l'exploitation des femmes par les hommes, a fait long feu.
L'ex-URSS, fut une société dominée par les hommes à la tête du parti, même si
une cosmonaute soviétique fut la première femme dans l'espace.
Si le bouddhisme qui prône la révolution intérieure sur un plan philosophique,
m'apparaît être un moyen important du respect de l'identité féminine, de par la
remise en question qu'il peut imposer si nécessaire ; comme Michel ONFRAY, je
pense que c'est l'étude des mœurs ( l'Éthologie) qui doit nous donner une clé
de compréhension des processus à engager.
Dans un pays comme la France, lors de la guerre de 1914-18, les femmes ont pris
la place des hommes (lesquels se trouvaient dans les tranchées) dans la plupart
des activités professionnelles. Mais après la guerre, la domination masculine a
repris le dessus.
Peut-être, est-ce avec la fin de la philosophie de métier lorsque « philosopher
« sera constitutif de la manière d'appréhender le réel humain, tel qu'il est
avec ses 2 composantes de sexe : masculin et féminin ; par un enseignement de
la philosophie adapté dès le plus jeune âge ; par les fonctions éducatives et
sociales ; que l'humanité s'affranchira du schéma erroné du deuxième sexe
inférieur.
La femme, est l'une des deux composantes de l'humanité en actes, pensées, et
contributions à la société. J'ai pour ma part proposé qu'il soit créé dans
chaque pays un tableau économique, dans la comptabilité nationale, évaluant
leur contribution à la société. J'ai également proposé de remplacer
l'appellation dite générique de « Droits de l'homme » dans les actes, traités,
constitutions, laquelle perpétue de fait l'idée d'une priorité masculine, par
l'appellation « droits de la personne », plus respectueuse d'emblée de la
réalité des deux sexes.
Égalité ! Cela doit l'être en droits et devoirs, mais ceci ne constitue
aucunement un équilibrage physiologique et psychologique des spécificités
féminines par rapport un modèle qui serait masculin. Être différent, cela
n'altère aucunement chaque réalité et leur complémentarité. D'ailleurs, l'homme
n'est rien sans son futur et avenir : « La femme. »
Personnellement, je pense que le mérite de Simone DE BEAUVOIR a été celui de
l'idée de combat émancipateur. En effet, le respect de l'identité féminine,
dépend moins du bon vouloir des hommes que de celui de leur propre
développement et construction qui, à un moment donné, provoquera un saut
qualitatif de reconnaissance, admis par toute l'humanité.
Mais, il y faut durant un temps, des politiques volontaristes pour accélérer la
révolution des esprits, bousculer les consciences et ainsi accélérer le sens de
l'histoire humaine avec ses deux sexes.
Les dites politiques doivent concerner toutes les sphères de la société. Il y
faut l'impulsion sans relâche des grandes institutions, lesquelles doivent
donner l'exemple dans le fonctionnement et les responsabilités données au plus
haut niveau à des femmes. Je pense à l'ONU, l'UNESCO, le CONSEIL DE L'EUROPE,
l'ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL, etc. et bien entendu par les
gouvernements. Leur volonté en actes est à instituer plus que des discours de
bonne conscience.
Oui, il faut en finir avec ce que le philosophe Michel ONFRAY appelle la pensée
dominante qui infuse l'éducation des jeunes filles qui dès lors, deviennent
nombreuses à avaliser le schéma dominateur.
Il convient de cesser d'indexer le destin des femmes sur leur soi-disant nature
où depuis mille ans, il est célébré la vierge Marie qui est assimilée et
réduite dans les consciences populaires au rôle d'épouse et de mère.
Avec l'Éthologie, la morale et l'éthique ont vocation à dépasser le concept de
nature.
Comme l'a mentionné Michel ONFRAY, dans ce numéro cité du Nouvel Observateur,
l'égalité éthologique est celle qui permet aux femmes d'être épouses et mères
si elles le souhaitent, mais aussi d'être autre chose : « Femmes par exemple ».
Cette vision globale, inclut toute leur dimension affective certes, mais
également intellectuelle, spirituelle, sociale, oui : composante de l'humanité
par la diversité des tâches de notre temps.
La paix et l'harmonie sur notre planète sont indissociables de cette évolution
en faveur du respect de l'identité du rôle et de la condition de « femme »,
comme point nodal incontournable des progrès de l'humanité.
© Guy CREQUIE, 2017
Poète et écrivain français
Blog : http://guycrequie.blogspot.com
Subject: Saint Valentine certainly but for a revision of the thought
philosophical, traditional, official, too long misogynist!
For a revision of the philosophical thought,
traditional, official,
too long misogynist!
Admittedly, we celebrate the Saint Valentine and I will make a specific
contribution for the international day of March 8th for the basic rights of the
woman.
However, those and those, which seek in the history of philosophy the speech of
the thinkers on the women are amazed by their misogyny.
Already, SOCRATE defined philosophy as an obstetrician. Thus, vis-a-vis this
reality which is the pregnancy of the women, the man, does he answer by a
childbirth of the direction?
ARISTOTE, condemned the excessive freedom of the women Spartans. PLATON, it,
were measured much more: They must be able to reach same the responsibilities;
however, in the Republic, it describes them always a little less although the
people of male sex.
In other times and places, Jean-Jacques Rousseau, indicated that the woman is
of an insatiable sensuality and NIETZSCHE for its part, estimates that it is
the most dangerous toy. SCHOPENHAUER, is even more explicit when it specifies
that the women are “the sexus Sequior” i.e., the sex second in all connections,
made to be held with the variation and the second plan.
In number 2232 of the weekly magazine Nouvel Observateur, the philosopher
Francoise COLIN recalls that KANT, the unmarried philosopher rise against the
sexual appropriation of the women by the men, but he believes to see in the
marriage the guarantee of the voluntarily agreed sexual intercourse.
Thus, the philosophers question the irrefutable fact without calling in
question the structure even of the relationship between the two sexes.
For MARX, the sexism will be solved by the going beyond and the disappearance
of capitalism; we will see front in this text, which it was in the said
socialism developed in Eastern Europe.
Some argue, that the male domination finds its source because the child is born
from the body of a woman and that thus, the man makes a point of reaffirming
his authority.
FREUD mentioned: “After 30 years last to have studied female psychology, I
still did not find the answer to the great question: what do they want with the
Juste? “
Anna ARENDT, asserted nowadays per many writers and researchers in their
quotations, proclaimed political economist more than philosopher.
Then, can one say that the professional philosopher is during laic of the
theologist?
And if he is the savage guard of the truth, about which truth is it?
For DERRIDA (famous philosopher): the woman is synonymous with thought
détotalisante vis-a-vis the claim of the phallic one. However, such an
assertion mobilizes the such more fight of the women. Already, and I deplore
it, the reading of the philosophers interests hardly than some committed
researchers or militants. Especially, the assertion of the value of feminism
does not solve the persistent hierarchy in favor of the male known as
dominating.
If celebrates it formula of Simone de Beauvoir is right: “One is not born
woman, one becomes it” and its undeniable contribution, as Francoise COLIN
indicates it, in the quoted article, it however remained in logic assimilatrice
rather than subversive. The women must become men like the others.
In our Western companies, like mentioned it the philosopher Michel Onfray, in
the same number of Nouvel Observateur, “the weight of Christianity weighs heavy
on the shoulders of the women “philosophy, official, expresses you it (because
many thinkers until the XX è century were Christian = addition of GC), lent
strong hand to the control of this sublime half of humanity by inviting them to
give up their femininity, to devote itself exclusively to the household and
maternity. ”
It is true, that equipped with our Western categories of thought, undoubtedly,
we must more seek what it was in other civilizations and traditions.
The buddhist monk Japanese Nichiren DAISHONIN, granted to the XIII è century
more the great respect with the nuns and the laic women. Well before, Buddha
SHAKYAMUNI, innovated by admitting at the time of the last years of its
teaching with will sutra lotus, that the women could also reach the awakening;
what was impossible for preceding traditional texts. Also, did the studies of
matriarchal companies in certain Amazonian tribes, of Africa, among the
population Meghalaya in India, the population Mosuo (sub-group of the Naxi
people), located in full Chinese territory, they finish informing us about some
practical?
Also even if the female condition in many countries or Islam is the dominant
religion remains subjected to the ancestral traditions of the operation of
these companies, nevertheless Mahomet while being opposed to the tradition of
the murder of the little girls to their birth was emancipatory of its time for
humanity.
Despite everything, we can seek in our European history of the types of little
developed situations.
For example, I learned, that in the feudal times, the girls were major at 12
years: two years before the boys.
The XVI è century with the Rebirth was characterized by a double movement:
- A repression of the female condition translated by the civil and religious
laws.
- Simultaneously, a intellectual emancipation (in the fields of the letters
and arts) and in the speech that certain historians describe “as feminist”,
consciously worked out by these women.
An author: Gilles MENAGE, in his history “of the philosophical women” published
in 1690, speaks to us about these unknown women who made profession think by
themselves of traditional antiquity until the Middle Ages. One even learns
there that in France for example, the first treaty on education was written by
a woman.
Well later, of Louise MICHEL in Rosa LUXEMBOURG, of George Sand with COLETTE,
Simone de Beauvoir and Gisele HALIMI, many women were in charge of the combat
for the respect of their identity, of their freedom, for their creativity and
non reduced potentialities with the marriage and maternity.
However at present, in spite of the acts, treaties, constitutions, laws,
decrees. ….The respect of the professional equality and the role of the women
in the company: public life, economic, social,…. Is not recognized there
levelling in real acts.
If the weight of Christianity, could contribute to the non-observance of the
equality, that cannot be enough like explanation. Initially, it is necessary to
make the distinction between the character of Jesus and Christianity. Indeed,
Christianity became universal religion with the wire of the centuries, even
official religion of State historically in certain historical situations.
However, like Albert NOLAN in a work published in the Seventies with the
Working Editions wrote, it seems to me: “Jesus before Christianity”, all the
dogma and especially the tradition of the Church does not come from Jesus. The
writings of the apostles, the councils, the remarks of the fathers of the
Church are quite posterior for him. There is nothing MACHO, it seems to me, in
its matter: “That that which did not fish, throws the first stone to him”!
At present, in good of our countries, the religious practice with the
traditional direction decreased. The number of believers declared in certain
countries is in fall, taking into account the weight growing of the
applications of the science which nourishes atheism and agnosticism, but also,
taking into account development of new spiritualities out of traditional
Églises as well as the assertion of the laic values. On the other hand in
Africa, in South America, and even in certain areas Chinese or of the Viêt -
Nam, etc. Christianity under its various representations remains long-lived.
Despite everything, discriminations persist. Christianity did nothing but
accompany, to perpetuate a historical mode of male domination. Lastly, it is
other cultures and traditions where the Christianity is not dominating, which
also know discriminatory social practices or not levelling with regard to the
women. If it is true that economic conditions: poverty, lack of elimination of
illiteracy, ..... do not support the female emancipation, the explanation
remains insufficient, because discriminations exist including in the countries
known as developed, even if they are sometimes exacerbated in particular as
regards civic rights.
Of MARX to BEAUVOIR, the theory, according to which socialism carried out would
remove the exploitation of the women by the men, made failure. The ex-USSR, was
a company dominated by the men in charge of the party, even if a Soviet
cosmonaut were the first woman in space.
If Buddhism which preaches the interior revolution on a philosophical level,
appears being to me an important means of the respect of the female identity,
from the handing-over in question which it can impose if necessary; like Michel
Onfray, I think that it is the study of manners (Ethology) which must give us a
key of comprehension of the processes to be carried out.
In a country like France, at the time of the war of 1914-18, the women took the
place of the men (which were in the trenches) in most occupations. But after
the war, the male domination took again the top.
Perhaps, this is with the end of the philosophy of trade when “to philosophize
“is constitutive of the manner of apprehending human reality, such as it is
with its 2 components of sex: masculine and female; by a teaching of philosophy
adapted as of more the young age; by the educational and social functions; that
humanity will be freed from the erroneous diagram of the second lower sex.
The woman, is one of the two components of humanity in acts, thoughts, and
contributions to the company. I for my part proposed that it is created in each
country an economic table, in the national accounting, evaluating their
contribution to the company. I also proposed to replace the name known as
generic of “Human rights” in the acts, treaties, constitutions, which
perpetuates in fact the idea of a male priority, by name “rights of the
person”, more respectful from the start of the reality of the two sexes.
Equality! That owes the being in rights and duties, but this does not
constitute a physiological and psychological balancing at all female
specificities by report a model which would be male. To be different, that at
all does not deteriorate each reality and their complementarity. Moreover, the
man is nothing without his future and future: “The woman. ”
Personally, I think that the merit of Simone de Beauvoir was that of the idea
of emancipatory combat. Indeed, the respect of the female identity, depends
less on goodwill men than of that of their own development and construction
which, at a given time, will cause a qualitative jump of recognition, admitted
by all humanity.
But, it is necessary for it during a time, political volunteers to accelerate
the revolution of the spirits, to hustle the consciences and thus to accelerate
the direction of the human history with its two sexes.
The known as policies must relate to all the spheres of the company. One needs
for it the impulse without slackening of the great institutions, which must set
the example in operation and the responsibilities given to the more high level
to women. I think of UNO, UNESCO, the Council of Europe, the INTERNATIONAL
ORGANIZATION OF WORK, etc and of course by the governments. Their will in acts
is to be instituted more than speeches of clear conscience.
Yes, it is necessary to finish some with what the philosopher Michel Onfray
calls the dominant thought which infuses the education of the young girls who
consequently, become numerous to endorse the dominating diagram.
It is advisable to cease indexing the destiny of the women on their so-called
nature where for thousand years, he has been celebrated the Virgin Mary who is
comparable and reduced in the popular consciences with the role of wife and
mother.
With the Ethology, morals and ethics have authority to exceed the concept of
nature.
As mentioned it Michel Onfray, in this quoted number of Nouvel Observateur, the
ethological equality is that which makes it possible to the women to be wives
and mothers if they wish it, but also to be other thing: “Women for example”.
This comprehensive view, includes all their dimension emotional certainly, but
also intellectual, spiritual, social, yes: component of humanity by the
diversity of the tasks of our time.
Peace and the harmony on our planet are indissociable of this evolution in
favor of the respect of the identity of the role and the condition of “woman”,
like nodal point impossible to circumvent of progress of humanity.
© Guy CREQUIE, 2017
French poet and writer
Blog: http://guycrequie.blogspot.com ;