mobilité : Sans fil et sans odeur de sainteté Marc OLANIE le 05/10/2002 PDA et cellulaires autorisés seulement hors des zones non classifiées, usage du Wlan interdites sous peine de sanctions : le bureau du Secrétariat de la Défense des Etats-Unis vient de publier un mémorandum qui chasse du Pentagone et des différents corps d?armée tout ce qui porte l?immatriculation 802.11. Un compte rendu circonstancié est fourni par notre confrère PC World <http://idg.net/ic_953465_1794_9-10000.html> , article s?achevant en plaidoyer contre l?usage des réseaux sans-fil, accusés de tous les maux, y compris ceux liés à une administration défaillante. Paranoïa encore, entretenue cette fois par les agents des Services Secrets US qui partent évangéliser les administrateurs réseaux des risques liés aux Wlan. Reportage sur le terrain de notre confrère <http://idg.net/ic_953498_1794_9-10000.html> Computerworld. Les chasseurs d?espions parcourent Washington avec des micro portables équipés « WiFi », configuration « améliorées » avec diverses antennes, dont des « Pringle?s can », boites de biscuits apéritifs transformées en antennes yagi et qualifiées de « relativement bonnes »? on ne peut être à la fois barbouze et compétent en matière de radio émission. Et ces « white wardrivers » d?écouter puis de faire constater aux victimes l?inconséquence de leurs actes. Paradoxalement, deux opérations semblables ont été conduites il y a près d?un mois par deux consultants en sécurité (en Arizona et en Californie), aventures qui se sont achevées en affrontements juridiques entre la victime et ces « Cassandres » d?un nouveau genre. Le premier qui dit la vérité a intérêt à appartenir à la police. Paranoïa toujours, de la part du GAO (General Accounting Office) qui, tout au long d?un document de 50 pages, attire l?attention de la Maison Blanche sur la vulnérabilité <http://www.gao.gov/cgi-bin/getrpt?GAO-02-781> des flottes de satellites de télécommunication des Etats-Unis. Et d?imaginer une bande de joyeux bricoleurs ou de Docteurs No détournant des armadas d?engins spatiaux ou espionnant ce qui s?y transporte. Etrange? il semblait que c?était un travail réservé à Echelon, çà. Télémétrie en claire, uplink d?administration non sécurisés, tracking aisément détournés, les « oiseaux » de la Nasa et de Vandenberg seraient pour la plupart sans défense une fois placés sur orbite. Que ferait la Nation si de dangereux terroristes venaient à l?apprendre ? Ce n?est, selon le GAO, pas une question purement rhétorique, des précédents ayant prouvé la faisabilité de telles attaques ou détournement. ---> Shaka( Rudy) Helpc list owner <mailto:shaka.rudy@xxxxxxxxx> shaka.rudy@xxxxxxxxx