[colombiamigra] Fwd: PRESS RELEASE - SPAIN: A step backward in the right to health care for all

  • From: anne gincel <annegincel@xxxxxxxxx>
  • To: colombiamigra@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Fri, 31 Aug 2012 10:33:50 -0500

---------- Forwarded message ----------
From: <nicola.flamigni@xxxxxxxxx>
Date: 2012/8/31
Subject: PRESS RELEASE - SPAIN: A step backward in the right to health care
for all
To: "Anne Gincel — Ecole de Sciences Humaines, Université de Rosario" <
annegincel@xxxxxxxxx>


     [image: PICUM — The Platform for International Cooperation on
Undocumented Migrants] <http://picum.org>

*Version française ci-dessous <#1397d4676d6b5eb3_francais>
**Versión en español a continuación <#1397d4676d6b5eb3_espanol>*

*
Brussels, 31 August 2012*
PRESS RELEASE Spain: A step backward in the right to health care for all


*On 20 April 2012, the Spanish government adopted the Royal Decree Act
16/2012 amending the Foreigners Act, which would deny access to essential
and preventive health care services for undocumented migrants. This new
law, which takes effect on 1 September 2012, will leave only emergency
care, maternity and child care accessible free of charge.*

Following criticisms by civil society, regional governments and medical
professionals, the Minister of Health, Ms. Ana Mato, decided that primary
health care services will be available to undocumented migrants on
condition that they adhere to a system of financial contribution similar to
private insurance amounting to a monthly fee of EUR 59.20 for those under
65 years of age and up to EUR 155.40 for those over that age. Such fees are
unaffordable for many irregular migrants.

Initially, the government had justified the adoption of the Royal Decree
Act because of the need to reduce public spending in the midst of a severe
economic crisis. However, the Minister of Health recently changed
position<http://www.heraldo.es/noticias/nacional/2012/08/29/mato_recuerda_que_quot_nadie_quedar_desatendido_quot_aunque_los_irregulares_pagaran_201924_305.html>and
stated that the new law is not motivated by economic reasons but is
about applying European regulations and the conclusions of the Court of
Auditors by ensuring “the principle of reciprocity” when Spaniards travel
abroad and “to curb health tourism”

The implementation of the Royal Decree will have serious implications,
violating Spain’s European and international human rights obligations. It
is foreseen that public health policy will be undermined by an increase in
government expenditure, as emergency care is more expensive than preventive
health care.

*The provision of health care is left to the autonomous regions. Catalonia,
Andalucía, Asturias, Canaries and the Basque country have announced they
will not apply the law.* Other regions have announced they will try to find
ways to continue to provide care to undocumented migrants.

*Through joint initiatives
<http://picum.org/en/news/picum-news/35442/>*,*coalitions of NGOs
have opposed the
amendment<http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/08/30/paisvasco/1346324616_367208.html>
*, stating the additional burden on civil society organizations. Some
organizations have also stated that the Royal Decree will further exclude
undocumented migrants from
society<http://www.diariodejerez.es/article/provincia/1341934/apdha/excluir/inmigrante/irregular/la/sanidad/es/racista/e/inhumano.html>and
encourage a culture of discrimination and exclusion by reinforcing
socio-economic inequalities.

*Medical professionals have voiced their
objections<http://www.medicosdelmundo.org/derechoacurar/#.UEBs99biboE>,
stating that the new law will violate their professional code of conduct*,
as they have taken oaths to provide medical assistance to those who need it.

Deploring the situation,* Michele LeVoy, PICUM Director, stated that
“especially
in time of crisis, the protection and defence of human rights means
protecting and upholding the fundamental values on which European society
is founded. A regression of fundamental rights can never be justified”. *

On the day before this big step backward in the right to health care for
all, we want to reaffirm our strong condemnation of this policy change and
our support to the Spanish NGOs and health care professionals who are
opposing it.

*PICUM calls for health care to be once again accessible to all without
discrimination and regardless of one’s immigration status. The right to
health is universal and fundamental as upheld by European and international
human rights laws and must be preserved to ensure the well-being of all
those residing in Europe, with or without regular residence status. *

To reinforce its position, PICUM has also signed a press release published
by eleven Spanish NGOs. You can read it
here<http://picum.org/picum.org/uploads/attachement/Joint%20Press%20Release%20-%20Nota%20de%20prensa%20sanidad%2031-08-12.pdf>(only
available in Spanish)



*For more information, please contact**: Nicola Flamigni, Communications
Officer
Tel: +32 2 210 17 80, Email: **nicola@xxxxxxxxx* <nicola@xxxxxxxxx>



*---------------------------------------
-------FRANCAIS-----------------------------------------------*

*Bruxelles, 31 août 2012*
COMMUNIQUE DE PRESSE Espagne: Un pas en arrière pour le droit à la santé
pour tous



*Le 20 avril 2012, le gouvernement espagnol a adopté l’arrêté 16/2012
modifiant la loi sur les étrangers qui refuse l'accès aux services de soins
essentiels et préventifs pour les migrants sans-papiers. Cette nouvelle
loi, qui entrera en vigueur le 1er septembre 2012, ne donnera l’accès
gratuit qu’aux soins d'urgence, de maternité et pédiatriques.*

Suite aux critiques de la société civile, les gouvernements régionaux et
professionnels de la santé, la ministre de la Santé, Mme Ana Mato, a décidé
que les services de soins de santé primaires seraient disponibles pour les
migrants en situation irrégulière, à condition qu'ils adhèrent à un système
de contribution financière similaire à une assurance privée à un tarif
mensuel de EUR 59,20 pour les moins de 65 ans et jusqu'à EUR 155,40 pour
les personnes plus âgées. Ces frais sont inabordables pour de nombreux
migrants en situation irrégulière.

Initialement, le gouvernement avait justifié l'adoption de l’arrêté royal
en raison de la nécessité de réduire les dépenses publiques en plein crise
économique. Toutefois, le ministre de la santé a récemment changé de
position<http://www.heraldo.es/noticias/nacional/2012/08/29/mato_recuerda_que_quot_nadie_quedar_desatendido_quot_aunque_los_irregulares_pagaran_201924_305.html>et
a déclaré que la nouvelle loi n'est pas motivée par des raisons
économiques mais afin d’appliquer la réglementation européenne et les
conclusions de la Cour des comptes pour assurer le respect du « principe de
réciprocité » quand les Espagnols voyagent à l'étranger et pour « combattre
le tourisme médical »

La mise en œuvre de l'arrêté royal aura des conséquences graves telles que
la violation des obligations internationales et européennes de l'Espagne
relatifs aux droits. Il est prévu que la politique de santé publique sera
compromise suite à une augmentation des dépenses publiques, car les soins
d'urgence sont plus coûteux que les soins de santé préventifs.

*La prestation de soins de santé fait partie des pouvoirs des régions
autonomes. Ainsi, l’Asturies la Catalogne, l’Andalousie, les Canaries, et
le pays Basque ont annoncé qu'ils n'appliqueront pas la loi.* D'autres
régions ont annoncé qu'ils vont essayer de trouver des moyens de continuer
à fournir des soins aux migrants sans-papiers.

*Au travers d’initiatives conjointes<http://picum.org/en/news/picum-news/35442/>
*, des coalitions d’ONG se sont opposées à l’amendement de la
loi<http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/08/30/paisvasco/1346324616_367208.html>,
notant le fardeau supplémentaire qui serait mis sur les organisations de la
société civile. Certaines organisations ont aussi déclarés que l’arrêté
royal exclura d’avantages les migrants sans-papiers de la
société<http://www.diariodejerez.es/article/provincia/1341934/apdha/excluir/inmigrante/irregular/la/sanidad/es/racista/e/inhumano.html>et
encouragera une culture de discrimination et d'exclusion en renforçant
les inégalités socio-économiques.

Des professionnels de la santé ont fait part de leurs
objections<http://www.medicosdelmundo.org/derechoacurar/#.UEBs99biboE>,
affirmant que la nouvelle loi va porter atteinte à leur code de déontologie
ayant presté serment d'apporter une assistance médicale aux personnes qui
en ont besoin.

Déplorant la situation, *Michele LeVoy, la Directrice de PICUM, a déclaré
que « surtout en temps de crise, la protection et la défense des droits de
l'homme signifie protéger et défendre les valeurs fondamentales sur
lesquelles est fondée la société européenne. Une régression des droits
fondamentaux ne peut jamais être justifié ».*

A la veille du grand pas en arrière grand pour le droit aux soins de santé
pour tous, nous voulons réaffirmer notre ferme condamnation de ce
changement de politique et démontrer notre soutien aux ONG espagnoles et
les professionnels de la santé qui s’y sont opposés.

*PICUM appelle à ce que les soins de santé soient à nouveau accessible à
tous sans discrimination et indépendamment du statut de migration de la
personne. Le droit à la santé est universel et fondamental comme maintenu
par les lois européennes et internationales relatifs aux droits humains et
doit être préservé pour assurer le bien-être de tous ceux qui résident en
Europe, avec ou sans statut de séjour régulier.*

Afin de renforcer sa position, PICUM a également signé un communiqué de
presse publié par onze ONG espagnoles. Vous pouvez le lire
ici<http://picum.org/picum.org/uploads/attachement/Joint%20Press%20Release%20-%20Nota%20de%20prensa%20sanidad%2031-08-12.pdf>
.



*Pour plus d’informations, merci de contacter: Nicola Flamigni, Chargé de
Communication*
*Tel: +32 2 210 17 80, Email: nicola@xxxxxxxxx*



*---------------------------------------
--------ESPANOL-----------------------------------------------*

*Bruselas, 31 de agosto de 2012*
COMUNICADO DE PRENSA España: Un paso atrás en el derecho a la salud para
todos



*El 20 de abril de 2012, el Gobierno español aprobó el Real Decreto Ley
16/2012 que modifica la Ley de extranjería, que negaría el acceso a los
servicios esenciales y preventivos para la salud de los migrantes
indocumentados. Esta nueva ley, que entrará en vigor el 1 de septiembre de
2012, solamente dejará a la atención de emergencia, la maternidad y el
cuidado infantil accesible de forma gratuita.*

A raíz de las críticas de la sociedad civil, los gobiernos regionales y
profesionales de la medicina, la ministra de Sanidad, Ana Mato, decidió que
los servicios de atención primaria de salud estarán a disposición de los
migrantes irregulares, a condición de que se adhieran a un sistema de
contribución financiera similar a un seguro privado por valor a una cuota
mensual de 59,20 euros para los menores de 65 años de edad y de hasta
155,40 euros para los mayores de esa edad. Estas cuotas son inasequibles
para muchos migrantes irregulares.

Inicialmente, el gobierno había justificado la adopción del Real Decreto
por la necesidad de reducir el gasto público en medio de una severa crisis
económica. Sin embargo, el ministro de Salud recientemente cambió de
posición<http://www.heraldo.es/noticias/nacional/2012/08/29/mato_recuerda_que_quot_nadie_quedar_desatendido_quot_aunque_los_irregulares_pagaran_201924_305.html>y
afirmó que la nueva ley no está motivada por razones económicas, pero
se
trata de la aplicación de la normativa europea y las conclusiones del
Tribunal de Cuentas, al asegurar "el principio de reciprocidad" cuando los
españoles viajan al extranjero y "frenar el turismo de salud"

La aplicación del Real Decreto tendrá consecuencias graves, debido europeos
e internacionales de España en materia de derechos humanos. Se prevé que la
política de salud pública se verá afectada por un aumento del gasto
público, como la atención de emergencia es más costosa que el cuidado
preventivo de la salud.

*La prestación de la asistencia sanitaria se deja a las comunidades
autónomas. Asturias Cataluña, Andalucía, Canarias, y el País Vasco han
anunciado que no aplicarán la ley.* Otras regiones han anunciado que van a
tratar de encontrar la manera de seguir aportando ayuda médica a los
migrantes irregulares.

*A través de iniciativas conjuntas<http://picum.org/en/news/picum-news/35442/>
*, las coaliciones de organizaciones no gubernamentales se han opuesto a la
enmienda<http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/08/30/paisvasco/1346324616_367208.html>,
indicando la carga adicional para las organizaciones de la sociedad civil.
Algunas organizaciones también han declarado que el Real Decreto seguirá a
excluir a los migrantes indocumentados de la
sociedad<http://www.diariodejerez.es/article/provincia/1341934/apdha/excluir/inmigrante/irregular/la/sanidad/es/racista/e/inhumano.html>y
fomentar una cultura de discriminación y exclusión mediante el
refuerzo
de las desigualdades socioeconómicas.

*Los profesionales médicos han expresado sus
objeciones<http://www.medicosdelmundo.org/derechoacurar/#.UEBs99biboE>,
*señalando que la nueva ley viola el código de conducta profesional, ya que
han tomado juramento a prestar asistencia médica a las personas que lo
necesitan.

Lamentando la situación, *Michele LeVoy, directora de PICUM, afirmó
que"especialmente en tiempos de crisis, la protección y defensa de los
derechos humanos significa la protección y la defensa de los valores
fundamentales en los que esta basada la sociedad europea. Una regresión de
los derechos fundamentales nunca se pueden justificar".*

El día antes de este paso atrás importante en el derecho a la atención
sanitaria para todos, queremos reafirmar nuestra firme condena de este
cambio de política y nuestro apoyo a las ONG españolas y profesionales de
la salud que se le oponen.

*PICUM llama la atención de salud a ser una vez más accesible a todos, sin
discriminación e independientemente del estatus migratorio de uno. El
derecho a la salud es universal y fundamental confirmado por las leyes
humanas europeas e internacionales de derechos humanos y debe ser
preservado para garantizar el bienestar de todos los residentes en Europa,
con o sin permiso de residencia regular.*

Para reforzar su posición, PICUM también ha firmado un comunicado de prensa
publicado por once ONG españolas. Puede leerlo
aquí.<http://picum.org/picum.org/uploads/attachement/Joint%20Press%20Release%20-%20Nota%20de%20prensa%20sanidad%2031-08-12.pdf>

*
Para obtener más información, póngase en contacto con: Nicola Flamigni,
Oficial de Comunicaciones
**Tel: +32 2 210 17 80, Email: nicola@xxxxxxxxx*

PICUM is a non-governmental organisation (NGO) that aims to promote respect
for the human rights of undocumented migrants within Europe.

PICUM's bulletin is currently the only information source dedicated to
exclusively reporting on the situation of undocumented migrants in Europe.

Sign up <http://picum.org/en/sign-up-for-the-newsletters/> for PICUM
bulletin and follow us at [image:
Facebook]<http://www.facebook.com/picum.org> [image:
Twitter] <http://www.twitter.com/PICUM_Post>

*CONTACT US*
Rue du Congrès/Congresstraat 37-41, post box 5
1000 Brussels — Belgium
Google 
Map<http://maps.google.be/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Congresstraat,+37-41+1000+Brussel&aq=t&sll=50.805935,4.432983&sspn=5.499756,8.734131&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+du+Congr%C3%A8s+37,+1000+Bruxelles&z=16>

Tel: +32 (0)2 210 17 80
Fax: +32 (0)2 210 17 89
E-mail: info@xxxxxxxxx
Website: www.picum.org



-- 
Anne Gincel Collazos
Coordinadora del Programa de sociología
Escuela de Ciencias Humanas
Oficina 502, edificio Santa fé
Universidad del Rosario
Bogotá-Colombia
tel: +57.1.341 40 06 ext.203
Horario de atención a estudiantes: Lunes 2-4pm y Jueves 2-4pm

Other related posts:

  • » [colombiamigra] Fwd: PRESS RELEASE - SPAIN: A step backward in the right to health care for all - anne gincel