Salsmann a *écrit : > > Alain MICHON avait organisé pour l'ENSBA dans le cadre de ses > interventions une rencontre/cours autour de MAX avec D. HABAULT > (CIDMA). alain michon répond le stage de 3 jours avait été organisé à l'ensb-a en 2001 dans le cadre d'une présentation du logiciel Max, ce stage a été suivi d'un cours d'initiation Max/Msp de 3h par semaine de Nov à juin 2001 : 8 étudiants ont suivi ce cours, 4 projets ont vu le jour, dont deux diplômes cette année. Ce résultat a été jugé ?no rentable? par notre direction et nous n'avons pu réitérer cette expérience dans des conditions acceptables. La base Son souhaite partager la formation de Max/msp avec les autres bases (infographie, photos,bois, métal, vidéo, etc.), ce qui entraîne une remise en question de nos enseignements dédiés (son, vidéo, info ...) et implique un enseignement élargie, plus collectif où chaque spécificité est mise au service d?un projet commun Personnellement je me suis orienté cette année vers un atelier d'initiation à la production d'événements sonores et visuels ?lo Tech? privilégiant le geste sonore à toutes autres formes d'outils de production. Par geste sonore , ?j'entends? la manipulations d'objets sonnants et les jeux percussifs et harmoniques de la voix. Le corps est accessible dans l'instant et les exercices autour du geste et de la voix révèlent très vite des enjeux spatio-temporels (attaque, durée, silence entre les événements, rythmicité, événements accidentels, interaction ) ; autant de paramètres qui une fois mémorisés par le corps seront réintroduits avec d?autant plus de facilité dans nos logiciels d?exploitation de données informatiques. L?espace-temps, le silence entre les actes sont les paramètres qui conditionnent mon approche dans l?organisation des éléments sonores visuels et gestuels. Ce stage s?est déroulé en 8 séances de 4h (une production sonore a été réalisée à la fin de chaque séance) les étudiants ont performés à 3 reprise une suite d'exercices pendant les portes ouvertes 2002. La deuxième partie du stage est audio numérique, c'est une reprise des mêmes exercices mais au travers des outils et algorithmes informatiques dédié à l'audio. La troisième partie est la mise en jeu des éléments collectés (sonores et visuels) dans divers procédés de représentation (mise en scène, performance, site web, Cd-Rom etc.), cette partie impose évidemment une collaboration des enseignants sur les mêmes projets. En regard de cette expérience, je peux proposer dans le cadre des ateliers du cedar quelques séances de productions sonores qui pourraient devenir un fond, une banque de données recyclable à volonté et remise en jeu dans les divers programmes du MEMEX. j'ai demandé une mission auprès de notre direction qui est resté sans réponses jusqu'à aujourd?hui, je confirme néanmoins ma participation (les dates du 18 au 22 me conviennent personnellement) Avant de finir une petite citation de H.Geobbels ? compositeur- ?" L?espace de représentation est un vide qui rêve d?être comblé, mais il est surtout une porte spatiotemporelle ouverte pour l?imaginaire, mais pour s?affirmer dans l?indifférence de l?espace urbain ou domestique, il doit être vu. Or cet espace particulier est en même temps, signe et page blanche : signe, il indique la rupture dans le continuum spatiotemporel, page blanche, il s?offre aux aménagements scénique et aux projections de l?immaginaire "? bien à vous Alain Michon Co-responsable Base Son ensb-a