Bonjour, Vous trouverez, pour votre information, en PJ la version en langue française de ma contribution relative à la paix adressée pour le congrès CUPHI III « congrès international des auteurs, poètes et artistes de langue castillane » qui s’est tenu à Los Angeles du 7 au 12 juillet 2014 Egalement ci-dessous, je joins la pré traduction en langue castillane. Si vous souhaitez le publier sur un blog, ou dans une revue, ou dans un ouvrage collectif de paix, SVP, me le signaler pour respecter mon Copyright. Vous recevrez ultérieurement l’autre contribution relative à « enjeux pour la philosophie au XXI e siècle. » Après avoir publié 24 ouvrages entre 1980 et 2013 = 10 recueils poétiques et 14 essais de société en France, et des contributions dans des ouvrages collectifs internationaux, présentement, sauf demande, je ne cherche plus à publier des livres, d’où mes envois gracieux, ceci, tout en conservant mon copyright. Présentement, et pour quelque temps encore ;je réserve ma priorité aux enregistrements et prestations vocales. Bonne lecture. Cordialement à vous. Guy CREQUIE Hello, You will find, for your information, in PJ the version in French language of my contribution relating to the peace addressed for congress CUPHI III “international congress of the authors, poets and artists of language Castilian” which was held in Los Angeles from July 7th to July 12th, 2014 Also below I unite the pre translation in language Castilian. If you wish to publish it on a blog, or in a review, or a collective work of peace, PLEASE, to announce it to me to respect my Copyright. You will receive later on the other contribution relative to “challenges for philosophy to the XXI E century. ” After having published 24 works between 1980 and 2013 = 10 poetic collections and 14 tests of company in France, and the contributions in international collective works, at present, except request, I do not seek any more to publish books, from where my gracious sendings, this, while preserving my copyright. At Present, and for some time still;I reserve my priority with the recordings and vocal services. Good reading. Cordially with you. Guy CREQUIE LA PAIX NE S’ATTEND PAS ELLE SE DECIDE ! (Pour une conception et une pratique citoyenne de la paix). En premier lieu, c’est avec émotion et reconnaissance que je m’exprime devant vous. La France a des liens historiques avec l’Amérique. La révolution américaine précéda la grande révolution française. Des compatriotes comme LA FAYETTE et RECHAMBEAU y apportèrent leur contribution. Un autre français : Alexis de TOCQUEVILLE analysa la démocratie représentative américaine et certaines de ses prédictions au-delà d’erreurs ou d’oublis liés au contexte d’alors, conservent une actualité brulante. Après la première guerre mondiale où ils participèrent au combat, les Etats Unis d’Amérique apporteront leur contribution pour le retour de la paix et l’éradication du fascisme lors de la seconde guerre mondiale, et leur apport lors du débarquement en Normandie en Juin 1944 fût l’un des évènements décisifs de la victoire à venir. En premier lieu, je tiens à m’excuser de ne pas m’exprimer directement dans votre belle langue castillane, comme je ne le peux en langue anglaise. J’ai connu pour l’essentiel, une enfance et une adolescence privées de l’essentiel de la vision. Bien plus tard, par le syndicalisme, je me suis socialisé. J’ai découvert certaines connaissances, et c’est de 38 à 45 ans, que je suis passé du niveau élémentaire (CEP) au 3ème cycle universitaire, puis à des distinctions et reconnaissances nationales et internationales. Cependant, je n’ai pas pu ou pas su ensuite, trouver le temps d’apprendre une ou deux langues autre que ma langue maternelle. Lors de mon parcours universitaire, les présidents d’universités et des Instituts d’Etudes Politiques de Paris et Grenoble, compte tenu de ma spécificité, me dispensèrent de l’apprentissage obligatoire d’une seconde langue. Peut-être alors, fusse une erreur ! Je vais donc vous parler avec ce que mon esprit recèle, et avec l’empathie de mon cœur. La phrase qui résume toute l’ambition de votre congrès est celle du mahatma GANDHI : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » Cette profonde interpellation renvoie à la recherche intérieure, à la transformation, ce que le bouddhiste et essayiste japonais Daisaku IKEDA appelle « la révolution humaine ». Cependant celle-ci est liée à une biographie. A la naissance, nous disposons tous de conditions psychobiologiques qui sont des conditions de possibilité, mais ensuite nous sommes modelés par nos rapports sociaux objectifs, notre histoire individuelle et collective. L’éducation parentale, le système scolaire, l’expérience de la vie professionnelle, la place et l’engagement dans la vie de la cité, celle associative, publique et politique, contribuent à façonner notre identité et nos perceptions et agissements. En matière de paix comme cela peut l’être pour d’autres engagements, sans doute pouvons-nous réfléchir à toutes les incidences du terme de résilience. Comme l’a écrit Monsieur Daisaku IKEDA, lors de sa proposition annuelle pour la paix, adressée le 26 janvier 2014 à Ban KII MOON, secrétaire général de l’ONU : « la résilience est bien sûr un terme qui trouve son origine dans les sciences physiques. » Il décrit l’élasticité ou l’aptitude d’un matériau à revenir à son état originel après avoir été soumis à une pression extérieure. Par analogie, la résilience a fini par être utilisée dans les domaines les plus divers pour exprimer la capacité des sociétés à se relever de chocs graves, notamment la destruction de l’environnement, ou les crises économiques. Cependant, comme l’exprime le chercheur et militant pour la paix, le Professeur Kevin P.CLEMENTS, il ne suffit pas de réagir après les évènements comme c’est souvent le cas en matière de désastres, il est nécessaire de transformer les fondements mêmes de la société, pour évoluer d’une culture de guerre vers une culture paix comme nous y appellent les Nations Unies. La paix ne s’attend pas, elle se conquiert car si l’être humain peut être facilement un loup pour l’homme comme l’a exprimé le philosophe HOBBES, il dispose aussi du pouvoir de se transformer. Le combat pour la paix est chose difficile et permanent. Les grandes religions universelles et de grands philosophes y ont consacré des prescriptions, articles, et cependant encore au XXIè siècle, notre planète est sous la menace de destruction et avec l’arme nucléaire, elle peut être entièrement anéantie. Pourtant, du centre de recherches de Boston en Amérique, au professeur GALTUNG et sa proposition du dépassement par la créativité, à la démarche ABC du chercheur russe Léo SEMESHKO, partagée et développée par un certain nombre d’entre vous, il ne manque pas de compétences et de regards passionnés pour œuvrer à la paix. Bien entendu, c’est une des responsabilités de l’ONU dont je reparlerai. Il existe une association mondiale des Maires pour la paix, de multiples ONG ou associations de promotion de la paix et de l’harmonie. Le pasteur Martin LUTHER KING, l’a exprimé de façon remarquable à propos de la dignité humaine lorsqu’il a déclaré : « que nous sommes tous pris dans un réseau inévitable de réciprocité, liés par un destin commun …… nous sommes faits pour vivre ensemble …. » Lors de catastrophes naturelles, il existe des élans de solidarité. Ainsi, par exemple, l’écrivaine Rebecca SOLNIT a écrit : « les constellations de solidarité, d’altruisme et d’improvisation, se trouvent en la plupart de nous, et réapparaissent dans ces moments - là. Les gens savent quoi faire en cas de catastrophe. Alors pourquoi ce sentiment est-il si difficile à propos de la guerre, des conflits ethniques et religieux ! Comme l’a indiqué Helen CLARK, administratrice du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) : « si les sept milliards de personnes dans le monde travaillaient ensemble à trouver des solutions à nos problèmes communs, quelle différence cela ferait. » En tant qu’héritier de la pensée de GANDHI, le pasteur Martin LUTHER KING déclara : que les trois plus grands obstacles à la conquête de la liberté, n’étaient pas des attaques directes de racistes, mais des gens qui préfèrent l’ordre à la justice, le silence consternant des gens de bien et l’inertie de ceux qui acceptent leur sort. Le regretté Nelson MANDELA disparu en début d’année a compris que l’éducation détient la clef de l’avenir non seulement d’une nation particulière mais même de l’humanité dans son ensemble. Il réussit à endurer 27 années d’incarcération parce qu’il a continué à s’éduquer, en nourrissant le grand rêve d’apaiser les conflits et la haine entre Blancs et Noirs, de créer une société de paix et de coexistence pour tous. Dans sa cellule il a écrit : « ce ne sont que ma chair et mes os qui sont coincés derrière les murs épais. Sinon je conserve mes opinions cosmopolites ; mes pensées sont aussi libres que le vol du faucon. Ce qui ouvre tous mes rêves c’est la sagesse collective de l’humanité. » Alors comment faire ? Cela débute dès l’enfance dans le système scolaire. En règle générale, l’apprentissage du savoir dans le système scolaire est basé sur la capacité des meilleurs élèves de s’approprier le programme prévu dans telle classe selon la norme sociale attendue. Je ne vous parlerai pas de la situation d’enfants handicapés, où parfois le verdict est terrible qui peut d’ores et déjà nourrir les frustrations, les rancœurs, les peurs et les rejets. Quasi aveugle durant mon enfance, j’entendais cependant ce qui se disait : « pauvre gosse, pourquoi Dieu accepte cela, il sera handicapé et à la charge de la société durant toute son existence ? Ne voudrait-il pas mourir plutôt que d’être ainsi ? Pauvres parents ! » J’étais condamné ! Cependant j’ai eu alors la chance dans les années 50 d’avoir pour praticien, l’un des meilleurs spécialistes au monde, lequel durant une dizaine ou douzaine d’années, me fit gagner un demi dixième de vision chaque année. Lors de ma vie professionnelle, détaché durant quatre années dans une fondation créée par la grande ville française de Lyon, avec la participation de 23 grandes entreprises, des ministères de la culture, de l’éducation nationale, de l’intérieur, j’ai eu en formation 350 enseignants et enseignantes, de qui j’entendais parler de leurs élèves. Par exemple : celui-ci est faible en expression orale, il ne comprend rien au calcul, il n’arrive pas à écrire convenablement, il est dissipé, il n’écoute rien etc. Alors j’ai utilisé un jeu de communication (ci-joint) à l’aide de figurines magnétiques sur un support et j’ai fait jouer les enseignants. Il y avait deux possibilités : - Soit, un stimuli tentait de faire réaliser une figure à l’aide d’un modèle sur une fiche déjà établi, - Soit, il créait lui-même sa figure, et il l’exposait à ses collègues pour leur faire réaliser. Et là ; oh surprise ! Nombre d’enseignants qui s’estimaient des pédagogues hors pairs n’arrivaient pas à se faire comprendre, et à faire réaliser la figure choisie par leurs collègues. Ceci, car chacune, chacun, en fonction de son histoire a ses préférences cérébrales selon qu’il est plus à l’aise dans l’hémisphère droit ou gauche du cerveau. Dans l’expression du stimuli, il convient donc de diversifier les modes d’énoncé : ceux logiques, ceux plus conceptuels, avec des exemples, comparaisons, métaphores, etc. Ensuite, dès l’école et souvent reproduit par la famille, selon le sexe de l’enfant, d’emblée il lui est proposé tel ou tel jeu : souvent la bataille, les billes, les boules pour les garçons …. La marelle, colin-maillard, la poupée…. pour les filles. Certes et c’est bien ainsi : l’humanité est composée de deux sexes, c’est une différence, une richesse inévitable. Que cette différence prédispose parfois à des désirs et goûts différents = sans doute ! Mais pourquoi arbitrairement sélectionner, séparer, diviser, c’est déjà un prélude à ce qui peut être ultérieurement des tentatives de domination. Comme et hélas, il a existé des théories de race supérieure ou inférieure et ce, basées sur l’ethnie, la couleur de la peau, l’apparence des cheveux … ceci, alors que nous appartenons toutes et tous, à la réalité de l’homo sapiens. La réussite scolaire et l’appartenance à un groupe social, favorisent ce qui est appelé les élites dirigeantes et dans nos sociétés même le système appelé la démocratie, ne coïncide pas réellement avec le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Fréquemment, des candidats aux élections, proposent un programme à leurs électeurs qu’ils oublient allègrement une fois élus, en invoquant les circonstances. Pire, parfois les gouvernements organisent des référendums comme ce fut le cas pour la Constitution Européenne en 2005, et même si le peuple vote contre, ensuite, ils font adopter leur projet par les assemblées. Autre exemple de démocratie falsifiée : en mai 2014, les Européens ont voté pour le renouvellement des députés européens, ceci alors qu’une majorité d’entre eux ignore quel est le fonctionnement et quelles sont les compétences du gouvernement européen. Alors, que le monde est de plus en plus interpénétré, mondialisé, que l’information doit avoir des vertus pédagogiques et d’élévation de la conscience citoyenne, le plus souvent, les médias lorsqu’ils n’obéissent pas directement au pouvoir, proposent pour l’audimat, la détente, des émissions qui abaissent le niveau culturel, maintiennent les auditeurs, téléspectateurs sur les aspects légers, frivoles, utopiques ou dans l’illusion, en proposant des soirées appelées de télé-réalité ou d’évasion. Il est certes proposé de nouvelles technologies de l’information et de la communication comme internet, les réseaux sociaux, les téléphones portables et tablettes …. Certes, ces moyens gigantesques permettent de communiquer rapidement sur toute la planète. Ainsi lors de ce qui a été appelé les révolutions arabes, la mobilisation sur Facebook a mis en mouvement des dizaines de millions de personnes. Cependant, ces mêmes personnes s’expriment en relation avec leur niveau de conscience, leurs connaissances. Ainsi, les mêmes qui ont manifesté ont cependant choisi ENNAHDA en Tunisie ou les Frères Musulmans en Egypte. L’inégalité d’accès au numérique, le décalage de richesse entre les pays dits du nord et ceux du sud malgré le développement de pays dits émergents, bref, la pauvreté véritable atteinte aux droits de l’homme comme l’indique l’UNESCO, facilite l’emprise de terroristes sur les jeunes consciences à l’exemple de djihadistes parfois très jeunes, qui vont se faire tuer en Syrie ou qui seront tentés de déposer des bombes ou de faire des attentats lors de leur retour dans leur pays d’origine. Que faire ? Entre 2013 et 2016, le calendrier international d’initiatives émanant de l’ONU ou d’autres Institutions pourrait permettre d’associer les peuples à leur réalisation. Qu’il s’agisse de la paix (dont le désarmement nucléaire), de la protection de l’environnement, de l’éducation aux droits humains, il est prévu toute une série d’initiatives. Or et hélas, de par le monde la plupart des citoyennes et citoyens n’en sauront rien ou en connaitront des bribes d’informations tronquées, voire dévoyées. Si l’espoir est une arme puissante quand il ne reste plus rien d’autre, comme l’indiquait Nelson MANDELA, encore faut-il engendrer et nourrir l’espoir ! - En août 2013, l’ONU a lancé une plateforme en ligne en direction des jeunes, ainsi que le développement de mesures similaires pour faire entendre la voix des jeunes de tous les pays du monde. Qui d’entre vous en a entendu parler ? - En mars 2013, la conférence internationale sur le changement climatique et la sécurité qui s’est tenue à SEOUL en Corée, a fait remarquer qu’au moins 110 pays du monde, estiment que les effets du changement climatique représentent un enjeu majeur pour la sécurité mondiale. Depuis, où est passée l’information ? - En mars 2014, la conférence sur l’impact humanitaire des armes nucléaires s’est tenue à OSLO, Norvège. C’était la première en près de 70 ans soit depuis le début de l’ère nucléaire que la Communauté Internationale a cherché à réévaluer ces armes selon une perspective humanitaire. Comme l’avait déjà signalé l’ancien président de l’URSS, Mikhaïl GORBATCHEV, prix Nobel de la paix après les incidents de Tchernobyl : « si nous avons été incapables de faire face aux radiations d’un seul réacteur nucléaire, comment serait-il possible d’endiguer la contamination radioactive provoquée par des détonations nucléaires dans toute l’Union Soviétique, les Etats Unis, le Japon. » Cette conférence d’Oslo visait à établir une évaluation scientifique de cet impact. Parmi les conclusions importantes, il a été réaffirmé : « qu’aucun état ou organe international, ne pouvait à lui seul, répondre de manière adéquate à une urgence humanitaire causée par une détonation d’arme nucléaire, ni apporter l’assistance suffisante aux victimes. » Dans le discours qu’il a prononcé en Juin 2013 à BERLIN, le président des Etats Unis : Barak OBAMA, a résumé la situation en ces termes : « s’il est vrai, que nous ne vivons plus dans la peur de l’annihilation mondiale tant que les armes existent, nous ne sommes pas véritablement en sûreté. » A cet égard, la période allant de février 2014, où se tient au Mexique la deuxième Conférence sur l’impact humanitaires des armes nucléaires jusqu’au 70ème anniversaire des bombardements atomiques d’ HIROSHIMA et de NAGASAKI, en août 2015, revêtira une importance capitale. Lorsqu’ EINSTEIN s’exclamait qu’il n’est pas possible de démontrer logiquement qu’il n’est pas bon de détruire l’humanité, il ne faisait pas l’apologie de l’apocalypse nucléaire. Il constatait seulement, et son ton était à l’évidence tragique, que la raison logique est incapable de fonder nos certitudes morales. Nous savons tous, qu’il n’est pas bon pour l’humanité toute entière, qu’elle périsse dans une guerre mondiale, seulement, ce n’est pas la raison logique qui nous l’apprend et qui peut le démontrer. Il y a un écart, entre les énoncés descriptifs qui disent ce qui est, et les énoncés prescriptifs, qui disent ce qui doit être ; En termes philosophiques, on dira que le devoir être, ne saurait être déduit de l’être. Entre l’être et la valeur, le fait et la norme, il peut y avoir séparation de plan, donc, il faut une éducation de la conscience. La France a été officiellement désignée, pays hôte de la Conférence Climat en 2015 = conférence qui se tiendra près de Paris au Bourget et qui se déroulera entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015. A cette date doit être conclu le grand accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et tout le monde sait : que de grands pays comme la Chine et les Etats unis, figurent parmi les principaux pollueurs. L’accord espéré doit théoriquement entrer en vigueur en 2020. Il ambitionnerait de réduire le réchauffement à 2° centigrade par rapport à l’air préindustriel. Actuellement les émissions sont à la hausse, et mettent le monde sur la trajectoire d’un réchauffement de près de 4° centigrade, lequel s’il se réalisait, entrainerait la disparition d’iles comme les Maldives, conduirait, à cause de la sécheresse dans certaines zones, à des exodes de populations incontrôlés, favoriserait des tensions voire des affrontements, sans parler de la disparition de la banquise et ses conséquences ou comme le désastre de la déforestation en Amazonie. Je poursuis mon énumération : en 2015, doivent se tenir à Genève, les délibérations de la Conférence d’examen du Traité de non-prolifération, et cette Conférence dressera un bilan et envisagera les prochaines mesures à prendre en vue de l’application intégrale de l’article VI. Un nouveau sommet du G8 prévu en 2016 doit se tenir au Japon. Alors, certes présentement, vous pouvez penser : Guy CREQUIE décrit beaucoup de phénomènes et de manifestations, mais que propose-t-il pour améliorer la situation ? Outre ce que j’ai exprimé sur le fonctionnement éducatif, et en sachant avec humilité que tout ce qui touche à la paix passe par des confrontations collectives, je soumets quelques propositions. Doit-on désespérer de l’humanité ? Dans un dialogue avec Monsieur IKEDA publié à TOKYO en 2009, le chercheur hindou, Neelakanta RADHAKRISHNAN, spécialisé sur les recherches de la vie et les idées du Mahatma GANDHI, a déclaré : « intérieurement ASHOKA s’est transformé. De tyran redouté, il est devenu souverain pacifique. GANDHI voyait un ASHOKA dans chaque être humain ; chacun d’eux étant donc capable de la même métamorphose ». Alors, restons dans notre monde contemporain, et par exemple, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a décidé de s’intéresser de façon toute particulière, aux professionnels des médias et aux journalistes, dans la troisième phase du programme mondial en faveur de l‘éducation aux droits de l’homme (2015-2019). L’accent sera mis sur l’éducation et la formation dans les domaines de l’égalité et de la non- discrimination, ceci pour lutter contre les stéréotypes, les idéologies de légitimation et la violence, et de promouvoir le respect de la diversité. La question est : comment les états vont s’acquitter de cette décision en invitant leurs médias dans le respect de leur indépendance, à s’y employer, et à aviser leurs publics de cette décision en suscitant la diversité des contributions sur des domaines variés. En septembre 2014, un processus de négociations intergouvernementales débute, et un sommet prévu en septembre 2015 doit adopter un nouvel ensemble d’objectifs de développement sous le nom : ODD (objectifs du développement durable). Dans sa proposition pour la paix du 26 janvier 2014, Monsieur IKEDA, président de l’organisation bouddhiste SGI, a suggéré que les objectifs liés à la transition vers une société zéro déchet, à la prévention et à l’atténuation des risques de catastrophes naturelles, aux droits humains, soient intégrés dans les ODD . Mais comment intégrer les citoyennes et les citoyens dès le plus jeune âge ? Eh bien, il pourrait être, que les objectifs en lien avec l’éducation y figurent également, permettant au plan universel, aux classes du primaire et du secondaire, à éradiquer les disparités entre les deux sexes à tous les niveaux, et à promouvoir l’éducation à la citoyenneté mondiale. Le programme éducatif pour une citoyenneté mondiale devrait être mis en œuvre en collaboration entre l’ONU et la société civile. La chartre des Nations Unies débute par ces mots : « nous, peuples des Nations Unies » et de fait, l’organisation de l’ONU est basée sur la voix des représentants des Etats nations. Mais ce n’est pas une représentation directe, suffisante de la société civile. Ce sont les jeunes qui seront nos successeurs et l’avenir de l’humanité. Selon certaines estimations, le monde actuel comporterait 250 millions de personnes sans emploi, 900 millions vivant sous le seuil de pauvreté avec moins de 2 dollars par jour, et la situation de nombreux jeunes est préoccupante. Un type d’éducation complet pour une citoyenneté mondiale se devrait d’être intégré dans les programmes d’études de l’enseignement secondaire et supérieur de chaque système national et les commissions nationales pour l’UNESCO dans chaque pays, devraient être les garantes de l’application, en relation avec les ministères de l’éducation dans chaque pays. L’articulation entre l’OIT (Organisation Internationale du Travail) et les gouvernements, devrait permettre d’encourager ces derniers à consolider l’élan dynamique à cette fin. Un sommet mondial sur la jeunesse s’est tenu du 9 au 11 septembre 2013 à SAN JOSE au Costa Rica. Or, qui l’a su ? Qu’en ont dit les médias et les gouvernements dans chaque pays ? En plus des 700 participants, 3000 jeunes du monde entier se sont connectés pour faire part de leurs idées sur le développement durable, la paix et les droits humains. Mais 3000 = c’est insignifiant ! Une responsabilité des états est engagée devant l’ONU et les opinions publiques mondiales, ils votent des décisions, adoptent des programmes, et ne les mettent pas en œuvre, n’informent pas leur population, d’où l’exigence d’une réforme des Nations Unies sur laquelle je reviendrai. Les jeunes sont très sensibles et préoccupés par les questions environnementales qui ont des incidences sur l’équilibre entre pays et par exemple, la question de l’eau peut être une source de conflits. Selon le rapport de l’Organisation Météorologique Mondiale de juillet 2013, plus de 370 000 personnes sont décédées à cause de phénomènes climatiques et météorologiques dramatiques au cours de la première décennie du 21è siècle. En particulier avec l’ouragan KATRINA, les inondations au Pakistan, la sécheresse dans le bassin de l’Amazonie, les phénomènes climatiques extrêmes se poursuivent à un rythme inouï. Ainsi au cours de la seule année 2013, le typhon HAIYAN a provoqué de graves dommages aux Philippines et au Vietnam, de fortes précipitations ont entraîné des inondations en Europe Centrale et en Inde, et la majeure partie de l’hémisphère nord a connu des records de températures qui ont entraîné des vagues de chaleur. A l’échelle mondiale, le coût financier des dommages liés au changement climatique est estimé à 200 milliards de dollars par an. Somme qui : consacrée aux actions pour la paix résoudrait bien des situations ! Actuellement, l’ONU avec bien des difficultés (car elle dépend du financement des Etats) essaie de s’engager dans la prévention et la résolution des conflits ainsi que dans l’effort de consolidation de la paix dans les pays sortant de conflits. De la même manière, la préparation aux catastrophes ainsi que l’assistance durant et après celles-ci, devraient elles aussi entrer dans le cadre d’une stratégie intégrée. Ainsi, les pays frontaliers, devraient mettre en place un système de coopération permettant de répondre et d’anticiper aux phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes. Si les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les tsunamis, sont imprévisibles le plus souvent même s’il est possible de diminuer leur impact. A contrario, la menace que posent les armes nucléaires de plus grande ampleur encore que celle provoquée par les catastrophes naturelles, peut être évitée, voire supprimée, par l’exercice résolu de la volonté politique des gouvernements du monde entier, sous la pression des opinions publiques mondiales. En août 2013, des armes chimiques ont été utilisées en Syrie, causant la mort de nombreux civils. Cet acte a suscité de vives condamnations de la part de ce qui est appelé la Communauté Internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution condamnant cette fabrication et utilisation. Ce drame a ravivé la conscience du caractère inhumain des armes de destruction massive. Il est incompréhensible que ce principe n’ait pas encore été appliqué aux armes nucléaires. Certes, depuis 2010, dans son document final, la Conférence des Partis chargés d’examiner le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, se déclarait profondément inquiète des conséquences humanitaires catastrophiques qu’entrainerait l’emploi des armes nucléaires. Déjà, dans un avis consultatif de 1996, la Cour Internationale de Justice a énoncé une mise en garde : « le pouvoir destructeur des armes nucléaires ne peut être endigué ni dans l’espace, ni dans le temps. Ces armes ont le pouvoir de détruire toute civilisation, ainsi que l’écosystème de la planète. Alors, pourquoi les opinions publiques ne se manifestent-elles pas suffisamment contre l’arme atomique ? Un pays comme la France parle de l’arme de dissuasion, et il est ce constat hallucinant que les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, organisme du maintien de la paix, disposent tous de l’arme atomique. Ainsi : posséder l’arme atomique apparaît être un signe de puissance et de respectabilité, d’où les ambitions d’autres pays pour l’acquérir. Ceci, alors que les armes nucléaires ont pour résultat principal d’éliminer des populations civiles non armées. Le Conseil Permanent de sécurité de l’ONU devrait comprendre d’autres pays comme l’Inde (pays de plus d’un milliard d’habitants), le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Egypte …. Des représentants qualifiés et reconnus de la société civile devraient avoir voix consultative au sein de l’assemblée générale de l’ONU et certaines ONG, voix délibérative. Le poste de secrétaire adjoint devrait être assuré par une femme et pourquoi ne pas envisager une journée mondiale de l’ONU comme cela se fait pour le sida et les myopathies dans certains pays, avec la possibilité par la population d’apporter un financement direct à l’ONU. Lors de cette journée sur les télévisions, réseaux sociaux, les représentants de l’ONU viendraient présenter le rôle de l’Institution, et le fonctionnement de ses diverses structures ; Ceci pour créer un lien direct de connaissance et de confiance avec les peuples. Enfin, pour la paix, il devrait être envisagé un centre de prévention des conflits par continent disposant de moyens matériels, humains et financiers pour les unions d’Etats ou coordinations continentales. Ceci apparaitrait moins idéologique à l’exemple des tensions entre la Russie, l’Union Européenne et les Etats Unis s’agissant de l’Ukraine. A l’occasion du 70è et triste anniversaire en août 2015 des bombardements atomiques à Hiroshima et Nagasaki, pourrait se tenir un sommet mondial regroupant : et les représentants à l’ONU et ceux des peuples du monde entier. Parallèlement à cette initiative, se tiendrait un sommet mondial de la jeunesse pour la paix et l’abolition des armes nucléaires à l’horizon 2020, comme cela est demandé depuis un certain temps par l’Association Mondiale des Maires pour la paix. Ce sommet mondial des peuples et de la jeunesse sera précédé de la Conférence d’examen à Genève du Traité de non-prolifération prévu également en 2015. Cela permettrait de faire avancer la mise en œuvre de l’article VI du traité selon lequel, les Etats se sont engagés de bonne foi à poursuivre leur désarmement nucléaire. D’ores et déjà, un accord de non-utilisation des armes nucléaires signé par les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité constituerait un grand progrès dans cette direction. Un processus se développant autour de la déclaration commune sur les conséquences humanitaires des armes nucléaires, devrait faire l’objet d’une large popularisation par les ONG, les commissions nationales pour l’UNESCO, l’Association des Maires pour la paix, auprès des populations et des systèmes scolaires. Ceci, afin de gagner les opinions publiques, à la nécessité d’une interdiction totale des armes nucléaires. Mené de façon parallèle aux négociations sur le TNP, ceci pèserait et contribuerait à de nouveaux efforts. Rien ne peut se faire sans les peuples. L’heure est à la réalisation d’une civilisation planétaire résultant d’un dialogue entre les grandes civilisations historiques avec leurs mémoires, leurs cultures, leurs spiritualités, langages …. Ce respect du choix des peuples ou leur sollicitation plus fréquente devient une exigence sociétale de ce début de millénaire. Si la paix ne s’attend pas, elle se décide par une conception et une pratique dont les peuples sont les acteurs. Ainsi, ceux-ci doivent disposer de l’information, de l’éducation et de la possibilité de se mettre en mouvement pour la paix. Je suggère donc ceci : il convient de mettre en synergie et de faire adopter les suggestions, expériences les plus pertinentes des chercheurs, détenteurs actuels, individuels ou associatifs du prix Nobel de la paix, ONG, académies, instituts de paix et d’harmonie. Afin que leur créativité puisse être mise au service des Etats et surtout des peuples, sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU avec la participation de l’UNESCO (pour les aspects éducatifs et scientifiques) susceptibles d’être soutenus et popularisés, une rencontre pourrait être organisée au siège de l’Office des Nations Unis à Genève en 2015. Je continue mon exposé : ce qu’on a appelé la libéralisation de certains régimes, a été non celle des droits humains mais celle de la libéralisation des marchés. C’est la tentation autoritaire (comme l’a exprimé le philosophe et sociologue des religions : Frédéric LENOIR, dans son ouvrage « la guérison du monde », reproduite avec le développement d’oligarques, de mafias, ceci alors que de vastes pans de la population restent en grande précarité. C’est le cas de nombre de pays d’Afrique ou d’Amérique du sud. Bien de ces pays, certes débarrassés des dictatures, ne sortent pas indemnes de celles-ci parfois sanguinaires. La faiblesse des recettes fiscales, la dépendance des flux financiers internationaux, parfois la représentation superficielle des partis politiques, lesquels, ne sont pas toujours l’expression d’idées mais des outils de réaction d’agglomérat de dynamiques comme le tribalisme, le régionalisme, l’idéologie religieux exacerbée, bref tout ceci fragilise l’élan démocratique. Les peuples sont à représenter directement par un conseil des peuples admis avec voix délibérative au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies. De même que l’ancienne société des nations dans les années 1930 a organisé des semaines d’éducation à la paix, l’ONU pourrait reprendre ce type d’initiative dont la responsabilité pourrait être confiée aux réseaux de l’association mondiale des Maires, départements et régions pour la paix. Ceci afin que dans chaque pays, le maximum de citoyens participe à ce mouvement humaniste de proximité. L’OIT (organisation internationale du travail) dispose de la possibilité de signer une convention avec les Etats pour l’élaboration de la présentation d’une conférence relative à la nécessité de la paix (texte validé ensuite par les représentants nationaux des organisations patronales et syndicales). Cette conférence annuelle d’une durée de 2 heures serait présentée par site aux salariés par un représentant de l’entreprise ou l’établissement. Peut- être avec cette prise de conscience, que nous sommes tous des citoyens universels appartenant tous au même genre humain, viendra le jour dans 200 ou 300 ans où comme l’espérait MARX dans ses manuscrits : la transparence des rapports sociaux sera telle qu’il suffira d’être un être aimant pour être un être aimé. Si le dessein de paix perpétuelle imaginé par Emmanuel KANT reste encore de nos jours un objectif non atteint, c’est un repère pour notre vigilance et nos mobilisations. De ce point de vue, la journée internationale de la paix des Nations Unies le 21 septembre pourrait sortir de son formalisme : celui d’être une journée célébrée par des ONG, des universitaires, artistes et poètes, mais trop éloignés de la conscience des peuples. A l’occasion de cette journée, sur toutes les télévisions, les radios et sur les réseaux sociaux, des représentants de l’ONU devraient informer du rôle et des objectifs de l’Institution, débattre en direct avec les populations, appeler à la mobilisation et aux dons directs pour la paix aux Nations Unies. Les conflits de par le monde, liés aux phénomènes identitaires, peuvent revêtir diverses formes d’expression : ainsi, des revendications ethniques (le cas des minorités nationales), des revendications religieuses (le cas des minorités religieuses), ou de courants religieux qui aspirent à faire de la religion le premier marqueur de la société. Par ailleurs, lors de certains conflits la rhétorique identitaire ne doit pas masquer l’existence d’autres causes comme l’accès à certaines ressources naturelles (eau …) sinon des causes économiques (malnutritions, problèmes sanitaires) qui peuvent entrainer des migrations de populations vers d’autres. Sinon encore des causes politiques : il en est ainsi de la volonté de puissance, de domination d’un Etat sur un autre ou sur d’autres. Ce phénomène identitaire a pu être la matrice, l’habillage de la décolonisation en Afrique, dans l’ex Yougoslavie etc. Dans nombre de situations, la réalité étatique ne recouvre pas un peuple homogène. La fragmentation ethnique, la surdétermination d’un clan, d’une tribu, d’une région, de pratiques et de rites ancestraux minent l’émergence et la stabilité de ces Etats. Il en a été ainsi dans l’Ouganda, le Nigéria, le Soudan, le Rwanda, la Côte d’Ivoire … mais aussi dans les Balkans, en Europe orientale, dans des pays d’Asie (Cachemire, Kurdistan, Inde, Chine ….) et dans des pays d’Amérique du sud avec la présence de minorités amérindiennes. Derrière des mouvements islamiques comme le Hezbollah au Liban et le Hamas en Palestine on a affaire à des dynamiques territoriales mais qui expriment des logiques nationalistes. AL QAIDA, AKMI, ETAT ISLAMIQUE,BOKO HARAM, d’autres mouvances sont animées d’une logique religieuse violente, ceci car ces mouvements aspirent à une conquête du monde de type théologique, et ce, y compris en s’opposant à d’autres musulmans qui lient leur destin à une logique culturelle et nationale. Ceci, n’est pas unique à l’Islam par exemple, des églises anglo-saxonnes à partir des Etats Unis, ont lancé des campagnes de conversions massives et ont soutenu, préconisé la guerre en Irak par Georges W. BUSH. Le nouveau pape François, avec humilité, ouverture, pauvreté se veut le porte-parole des simples gens. Il appelle à ne pas se laisser submerger par les peurs sous un prétexte spirituel, de ne pas se replier dans la sécurité d’un groupe ou d’une tradition. Refuser la logique d’exclusion, accepter le métissage, refuser des situations de repli comme dans des écoles, où il est constaté dans des cours de récréation, des regroupements par groupes ethniques ou culturels. Une porte est étroite entre le respect de l’autorité morale d’une religion par son représentant et la tentation d’imposer au pouvoir temporel sur des dossiers comme : le travail du dimanche, le mariage pour tous, l’avortement, le comportement sexuel …. Etre des sociétés ouvertes passe par repenser l’état de la relation entre l’Etat et la sphère religieuse, ne pas combattre les spiritualités qu’elles soient d’essence religieuse ou laïque mais débattre, les respecter dans l’espace public. Le sentiment religieux ne l’oublions-pas, fait partie de la constitution même du sujet qu’il s’incarne ou non dans une religion. Savez-vous que dans le droit international encore, il n’existe aucune définition des concepts de PEUPLE et de VIE. Or, en théorie, on trouve dans tous les grands courants de pensée, les possibilités de transformer en actes positifs, les conflits entre peuples et ethnies par l’intelligence de la nécessité. - Une conception hindouiste : le conflit, en tant que destructeur – le conflit en tant que créateur ; le conflit en tant que source de violence et en tant que source de développement. Etre praticien du conflit, c’est assumer un troisième rôle – celui de conservateur par une transformation du conflit, évitant la violence et favorisant le développement. - Une conception bouddhiste : l’origine co-dépendante, tout s’imbrique dans une relation de causalité réciproque. Les conflits n’ont ni commencement ni fin et nous partageons tous la responsabilité ; aucun acteur (un homme d’Etat par exemple n’assume à lui seul toute la responsabilité (monopole), toute la faute ne saurait retomber sur un unique acteur. - Une conception chrétienne : la responsabilité de la transformation du conflit incombe en dernière analyse aux individus, par la décision individuelle qu’ils prennent d’agir pour promouvoir la paix plutôt que la violence. - Une conception taoïste : tout est yin et yang, bien et mal, il est très probable que l’action choisie ait également des conséquences négatives et que l’action non choisie ait pu avoir des conséquences positives : d’où la nécessité de la réversibilité de ne faire que ce qui peut se défaire. - Une conception islamiste : la force découle de la soumission collective à un objectif commun dont la responsabilité concrète du bien-être de tous. - Une conception judaïque : la vérité réside moins dans la formule que dans le dialogue nécessaire pour parvenir à cette formule : ce dialogue n’a ni commencement ni fin. - Une conception laïque : l’humanisme laïc repose sur le principe de la liberté de conscience. L’idéal laïc ne s’accommode nullement de l’idée de développement séparé tel qu’il existe parfois dans les sociétés de type anglo-saxonne. L’éthique laïque doit mener à la justice sociale, à l’égalité des droits et des chances, l’éducation laïque, l’école, le droit à l’information, l’apprentissage de l’esprit critique par la philosophie, sont la condition de cette égalité de traitement, ce qui ne veut pas dire égalité de résultats, car chaque être humain est un être unique et spécifique avec ses potentialités, sa richesse intérieure. Ensuite, l’idéal laïc comme les autres conceptions a ses déviances, car les conduites humaines ont bien des écarts avec les prescriptions. Voici ce que je voulais vous dire. Certes, c’est une contribution parmi d’autres. La paix : suppose échanges, partages, mobilisations conscientes, et même le meilleur des discours ne saurait suffire à faire progresser l’esprit de paix dans les consciences. Il y faut des actes réfléchis, des pratiques identifiées depuis l’Etat au simple citoyen, et vice-versa, des exigences citoyennes devenant affaire d’Etat. Si les guerres naissent dans l’esprit des hommes comme le proclame l’UNESCO c’est dans leur cœur qu’il faut bâtir des citadelles de la paix. Merci beaucoup pour votre patience et votre attention d’avoir écouté cette longue intervention. Alors, ma confiance : elle est en regardant vos visages, l’arc en ciel de la diversité et de l’amour. La richesse : ce ne sont pas les élites dirigeantes mais vous les peuples sans lesquels la transmission de la vie n’existerait pas pour le vécu des générations futures. Merci, vive la paix dans les cœurs et les corps ; vive l’harmonie entre les peuples. Copyright Guy CREQUIE 16 mai 2014 - PEACE DOES NOT EXPECT IT SE DECIDES! (For a design and a practical citizen of peace). Initially, it is with emotion and recognition that I express myself in front of you. France has historical links with America. The American revolution preceded the great French revolution. Compatriots like the FAYETTE and RECHAMBEAU made their contribution there. Another French: Alexis de Tocqueville analyzed the representative democracy American and certain of its predictions beyond of errors or lapses of memory related to the context of then, preserve an extreme topicality. After the First World War where they took part in the combat, the United States of America will make their contribution for the return of peace and the eradication of Fascism at the time of the Second World War, and their contribution at the time of the unloading in Normandy in June 1944 was one of the decisive events of the victory to come. Initially, I make a point of excusing me not to express me directly in your beautiful language Castilian, as I cannot it in English language. I knew essentially, a private childhood and an adolescence of the essence of the vision. Well later, by the trade unionism, I socialized myself. I have overdraft certain knowledge, and it is from 38 to 45 years, that I passed from the elementary level (STOCK) to the 3rd university cycle, then with distinctions and recognitions national and international. However, I could not or did not know then, to find time to learn one or two languages other than my mother tongue. At The Time of my university course, the presidents of universities and Political Institutes of Studies of Paris and Grenoble, taking into account my specificity, exempted to me obligatory training of one second language. Perhaps then, was an error! I will thus speak to you with what my spirit conceals, and with the empathy of my heart. The sentence which summarizes all the ambition of your congress is that of mahatma GANDHI: “be the change which you want to see in the world. ” This deep interpellation returns to interior research, with the transformation, which the Japanese Buddhist and essay writer Daisaku IKEDA call “the human revolution”. However this one is related to a biography. With the birth, we have all psychobiological conditions which are conditions of possibility, but then we are modelled by our objective social reports, our individual and collective history. Parental education, the school system, the experiment of the professional life, the place and the commitment in the life of the city, that associative, public and political, contribute to work our identity and our perceptions and intrigues. As regards peace as that the being for other commitments can, undoubtedly can us think of all the incidences of the term of impact strength. As wrote it Mr Daisaku IKEDA, at the time of its annual proposal for the peace, addressed on January 26th, 2014 to Ban KII MOON, general secretary of UNO: “impact strength is of course a term which finds its origin in physical sciences. ” It describes the elasticity or the aptitude of a material to return in its original state after being subjected to an external pressure. By analogy, impact strength ended up being used in the most various fields to express the capacity of the companies to be raised of serious shocks, in particular the destruction of the environment, or the economic crises. However, as expresses it the researcher and militant for peace, Professor Kevin P.CLEMENTS, it is not enough to react after the events as it is often the case as regards disasters, it is necessary to transform the same bases of the company, to evolve of a culture of war to a culture peace as we call the United Nations there. Peace does not expect, it is conquered because if the human being can be easily a wolf for the man like expressed it philosopher HOBBES, he also has the power to change. The combat for peace is difficult and permanent thing. The great universal religions and of large philosophers devoted to it regulations, articles, and however still at the 21st century, our planet is under the threat of destruction and with the nuclear weapon, it can be entirely destroyed. However, research center of Boston in America, to professor GALTUNG and his proposal of the going beyond by the creativity, with the ABC approach of the Russian researcher Léo SEMESHKO, divided and developed by a certain number of between you, it does not miss competences and glances impassioned to work with peace. Of course, it is one of the responsibilities for UNO of which I will speak again. There exists a worldwide association of the Mayors for peace, of ONG multiples or associations of promotion of peace and the harmony. Pasteur Martin Luther King, expressed it in a remarkable way in connection with human dignity when he declared: “that we all are taken in an inevitable network of reciprocity, bound by a common destiny ...... we are made to live together…. ” At The Time of natural disasters, there exist momentum of solidarity. Thus, for example, the écrivaine Rebecca SOLNIT wrote: “the constellations of solidarity, altruism and improvisation, are in most us, and reappear in these moments - there. People can what make in the event of catastrophe. Then why this feeling is it so difficult in connection with the war, of the ethnic and religious conflicts! As indicated it Helen CLARK, administrator of the program of the United Nations for Development (UNDP): “if the seven billion people in the world worked together to find solutions with our common problems, which difference that would make. ” As a heir to the thought of GANDHI, Pasteur Martin Luther King declared: that the three larger obstacles with the conquest of freedom, were not direct attacks of racists, but of people who prefer the order with justice, the dismaying silence of people of good and the inertia of those which accept their fate. Late the Nelson Mandela missing at the beginning of year understood that education holds the key of the future not only of one particular nation but even of humanity as a whole. He succeeds in enduring 27 years of imprisonment because he continued to educate himself, by nourishing the great dream to alleviate the conflicts and hatred between Blancs and Blacks, to create a company of peace and coexistence for all. In its cell he wrote: “it is only my flesh and my bones which are wedged behind the thick walls. If Not I preserve my cosmopolitan opinions; my thoughts are as free as the flight of the falcon. What opens all my dreams it is the collective wisdom of humanity. ” Then how to make? That begins as of childhood in the school system. In general, the training of the knowledge in the school system is based on the capacity of the best pupils to adapt the program envisaged in such class according to the expected social norm. I will not speak to you about the situation of handicapped children, where sometimes the verdict is terrible which can right now nourish frustrations, rancours, the fears and the rejections. Quasi blind man during my childhood, I heard however what was said: does “poor kid, why God accept that, will it be handicapped and with the load of the company during all its existence? Wouldn't he like to die rather than to be thus? Poor parents! ” I was condemned! However I had then the chance in the Fifties to have for expert, one of the best specialists in the world, which during ten or dozen years, saved me a half tenth of vision each year. At The Time of my professional life, detached during four years in a foundation created by the French big city of Lyon, with the participation of 23 large companies, of the ministries for the culture, state education, the interior, I had in formation 350 teachers and teaching, about whom I heard of their pupils. For example: this one is weak in oral expression, it does not understand anything with calculation, it does not manage to write suitably, it is dissipated, it does not listen to anything etc Then I used a play of communication (herewith) using magnetic figurines on a support and I made play the teachers. There were two possibilities: - Is, a stimuli tried to make carry out a figure using a model on a card already established, - Is, it created itself its figure, and it exposed it to his colleagues to make them realize. And there; oh surprised! Many teachers who estimated pedagogs except pars did not manage to be rendered comprehensible, and to make carry out the figure chosen by their colleagues. This, because each one, each one, according to its history has its cerebral preferences according to whether it is more at ease in the right or left hemisphere of the brain. In the expression of the stimuli, it is thus advisable to diversify the modes of statement: those logical, those more conceptual, with examples, comparisons, metaphors, etc Then, as of the school and often reproduced by the family, according to the sex of the child, from the start he is proposed to him such or such play: often the battle, balls, balls for the boys…. Hopscotch, blind man's buff, the headstock…. for the girls. Admittedly and it is well as follows: humanity is made up of two sexes, it is a difference, an inevitable wealth. How this difference predisposes sometimes with different desires and tastes = undoubtedly! But why arbitrarily to select, separate, divide, it is already a prelude to what can be later on attempts at domination. Like and alas, there were theories of higher or lower race and this, based on the ethnos group, the color of the skin, the appearance of the hair… this, whereas we all belong and, with the reality of the homo sapiens. Academic success and the membership social, support what is called the leading elites and in our companies even the system called the democracy, really does not coincide with the power of the people, by the people, for the people. Frequently, candidates with the elections, propose a program with their voters whom they forget briskly once elected, by calling upon the circumstances. Worse, sometimes the governments organize referendums as it was the case for the European Constitution in 2005, and even if the people vote against, then, they make adopt their project by the assemblies. Another example of falsified democracy: in May 2014, Europeans voted for the renewal of the European deputies, this whereas a majority of them is unaware of which is operation and which are competences of the European government. Then, that the world is interpenetrated more and more, globalized, that information must have teaching virtues and of rise in the conscience citizen, generally, the media when they do not obey directly the power, propose for the TV rating, the relaxation, of the emissions which lower the cultural level, maintain the listeners, televiewers on the light, frivolous, utopian aspects or in the illusion, by proposing evenings called of TV-reality or escape. He is certainly proposed new technologies of information and communication like Internet, the social networks, the cellphones and shelves…. Admittedly, these gigantic means make it possible to communicate quickly on all planet. Thus at the time of what was called the Arab revolutions, the mobilization on Facebook put moving tens of million people. However, these same people express themselves in relation to their level of conscience, their knowledge. Thus, the same ones which expressed however chose ENNAHDA in Tunisia or the Muslim Brothers in Egypt. The inequality of access to digital, the shift of wealth between the countries known as of north and those of the south in spite of the development of countries known as emergent, in short, the true poverty reached with the human rights as UNESCO indicates it, facilitates the influence of terrorists on the young consciences the djihadists following the example of sometimes very young, who will be made kill in Syria or who will be tempted to deposit bombs or to make attacks at the time of their return in their country of origin. What to make? Between 2013 and 2016, the international calendar of initiatives emanating from UNO or other Institutions could make it possible to associate the people with their realization. That it is the peace (of which nuclear disarmament), of environmental protection, education to the human rights, he is envisaged all a series of initiatives. However and alas, all over the world most citizens and citizens will not know anything of it or will know of them bits of truncated information, even canted. If the hope is a powerful weapon when it does not remain anything else any more, as Nelson Mandela indicated it, still is necessary it to generate and nourish the hope! - In August 2013, UNO launched a platform on line in the direction of the young people, as well as the development of similar measures to make hear the voice of the young people of all the countries of the world. Who among you intended some to speak? - In March 2013, the international conference on the climate change and the safety which was held in SEOUL in Korea, pointed out that at least 110 countries of the world, estimate that the effects of the climate change represent a major stake for world safety. Since, where did information pass? - In March 2014, the conference on the humane impact of the nuclear weapons was taken place in OSLO, Norway. It was the first in nearly 70 years is since the beginning of the nuclear era that the International Community sought to revalue these weapons according to a humane prospect. As had already announced it the former president of the USSR, Mikhaïl GORBATCHEV, Nobel Prize of peace after the incidents of Tchernobyl: “if we were unable to face radiations of only one nuclear reactor, how it would be possible to dam up the radioactive contamination caused by nuclear detonations in all the Soviet Union, the United States, Japan. ” This conference of Oslo aimed at establishing a scientific evaluation of this impact. Among the important conclusions, it was reaffirmed: “that no state or international body, only could with him, to answer in an adequate way a humane urgency caused by a detonation of nuclear weapon, nor to bring the sufficient assistance to the victims. ” In the speech which he made in June 2013 in BERLIN, the president of the United States: Barak OBAMA, summarized the situation in these terms: “if it is true, that we do not live any more in the fear of world annihilation as long as the weapons exist, we are not truly in safety. ” In this respect, the period going of February 2014, where in Mexico the second Conference is taken place on the impact humanitarians of the nuclear weapons until the 70ème birthday of the atomic bombardments of HIROSHIMA and NAGASAKI, in August 2015, will be a major importance. When EINSTEIN exclaimed that it is not possible to show logically that it is not good to destroy humanity, it did not defend the nuclear apocalypse. It noted only, and its tone was obviously tragic, that the logical reason is unable to found our certainty morals. We know all, that it is not good for very whole humanity, that she perishes in a world war, only, it is not the logical reason which teaches it to us and which can show it. There is a variation, between the descriptive statements which say what is, and the prescriptive statements, which say what must be; In philosophical terms, one will say that the duty being, could not be deduced to be it. Between the being and the value, the fact and the standard, there can be separation of plan, therefore, one needs an education of the conscience. France was officially indicated, country host of the Conference Climate in 2015 = conference which will be taken place close to Paris to Le Bourget and which will be held between on November 30th and on December 11th, 2015. On this date must be concluded the great agreement on the reduction of gas emissions for greenhouse effect. And everyone knows: that large countries like China and the United States, appear among the principal pollutants. The hoped agreement must theoretically come into effect in 2020. It would seek to reduce the warming to 2° centigrade compared to the preindustrial air. Currently the emissions are upwards, and put the world on the trajectory of a warming of almost 4° centigrade, which if it were carried out, would involve the disappearance of islands like the Maldives, would lead, because of the drought in certain zones, with uncontrolled exoduses of populations, would support tensions even confrontations, without speaking of the disappearance of the ice-barrier and its consequences or like the disaster of deforestation in Amazonia. I continue my enumeration: in 2015, must be held in Geneva, the deliberations of the Conference of examination of the Non-proliferation treaty, and this Conference will make an assessment and will plan the next measures to be taken for the integral application of article VI. A new top of G8 envisaged in 2016 must be taken place in Japan. Then, certainly at present, you can think: Does Guy CREQUIE describe many phenomena and demonstrations, but what propose does to improve the situation? In Addition To what I expressed on educational operation, and while knowing with humility that all that touches with peace passes by collective confrontations, I submit some proposals. Does one Have to despair of humanity? In a dialog with Mr IKEDA published in TOKYO in 2009, the Hindu researcher, Neelakanta RADHAKRISHNAN, specialized on research of the life and the ideas of Mahatma GANDHI, declared: “internally ASHOKA changed. Of dreaded tyrant, it became sovereign peaceful. GANDHI saw a ASHOKA in each human being; each one of them being thus able of the same metamorphosis”. Then, let us remain in our contemporary world, and for example, the Council of the human rights of UNO decided to be interested in a very particular way, with the professionals of the media and the journalists, in the third phase of the world program in favor of L ` education to the human rights (2015-2019). The emphasis will be placed on education and training in the fields of the equality and the non-discrimination, this to fight against the stereotypes, the ideologies of legitimation and violence, and to promote the respect of diversity. The question is: how the states will discharge this decision by inviting their media in the respect of their independence, to get busy, and to warn their public of this decision there by causing the diversity of the contributions on varied fields. In September 2014, a negotiation process intergovernmental begins, and a top envisaged in September 2015 must adopt a new whole of development objectives under the name: ODD (objective of sustainable development). In his proposal for the peace of January 26th, 2014, Mr IKEDA, president of Buddhist organization SGI, suggested that the objectives related on the transition towards a company zero waste, on the prevention and the attenuation of the risks of natural disasters, with the human rights, are integrated in the ODD. But how to integrate the citizens and the citizens as of more the young age? Well, it could be, that the objectives in bond with education also appear in it, allowing the universal plan, the classes of the primary education and the secondary, to eradicate the disparities between the two sexes on all the levels, and to promote education with the world citizenship. The educational program for a world citizenship should be implemented in collaboration between UNO and the civil society. The chartre of the United Nations begin with these words: “us, people of the United Nations” and fact, the organization of UNO is based on the voice of the representatives of the States nations. But it is not a direct, sufficient representation of the civil society. They are the young people who will be our successors and the future of humanity. According To certain estimates, the current world would comprise 250 million people without employment, 900 million living under the poverty line with less than 2 dollars per day, and the situation of many young people is alarming. A kind of education complete for a world citizenship should be integrated in the programmes of studies of the secondary education and superior of each national system and the National Commissions for UNESCO in each country, should be the guarantors of the application, in relation to the Ministries of Education in each country. The articulation between the ILO (International Organization of Work) and the governments, should make it possible to encourage the latter to consolidate the dynamic dash for this purpose. A world summit on youth was taken place from September 9th to September 11th, 2013 in SAN JOSÉ in Costa Rica. However, which knew it? What said of them the media and the governments in each country? Besides the 700 participants, 3000 young people of the whole world connected themselves to inform of their ideas on sustainable development, peace and the human rights. But 3000 = it is unimportant! A responsibility for the states is committed in front of UNO and the world public opinions, they vote decisions, adopt programs, and do not implement them, do not inform their population, from where the requirement of a reform of the United Nations on which I will return. The young people are very sensitive and worried by the environmental questions which affect balance between country and for example, the question of water can be a source of conflicts. According To the report of the World Meteorological Organization of July 2013, more than 370,000 people died because of climatic and weather phenomena dramatic during the first decade of the 21è century. In particular with hurricane KATRINA, the floods in Pakistan, the drought in the basin of Amazonia, the extreme climatic phenomena continue at amazing intervals. Thus during the only year 2013, typhoon HAIYAN caused serious damage in Philippines and the Viêt - Nam, strong precipitations involved floods in Central Europe and India, and the major part of the northern hemisphere knew records of temperatures which involved heatwaves. On a worldwide scale, the financial costs of the damage related to the climate change are estimated at 200 billion dollars a year. Summon which: devoted to the actions for peace would solve many situations! Currently, UNO with many difficulties (because it depends on the financing of the States) tries to begin in the prevention and the resolution of the conflicts like in the effort of consolidation of peace in the outgoing countries of conflicts. Same manner, the preparation with the catastrophes as well as the assistance during and after those, should also enter within the framework of an integrated strategy. Thus, the frontier countries, should set up a system of co-operation making it possible to answer and anticipate with the climatic and weather phenomena extreme. If the natural disasters like the earthquakes, the tsunamis, are unforeseeable generally even if it is possible to decrease their impact. A contrario, the threat that the nuclear weapons of greater width still than that caused by the natural disasters pose, can be avoided, even removed, by the solved exercise of the political will of the governments of the whole world, under the pressure of the world public opinions. In August 2013, chemical weapons were used in Syria, causing the death of many civilians. This act caused sharp judgments on behalf of what is called the International Community and the Security Council of UNO adopted a resolution condemning this manufacturing and use. This drama revived the conscience of the inhuman character of the weapons of mass destruction. It is incomprehensible that this principle was not applied yet to the nuclear weapons. Admittedly, since 2010, in its final document, the Conference of the Parties charged to examine the treaty on the non-proliferation of the nuclear weapons, was declared deeply worries about the catastrophic humane consequences which the use of the nuclear weapons would involve. Already, in an advisory opinion of 1996, the International Court of Justice stated a warning statement: “the destroying power of the nuclear weapons can be dammed up neither in space, nor in time. These weapons have the power to destroy any civilization, as well as the ecosystem of planet. Then, why the public opinions appear don't sufficiently against the atomic weapon? A country as France speaks about the weapon of deterrent, and it is this incredible report that the 5 permanent members of the Security Council of UNO, organization of the peacekeeping, lay out all of the atomic weapon. As Follows: to have the atomic weapon appears being a sign of power and respectability, from where ambitions of other countries to acquire it. This, whereas the nuclear weapons have as principal a result to eliminate from the not armed civil populations. The Permanent Council of safety of UNO should understand other countries like India (country of more than one billion inhabitants), Brazil, South Africa, Egypt…. Accredited representatives and recognized civil society should serve in an advisory capacity within the general meeting of UNO and certain ONG, voice deliberative. The post of assistant secretary should be assured by a woman and why not to consider a world day of UNO like that is done for the AIDS and the myopathies in certain countries, with the possibility by the population of bringing a direct financing to UNO. At The Time of this day on televisions, social networks, the representatives of UNO would come to present the role of the Institution, and the operation of its various structures; This to create a direct link of knowledge and confidence with the people. Lastly, for peace, it should be considered a center of conflict prevention per continent having average materials, human and financial for the unions of States or coordinations continental. This appears less ideological the tension following the example of between Russia, the European Union and the United States as regards the Ukraine. At the time of the 70è and sad birthday in August 2015 of the atomic bombardments in Hiroshima and Nagasaki, could be held a gathering world summit: and representatives with UNO and those of the people of the whole world. Parallel To this initiative, a world summit would be taken place of youth for the peace and the abolition of the nuclear weapons by 2020, as that is required for a certain time by the Worldwide Association of the Mayors for peace. This world summit of the people and youth will be preceded by the Conference of examination in Geneva of the Non-proliferation treaty envisaged also in 2015. That would make it possible to advance the implementation of article VI of the treaty according to which, the States began in good faith to continue their nuclear disarmament. Right now, an agreement of non-utilization of the nuclear weapons signed by the 5 permanent members of the Security Council would constitute a great progress in this direction. A process developing around the Joint Declaration on the humane consequences of the nuclear weapons, should be the object of a broad popularization by ONG, the National Commissions for UNESCO, the Association of the Mayors for peace, near the populations and of the school systems. This, in order to gain the public opinions, with the need for a total ban of the nuclear weapons. Carried Out in a way parallel with the negotiations on the NPT, this would weigh and contribute to new efforts. Nothing can be done without the people. The hour is with the realization of a planetary civilization resulting from a dialog between the great historical civilizations with their memories, their cultures, their spiritualities, languages…. This respect of the choice of the people or their more frequent request becomes a requirement sociétale of this beginning of millenium. If peace does not expect, it decides by a design and a practice whose people are the actors. Thus, those must have of information, education and the possibility of putting itself moving Peace Movement. I thus suggest this: it is advisable to put in synergy and to make adopt the suggestions, the experiments most relevant of the researchers, current, individual or associative holders of the Nobel Prize of peace, ONG, academies, institutes of peace and harmony. So that their creativity can be put at the service of the States and especially of the people, under the aegis of General secretary of UNO with the participation of UNESCO (for the educational and scientific aspects) likely to be constant and popularized, a meeting could be organized with the seat of the Office of the Nations Linked in Geneva in 2015. I continue my talk: what one called the liberalization of certain modes, was not that of the human rights but that of the liberalization of the markets. It is authoritative temptation (like it expressed the philosopher and sociologist of the religions: Frederic LENOIR, in his work “cure of the world”, reproduced with the development of oligarchs, Mafias, this whereas vast sides of the population remain in great precariousness. It is the case of many countries of Africa or South America. Well these countries, certainly removed from the dictatorships, do not leave unscathed those sometimes sanguinary. The weakness of the revenues from taxes, dependence of international financial flows, sometimes the surface representation of the political parties, which, are not always the expression of ideas but of the tools for reaction of agglomerate the dynamic ones like the tribalism, regionalism, the ideology monk exacerbated, short all this weakens the democratic dash. The people are to be represented directly by a council of the people admitted with deliberative voice within the General Assembly of the United Nations. Just as the old company of the nations in the years 1930 organized weeks of education to peace, UNO could take again this kind of initiative for which the responsibility could be entrusted to the networks of the worldwide association of the Mayors, departments and regions for peace. This so that in each country, the maximum of citizens takes part in this humanistic movement of proximity. The ILO (international organization of work) has the possibility of signing a convention with the States for the development of the presentation of a conference relating to the need for peace (text validated then by the national representatives of the employers' organizations and trade-union). This one 2 hours duration annual conference would be presented by site to the employees by a representative of the company or the establishment. Perhaps with this awakening, that we all are of the universal citizens belonging all to the same mankind, will come the day in 200 or 300 years when as MARX in his manuscripts hoped for it: the transparency of the social reports will be such as it will be enough to be a being liking to be a loved being. If the intention of perpetual peace imagined by Emmanuel KANT still nowadays remains a goal not achieved, it is a reference mark for our vigilance and our mobilizations. From this point of view, the international day of the peace of the United Nations on September 21st could leave its formalism: that to be one day celebrated by of ONG, of the academics, artists and poets, but too far away from the conscience of the people. At the time of this day, on all televisions, the radios and on the social networks, of the representatives of UNO should inform of the role and the objectives of the Institution, to discuss live with the populations, to call with the mobilization and the direct gifts for peace in the United Nations. The conflicts all over the world, related to the identity phenomena, can take various forms of expression: thus, ethnic claims (the case of the national minorities), religious claims (the case of the religious minorities), or religious currents which aspire to make to religion the first marker of the company. In addition, at the time of certain conflicts identity rhetoric should not mask the existence of other causes like the access to certain natural resources (water…) if not of the economic causes (malnutritions, medical problems) which can involve migrations of populations towards others. If Not still of the political causes: it is thus of the will for power, of domination of a State on another or others. This identity phenomenon could be the matrix, the preparing of the decolonisation in Africa, in the ex Yugoslavia etc In many situations, official reality does not recover homogeneous people. Ethnic fragmentation, the surdetermination of a clan, a tribe, of a region, ancestral practices and rites undermine the emergence and the stability of these States. It was thus in Uganda, Nigeria, Sudan, Rwanda, the Ivory Coast… but also in Balkans, in Eastern Europe, in countries of Asia (Cashmere, Kurdistan, India, China….) and in countries of South America with the presence of Amerindian minorities. Behind Islamic movements like the Hezbollah in Lebanon and the Hamas in Palestine one deals with the dynamic territorial ones but which express nationalist logics. AL-QAIDA, AKMI, other mobilities are animated of a violent religious logic, this because these movements aspire to a conquest of the world of the theological type, and this, including while being opposed to other Muslims who bind their destiny to a cultural and national logic. This, is not single with Islam for example, of the Anglo-Saxon churches starting from the United States, launched campaigns of massive conversions and supported, recommended the war in Iraq by Georges W. BUSH. The new pope Francois, with humility, opening, poverty wants to be the spokesperson of simple people. He invites not to let himself submerge by the fears under a spiritual pretext, not to fold up itself in the safety of a group or a tradition. To Refuse the logic of exclusion, to accept the interbreeding, to refuse situations of fold as in schools, where it is noted in courses of recreation, regroupings by ethnic or cultural groups. A door is narrow between the respect of the moral authority of a religion by its representative and temptation to impose on the temporal power on files like: Sunday working, the marriage for all, the abortion, the sexual behavior…. To Be open companies passes by reconsidering the state of the relation between the State and the religious sphere, not to fight spiritualities which they are of religious or laic petrol but to discuss, to respect them in public space. The religious feeling let us not forget-not it, been part of the constitution even of the subject which it incarnates or not in a religion. You Know that in the international law still, there does not exist any definition of the concepts of PEOPLE and LIFE. However, in theory, one finds in all the large currents of thought, the possibilities of transforming into positive acts, the conflicts between people and ethnos groups by the intelligence of the need. - A design hindouist: the conflict, as a destructor - the conflict as a creator; the conflict as a source of violence and a source of development. To Be an expert of the conflict, it is to assume a third role - that of conservative by a transformation of the conflict, avoiding violence and supporting the development. - A Buddhist design: the Co-dependant origin, is very imbricated in a reciprocal relation of causality. The conflicts have neither beginning nor end and we share all the responsibility; no actor (a statesman for example only assumes with him all the responsibility (monopoly), all the fault could not fall down on a single actor. - A Christian design: the responsibility for the transformation of the conflict falls in last analysis to the individuals, by the individual decision which they take to act to promote peace rather than violence. - A design taoist: all is yin and yang, well and badly, it is very probable that the selected action also has negative consequences and that the nonselected action could have positive consequences: from where need for the reversibility for making only what can be demolished. - An islamist design: the force rises from the collective tender to a common objective of which the concrete responsibility for the wellbeing of all. - A Judaic design: the truth lies less in the formula than in the dialog necessary to arrive to this formula: this dialog has neither beginning nor end. - A laic design: laic humanism rests on the principle of the freedom of conscience. The laic ideal is put up by no means with the idea of development separated such as it exists sometimes in the companies of the Anglo-Saxon type. Laic ethics must lead to social justice, with the equal rights and of the chances, laic education, the school, the right to information, the training of the critical spirit by philosophy, are the condition of this equal treatment, which does not want to say equality of results, because each human being is a single and specific being with its potentialities, its interior wealth. Then, the laic ideal like the other designs has its deviances, because the human conduits have many variations with the regulations. Here what I wanted to tell you. Admittedly, it is a contribution among others. Peace: suppose exchanges, divisions, mobilizations conscious, and even the best of the speeches could not be enough to make progress the spirit of peace in the consciences. One needs for it reflected acts, practices identified since the State with the ordinary citizen, and vice versa, of the requirements citizens becoming business of State. If the wars are born in the spirit from the men as UNESCO proclaims it is in their heart that it is necessary to build citadels of peace. Thank You Very Much for your patience and your attention to have listened to this long intervention. Then, my confidence: it is by looking at your faces, the arc in sky of diversity and the love. Wealth: they are not the leading elites but you them people without whom the transmission of the life would not exist for not lived of the future generations. Thank You, peace in the hearts and the bodies lives; live the harmony between the people. Copyright Guy CREQUIE May 16th, 2014