[gha] TR: LES NEBULEUSES ISLAMISTES EN AFRIQUE !
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- Date: Wed, 27 Nov 2013 14:28:17 +0100
De : Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx]
Envoyé : mercredi 27 novembre 2013 14:21
Objet : LES NEBULEUSES ISLAMISTES EN AFRIQUE !
Envoi par Guy CREQUIE : http://guycrequie.blogspot.com/
Publié sur le site tribune
librehttp://www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html feux de la
mer le 27 novembre 2013
LES NEBULEUSES ISLAMISTES EN AFRIQUE
=
COMMENT COMPRENDRE LEUR ECLOSION ET EXTENSION
?
En premier lieu, les intellectuels ne doivent pas laisser les politiques
décider seuls de nos destinées.
Ils doivent rappeler l’exigence du devoir d’humanité aux élites politiques
qui dirigent les pays et Institutions, et qui décident de notre avenir sans
souvent tenir compte des aspirations des peuples.
Les intellectuels n’ont pas vocation forcément à plaire aux élus
politiques, mais à tenir le langage de la nécessité tenant compte de
l’héritage à laisser aux générations futures.
Certes en France après CAMUS, depuis la disparition de Jean-Paul SARTRE, il
n’existe plus d’intellectuel influençant la conscience citoyenne comme une
référence morale, justement l’état du monde et celui de la France appellent
à une révolution de l’esprit.
AQMI (En Afrique) est un système global inspiré par BEN LADEN, d’autres
groupes sont de type sectaire comme les Salafistes au sens de « secare « en
latin = soit couper avec l’Occident, faire la guerre, et soumettre, y
compris les Musulmans qui n’adhérent pas à cette violence et cette ambition
du prosélytisme planétaire par la contrainte. C’est par exemple : une
lecture figée, datée de la sourate 9 du Coran.
Le Sahel : et plus encore toute l’Afrique sont la cible de ces groupes du
Niger à la Somalie, en passant par le Kenya, l ’Ouganda, le Nigeria, la
Mauritanie….
Ces groupes au-delà de leurs différences savent copier les attentats qui
réussissent ou les échecs comme celui au Cameroun.
Ils s’appuient sur la jeunesse désœuvrée, sans espoir, sans argent = ce qui
est malheureusement le cas dans nombre de ces pays.
Ce constat est un message pour les Institutions internationales, les Etats
développés, pour le G20 : d’ores et déjà, les Etats et les Institutions
Internationales doivent s’interroger : la pauvreté dans le monde, le fait
que des enfants et des femmes restent éloignés des lieux et des moments de
l’éducation, la nécessité de l’étude de la philosophie dans toutes les
filières de formation, le nécessaire dialogue entre les civilisations,
l’apprentissage dès l’école d’une culture de la paix sont plus que jamais
indispensables partout et pour toutes et tous…. Les engagements du sommet du
Millénaire de septembre 2000 pour l’équilibre et la stabilité du monde sont
menacés.
Toutes les problématiques évoquées devraient devenir l’urgence des Etats et
des grandes Institutions et qu’ils y consacrent les moyens indispensables.
Les frontières héritées des anciennes colonies = ils s’en moquent : ils
n’ont pas de frontière !
Ce qui a été appelé la libéralisation de certains régimes comme l’a écrit
Frédéric LENOIR dans son livre : » (1) a été non celle de la libéralisation
des marchés, mais c’est la tentation autoritaire reproduite avec le
développement d’oligarques, de mafias ; ceci, alors que de vastes pans de la
population restent en grande précarité. Le tribalisme, le régionalisme,
l’idéologie religieuse exacerbée fragilise l’élan démocratique….
Les phénomènes identitaires, n’ont pas un mode d’expression unique =
revendications ethniques (cas des minorités nationales), des revendications
religieuses (cas des revendications religieuses), ou des courants sociaux,
parfois sous le sceau à visage découvert ou masqué du fondamentalisme, qui
aspirent à faire de la religion le premier marqueur de la société.
Par ailleurs comme l’indique Frédéric LENOIR : dans certains conflits, la
rhétorique identitaire ne doit pas masquer l’existence d’autres causes comme
l’accès à certaines ressources naturelles (l’eau) ou des causes économiques
et sanitaires (malnutrition, accès aux soins et aux médicaments) ou des
disparités culturelles, politiques : volonté de puissance et de domination
d’un Etat ou d’un groupe ethnique sur d’autres. Ceci favorise les exodes de
population et le terrorisme se nourrit de toutes ces péripéties.
Toutes ces préoccupations pour lui, peuvent être : habillage, prétexte,
matrice... En Afrique : la réalité d’Etats nations, héritée du colonialisme
avec les réalités claniques, tribales, a de la difficulté à fonctionner !
J’ai le plus grand respect pour toutes les grandes religions universelles et
bien entendu cela vaut pour l’Islam qui est une grande religion universelle.
Ecrire quelques feuillets sur un sujet qui en mérite des centaines sans
épuiser le sujet, est un exercice délicat, périlleux ; où le risque d’être
réducteur, imprécis, maladroit par manque de place, est réel.
Ce jour, c’est la problématique de l’émergence des mouvances djihadistes qui
trouvent en Afrique un terrain favorable qui m’amène à préciser certains
points.
C’est Blaise PASCAL, un penseur français, chrétien, qui indiquait : » le
silence des espaces infinis m’effraie… » Il est évident que l’existence de
zones désertiques ou arides, favorisant un mode de vie nomade ou rural, crée
une atmosphère qui donne une écoute profonde [à] l’appel divin, et aux
prescriptions extérieures.
J’ai connu deux érudits musulmans : Mohamed ARKOUN, le grand islamologue qui
enseigna à Paris Sorbonne, qui prônait ce qu’il appelait l’Islamologie
appliquée : c’est-à-dire la conscience pour les Musulmans d’appartenir un
destin historique et de s’approprier leur histoire sans ingérence
extérieure. A l’époque, chargé pour un parti politique du dialogue avec les
représentants des religions, avec intérêt, j’ai participé à sa conférence
faite à Eveux, au centre Thomas More au sein de la Communauté dominicaine Le
Corbusier en avril 1979. A l’époque : j’avais d’excellentes relations avec
un certain nombre de penseurs dominicains. En 1994, j’ai noué un dialogue
avec le Professeur d’Université BADDRE-LAHNECHE, également chef de clinique
en médecine nucléaire au sein du centre anticancéreux lyonnais. Il
contribua, à la rédaction de la partie consacrée à l’Islam dans mon livre :
« Religions et société – quelle perspective pour l’humanité » ; préfacé par
Emile POULAT, alors le grand sociologue français des religions !
Dans l’histoire de l’Islam : il y a trois termes fondamentaux :
- Le khalifa = en arabe qui veut dire « vicaire » ; le califat est le
vicaire ou le lieutenant du Prophète, assurant la continuité de ses
fonctions.
- Le deuxième terme est celui d’Imam = ou celui qui se place devant les
fidèles à la Mosquée pour diriger la prière en indiquant la direction de la
Mekke.
- En troisième lieu : on parle de Sultan pour désigner celui qui
assure le pouvoir au sens politique et séculier ; ce troisième terme =
contrairement aux deux autres qui ont des responsabilités à la fois
temporelles et spirituelles, vise essentiellement l’exercice d’un pouvoir
qui généralement est conquis par la force et se sert de la force pour
l’exercer.
C’est cette conception de la violence qui inspire, au-delà de leurs
différences, ces groupes djihadistes. C’est une idéologie de légitimation
qui constitue toute une différence [avec] une histoire récit qui se contente
de transcrire des textes anciens sans en dévoiler les travestissements
idéologiques.
Ensuite il y a une réalité historique qui est celle qu’il y eut quatre
successeurs du Prophète qui ont régné à Médine de 632 à 644.
Abu Bakr (632-634), Umar (634-644), Uthmân (644-656), Alî (656-661), et que
sur ces quatre successeurs : trois sont morts, assassinés. Pour un
sociologue, l’assassinat est un fait significatif ; pour le théologien, il
est effacé comme un accident de l’Histoire, dû à des gens mal intentionnés
qui se sont écartés des voies de Dieu ; la littérature orthodoxe présente
une image idéale des quatre premiers califes, elle ne fournit aucune
compréhension socio-historique des événements.
Contrairement ce que certains penseurs estiment : il y a eu une contestation
interne dans l’Islam. En effet, les premiers siècles de l’Hégire ont vu
surgir des contestations s’attaquant même à la version officielle du corpus
coranique. Ainsi, il en a été par exemple du cas de deux cadis (juges)
condamnés par le pouvoir abbasside aux IVe et Xe siècles pour avoir contesté
certaines lectures du corpus coranique.
Il faut signaler aussi tout le mouvement philosophique, porteur d’esprit
critique, et tous ces mouvements qualifiés d’hérétiques, farouchement
contrôlés ou éliminés, comme il en était également dans l’Église chrétienne
de l’époque. Les conditions du pouvoir, de part et d’autre, l’exigeaient en
quelque sorte.
Cependant partir du XIIe siècle, et jusqu’au XXe = années 80 : ces
mouvements de contestation dans l’Islam se sont raréfiés jusqu’à disparaître
complètement. Il a été dit de l’extérieur, que c’était parce que l’Islam
était dogmatique, qu’il ne tolérait pas du tout la pensée libre, etc. Ce qui
a continué à se répéter et hélas : l’affaire Salman RUSHDIE est arrivée au
plus mauvais moment. A l’époque, les réactions provoquées par son livre ne
pouvaient être autrement !
Ce fut une profonde erreur de faire paraître ce livre alors [ : à ce moment,
NDLR] , compte tenu de la situation théorique dans la pensée Musulmane, et
des événements plus récents démontrent que les Musulmans acceptent
difficilement ou pas du tout une présentation critique du Coran et du
Prophète Mohammed [ : plus connu sous le nom de Mahomet en français, NDLR].
Cependant la responsabilité de ce constat est en partie extérieure à
l’Islam. A partir du XIIe siècle, beaucoup de choses assez essentielles se
sont trouvées modifiées. Il y d’abord eu à l’occasion des croisades, le
détournement des grands courants économiques et commerciaux au profit de
l’Occident, donc au détriment de l’Islam méditerranéen surtout ; et ; dans
cette situation, il n’a cessé de s’aggraver depuis lors. Déjà dans les
années 70, il pouvait être lu les deux ouvrages éclairants de Maurice
LOMBARD : "l’Islam dans sa première grandeur", et "Espaces et réseaux du
haut moyen-âge". En second lieu, et surtout, il y a eu, avec les Turcs et
les Mongols, une pression nomade et même aristocratique. Le pouvoir califal
fut ébranlé. Du coup, le monde rural asservi, mais maintenu à l’écart, s’est
réveillé, retournant à ses schémas archaïques, toujours vivaces, à ses
mœurs, ses croyances ancestrales.
D’où viendrait alors une contestation du corpus coranique, un problème
théologique n’intéressant que les savants ? ...
Ainsi donc à partir du XIIe siècle, sans MARX ou NIETSZCHE connu comme en
Europe, ce fut en gros le retour de l’Islam rural, c’est à dire à des
équilibres très anciens où de tels questions ne sauraient se poser.
L’état même des sociétés actuelles nous l’explique encore, avec depuis : le
modèle capitaliste du Marché et le déséquilibre accentué Nord-Sud et le
modèle démocratique proposé, [qui sont] étrangers à ces conceptions, et en
renforcent le maintien.
C’est dans ces conditions que tous les problèmes de la théologie musulmane
devraient être rouverts, dans un contexte culturel extrêmement différent la
fois de celui de l’Islam classique et aussi de celui que peut nous offrir ce
que nous appelons la culture moderne.
Je ne peux allonger trop longtemps cette contribution, cependant il faudrait
faire une critique sévère du concept de modernité ; ceci car la modernité
charrie toute sorte de choses dont il faudrait faire l’inventaire critique
avant d’essayer que la théologie musulmane ne se l’approprie.
© Guy CREQUIE
Ecrivain français à finalité philosophique
Blog : http://guycrequie.blogspot.com
A noter, concernant cet auteur :
Sortie et extrait du CD de Guy Créquie
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/search/guy%20crequie
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2013/07/06/sortie-du-cd-de-
guy-crequie.html
"Les reprises musicales d’air populaires ne sont pas toujours heureuses. La
qualité de l’interprétation du chanteur, Guy Créquie qui est aussi poète,
écrivain et surtout messager de la culture de la paix, apporte ici une
démonstration inverse. Le professionnalisme dont il fait état dans
l'exploitation des airs populaires démontre à l’évidence une vraie maîtrise
du sens musical et de la rythmique."
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2013/07/15/my-destiny-cieli
to-5121963.html
"Poète, écrivain, musicien, chanteur, Guy Créquie chante pour la paix et les
droits humains. Il propose toute une gamme variée de musiques et de
chansons. Il est intéressant d’effectuer pour l’amateur une analyse de
son travail musical afin de permettre à ce dernier de l’apprécier davantage
encore."
______________
Note
(1) Frédéric LENOIR : « La Guérison du monde » ; éditions Fayard, Paris,
2012.
(2)
Published on the site platform
librehttp:/www.jj-pat-rey.com/INTERNET-TRIBUNE-LIBRE/index.html fires of the
sea on November 27th, 2013
ISLAMIST NEBULAS IN AFRICA
=
HOW TO UNDERSTAND THEIR BLOSSOMING AND EXTENSION
?
Initially, the intellectuals should not let the policies decide only our
destinies.
They must recall the requirement of the duty of humanity to the political
elites which direct the countries and Institutions, and which decides our
future without often taking account of the aspirations of the people.
Do not have authority inevitably to like the intellectuals the political
elected officials, but to speak the language of the need which takes account
of the heritage to leave with the future generations.
Admittedly in France after PUG, since the disappearance of Jean-Paul Sartre,
there does not exist any more intellectual influencing the conscience
citizen like a moral reference, precisely the state of the world and that of
France calls with a revolution of the spirit.
AQMI (In Africa) is a total system inspired by Bin Laden, other groups are
of sectarian type as Salafistes within the meaning of “Latin secare “= is to
cross with the Occident, to make the war, and to subject, including the
Muslims who adherent step with this violence and this ambition of planetary
proselytism by the constraint. It is for example: a solidified reading,
dated from the sourate 9 of the Koran.
The Sahel: and more still all Africa are the target of these groups of Niger
in Somalia, via Kenya, Uganda, Nigeria, Mauritania….
These groups beyond their differences can copy the attacks which succeed or
the failures like that in Cameroon.
They are based on désœuvrée youth, without hope, money = what is
unfortunately the case in many these countries.
This report is a message for the International institutions, the developed
States, for G20: right now, the States and the International institutions
must question themselves: poverty in the world, the fact that children and
women remain far away from the places and the moments of education, the need
for the study of philosophy in all the sectors of formation, the necessary
dialog between the civilizations, the training as of the school of a culture
of peace are more than ever essential everywhere and for all and all…. The
commitments of the top of the Millenium of September 2000 for the balance
and the stability of the world are threatened.
All the evoked problems should become the urgency of the States and the
great Institutions and that they devote the essential means to it.
The borders inherited the old colonies = they make fun about it: they do not
have a border!
What was called the liberalization of certain modes like wrote Frederic
LENOIR in his book: ” (1) was not that of the liberalization of the markets,
but it is the authoritative temptation reproduced with the development of
oligarchs, Mafias; this, whereas vast sides of the population remain in
great precariousness. The tribalism, regionalism, the exacerbated religious
ideology weakens the democratic dash….
The identity phenomena, do not have a single mode of expression = ethnic
claims (case of the national minorities), religious claims (case of the
religious claims), or social currents, sometimes under the seal with face
discovered or masked fundamentalism, which aspire to make to religion the
first marker of the company.
In addition as Frederic LENOIR indicates it: in certain conflicts, identity
rhetoric should not mask the existence of other causes like the access to
certain natural resources (water) or of the economic and medical causes
(malnutrition, access to the care and the drugs) or of the cultural,
political disparities: and domination will for power of a State or an ethnic
group on others. This supports the exoduses of population and terrorism is
nourished of all these adventures.
All these concerns for him, can be: preparing, pretext, matrix… In Africa:
the reality of States nations, inherited colonialism with realities
clannish, tribal, has difficulty in functioning!
I have more the great respect for all the great universal religions and of
course that applies to the Islam which is a great universal religion. To
write some layers on a subject which in merit of the hundreds without
exhausting the subject, is a delicate exercise, perilous; where the risk to
be reducing, vague, awkward for lack of place, is real.
This day, it is the problems of the emergence of mobilities djihadists which
find in Africa a favorable ground which leads me to clarify certain points.
It is Blaise Pascal, a thinker French, Christian, who indicated: ” the
silence of infinite spaces frightens me…” It is obvious that the existence
of arid zones or arid, supporting a wandering or rural lifestyle, creates an
atmosphere which gives a major listening [with] the divine call, and with
the external regulations.
I knew two Moslem scholars: Mohamed ARKOUN, the large islamologist who
taught in Paris Sorbonne, which preached what it called Islamologie applied:
i.e. conscience for the Muslims to belong a historical destiny and to adapt
their history without external interference. At the time, in charge for a
political party of the dialog with the representatives of the religions,
interest, I took part in his made conference with Eveux, in the center
Thomas More within the Dominican Community Le Corbusier in April 1979. At
the time: I had excellent contacts with a certain number of Dominican
thinkers. In 1994, I tied a dialog with the Professor of Université
BADDRE-LAHNECHE, also senior registrar in nuclear medicine within the Lyons
anti-cancer center. It contributed, with the drafting of the part devoted to
Islam in my book: “Religions and company - which prospect for humanity”;
prefaced by Emile POULAT, then the large French sociologist of the
religions!
In the history of Islam: there are three fundamental terms:
- The khalifa = in Arabic who wants to say “vicar”; the caliphate is
the vicar or the lieutenant of the Prophet, ensuring the continuity of its
functions.
- The second term is that of Imam = or that which is placed in front of
the faithful ones to the Mosque to direct the prayer by indicating the
direction of Mekke.
- In third place: one speaks about Sultan to indicate that which
ensures the power the political and secular direction; this third term =
contrary to both others which have at the same time temporal and spiritual
responsibilities, aims primarily the exercise of a power which generally is
conquered by the force and makes use of the force to exert it.
It is this design of the violence which inspires, beyond their differences,
these groups djihadists. It is an ideology of legitimation which constitutes
a whole difference [with] a history account which is satisfied to transcribe
old texts without revealing the ideological dressings-up of them.
Then there is a historical reality which is that there was four successors
of the Prophet who reigned in Médine from 632 to 644.
Abu Bakr (632-634), Umar (634-644), Uthmân (644-656), Alî (656-661), and
that on these four successors: three died, assassinated. For a sociologist,
the assassination is a significant fact; for the theologist, it is
unobtrusive like an accident of the History, due to badly intentioneds
people who deviated from the ways of God; the orthodoxe literature presents
an ideal image of the first four caliphs, it does not provide any
comprehension socio-history of the events.
Contrary what certain thinkers estimate: there was an internal dispute in
Islam. Indeed, the first centuries of the Hegira saw emerging from the
disputes attacking even the official version of the Koranic corpus. Thus, it
was for example case of two cadis (judges) condemned by the Abbasid power to
4th and Xe centuries to have disputed certain readings of the Koranic
corpus.
It is necessary to also announce all the philosophical movement, carrying
critical spirit, and all these qualified movements of heretics, savagely
controlled or eliminated, as it was also in the Christian Church of the
time. The conditions of the power, on both sides, required it to some
extent.
However to leave the 12th century, and until 20th = the Eighties: these
protest movements in Islam rarefied until disappearing completely. It was
known as outside, that it was because Islam was dogmatic, that it did not
tolerate the free thought at all, etc What continued to be repeated and
alas: the business Salman Rushdie arrived at the worst moment. At the time,
the reactions caused by its book could not be differently!
It was a deep error to make appear this book then [: at this time, note],
taking into account the theoretical situation in the Moslem thought, and of
the more recent events show than the Muslims accept with difficulty or at
all a critical presentation of the Koran and Prophète Mohamed [: more known
under the name of French Mahomet, note].
However the responsibility for this report is partly external with Islam.
From the 12th century, much of rather essential things were modified. It
there initially have at the time of the crusades, the diversion of the large
economic and commercial currents to the profit of the Occident, therefore to
the detriment of Mediterranean Islam especially; and; in this situation, it
did not cease since then worsening. Already in the Seventies, it could be
read the two lighting works of LOMBARDIC Maurice: “Islam in its first size”,
and “Spaces and networks of the Early middle ages”. In the second place, and
especially, there was, with the Turks and the Mongols, a wandering and even
aristocratic pressure. The power califal was shaken. As a result, the
controlled rural world, but maintained with the variation, awoke, turning
over to its antiquated diagrams, always long-lived, with its manners, its
ancestral beliefs.
From which would a dispute from the Koranic corpus, a theological problem
come then interesting only the scientists? …
Thus as from the 12th century, without MARX or NIETSZCHE known as in Europe,
they were wholesale the return of rural Islam, i.e. to very old balances
where such questions could not arise.
The state even of the current societies still explains it to us, with since:
the capitalist model of the Market and the North-South accentuated imbalance
and the democratic model suggested, [which are] foreign with these designs,
and reinforce the maintenance with it.
It is under these conditions that all the problems of Moslem theology should
be reopened, in a cultural context extremely different the time from that of
traditional Islam and also from that which can offer to us what we call the
modern culture.
I cannot lengthen this contribution too long, however it would be necessary
to make a severe criticism of the concept of modernity; this because
modernity carts any sort of thing of which it would be necessary to make the
critical inventory before testing that Moslem theology does not adapt it.
© Guy CREQUIE
French writer with philosophical purpose
Blog: http://guycrequie.blogspot.com
To note, concerning this author:
Exit and extracted CD of Guy Créquie
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/search/guy%20crequie
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2013/07/06/sortie-du-cd-de-
guy-crequie.html
“The musical resumptions of air popular are not always happy. The quality of
the interpretation of the singer, Guy Créquie who is also poet, writer and
especially messenger of the culture of peace, brings an opposite
demonstration here. The professionalism of which it mentions in the
exploitation of the popular airs obviously shows a true control of the
musical direction and the rhythmic one.”
http://lecritoiredesmuses.hautetfort.com/archive/2013/07/15/my-destiny-cieli
to-5121963.html
“Poet, writer, musician, singer, Guy Créquie sing for peace and the human
rights. He proposes a whole varied range of musics and songs. It is
interesting to carry out for the amateur an analysis of his musical work in
order to make it possible this last to still appreciate it more.”
____________
Note
(1) Frederic LENOIR: “Cure of the world”; editions Beech, Paris, 2012.
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