[OLplus] /PRESSE/Lyon-Marseille : nouvelle place forte des rivalites (Sport24 Le Figaro)

  • From: titouplin@xxxxxxx
  • To: OLplus@xxxxxxxxxxxxxxx,olplus@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Wed, 12 Feb 2020 06:15:27 +0100 (CET)

 Lyon-Marseille : nouvelle place forte des rivalités

    Partages 

Par Lucas Michel

Mis à jour le 12/02/2020 à 00h35 – Publié le 11/02/2020 à 14h55

A l’occasion des quarts de finale de la Coupe de France, l’Olympique Lyonnais 
reçoit l’Olympique de Marseille mercredi (21h05). Enjeu : se rapprocher du 
Stade de France, mais aussi affirmer sa supériorité dans un duel olympique qui 
va bien au-delà de la symbolique.

«Olympico», le terme fait désormais partie du paysage du football français. 
Loin du Classique comme du derby, c’est le «Choc des olympiques». Une 
dénomination d’origine journalistique désormais plus canonique que symbolique. 
Lyon contre Marseille et une fâcheuse tendance de part et d’autre à revendiquer 
cette appellation olympique. A l’occasion des quarts de la Coupe de France, les 
deux équipes, qui naviguent aux antipodes l’une de l’autre en championnat, ont 
l’occasion de se retrouver pour un duel qui sent bon la poudre.
Dualité olympique, bataille médiatique

«Quand on me demande, je réponds qu’il n’y a qu’un seul Olympique en France et 
c’est l’OM» lançait Alvaro Gonzalez en conférence de presse lundi. Si 
l’Espagnol, arrivé cet été sur les bords de la Méditerranée, est coutumier de 
ce genre de sortie médiatique, il n’est pas le seul. Cette affirmation, sous 
couvert d’une vérité au caractère arbitraire, fait désormais partie intégrante 
du folklore qui entoure l’«Olympico». Et elle sait faire le bonheur des 
supporters les plus initiés à la rivalité. Pour ne pas les englober dans leur 
totalité. Car la rivalité entre l’OM et l’OL est aujourd’hui une place forte 
des joutes hexagonales, héritage d’un duel avant tout sportif qui connaît ses 
plus belles heures depuis le début des années 2000.
Sponsorisé par OT ISRAEL
Une journée au marché de Mahane Yehuda

Le plus vieux marché de Jérusalem se visite de jour comme de nuit
Découvrir

Le 4.000e but de l'histoire de l'OM, inscrit par Payet contre Lyon en octobre 
dernier (2-1)

Chaque rencontre est accompagnée de tous les ingrédients la rendant explosive. 
Des tracts des ultras lyonnais à la potence à l’effigie de Mathieu Valbuena, on 
ne compte plus les exemples qui mettent en évidence une rivalité passionnée. A 
cela s’ajoute une confrontation épique entre les deux présidents de club. D’un 
côté Jean-Michel Aulas, emblématique président de l’OL, de l’autre 
Jacques-Henri Eyraud, ambitieux président de l’OM. Au centre, l’illustration 
même d’une animosité entre les deux clubs. Le plus gros précédent remonte à 
avril 2018 au moment où «JHE» avait dénoncé des pratiques mafieuses en 
surnommant son homologue lyonnais «Don Giovanni Michele»  dans les colonnes de 
La Provence, ce qui avait pu faire bondir «JMA», prêt à attaquer son rival en 
justice. Dernière sortie en date, Jean-Michel Aulas a taclé les finances de 
l’OM dans L’Equipe ce lundi, «tout le monde ne fait pas 170 millions d’euros de 
pertes sur deux exerci
 ces.» Il fleure bon l’odeur d’un «Olympico». 
Le symbole Rudi Garcia

Avant le match, André Villas-Boas ne s’est pas prêté à la saillie médiatique 
mais s’est plutôt concentré sur le concret et rappelé l’opportunité de «battre 
un rival historique», sans tomber dans la rhétorique du seul olympique. Sur le 
banc d’en face, on retrouve un habitué des OL-OM. Arrivé en octobre dernier sur 
le banc de l’OL, Rudi Garcia cristallise à lui-seul ce conflit entre les deux 
antagonistes. Entraîneur de Marseille durant trois saisons, il a multiplié les 
attaques frontales envers Lyon et son président durant son mandat dans la cité 
phocéenne. Une fois débarqué entre Rhône et Saône, l’ancien entraîneur de la 
Roma a non seulement justifié son précédent comportement avec le rival, mais 
s’est empressé de faire perdurer ses amorces, seulement en direction du rival 
marseillais cette fois. C’est cette même posture qui avait rebuté tous les 
supporters lyonnais à sa nomination qui en fait désormais un paria sur la 
Cannebière, jusq
 ue dans son ancien vestiaire. Dimitri Payet, ouvertement en conflit avec son 
entraîneur avant son départ, l’avait sévèrement taclé avant le match aller (13e 
journée) avant d’en tirer un supplément d’âme pour écarter à lui seul le rival 
lyonnais (2-1) dans une ambiance électrique. Néanmoins, ce passage d’un club à 
un autre ne peut se résumer à Garcia, ni à Valbuena. Il y avait eu Florian 
Maurice, Sonny Anderson, Sylvain Wiltord, Hatem Ben Arfa, Bafétimbi Gomis, et 
il y en aura d’autres. Seulement, ces derniers semblent moins représentatifs 
d’une confrontation d’une toute nouvelle envergure.

Le but du doublé de Payet contre Lyon en octobre dernier (2-1)
Une question de séries

Pour Lyon, l’heure semble assez grave. Au moins en championnat. L’OL pointe 
désormais à 16 longueurs de l’OM. Il est impératif pour les hommes de Garcia de 
composter leur ticket pour les demi-finales, pour s’offrir un bol d’air avec 
les coupes domestiques (l’OL affrontera le PSG en finale de la Coupe de la 
ligue) et pour vaincre le rival honni. Pour l’OM, la situation semble 
radicalement différente. En plein cœur d’une saison rêvée, les Phocéens 
verraient certainement d’un bon œil d’enfoncer encore plus le rival rhodanien 
ainsi que leur ancien entraîneur. Mais la perspective du match à Lille invite à 
la prudence, même si André Villas-Boas, qui ne pourra pas compter sur Duje 
Caleta-Car et Jordan Amavi (suspendus), n’a pas souhaité prioriser.

Un autre enjeu pour l’OM réside dans l’interruption d’une série désormais 
longue de plus de 12 ans. Le 11 novembre 2007, l’OM s’imposait à Gerland (2-1) 
au prix d’un doublé de Mamadou Niang. Depuis, les partenaires de Steve Mandanda 
– qui devrait tenir sa place mercredi soir – n’ont plus gagné en terre 
lyonnaise, soit une disette de 14 matches. Le changement de stade n’y a rien 
changé, l’OM s’est incliné trois fois au Groupama Stadium en quatre rencontres. 
Les amateurs de chiffres noteront aussi que l’OM tient certainement à son 
invincibilité qui dure depuis fin octobre (16 matches). En parlant de série, 
Rudi Garcia n’a lui gagné qu’un seul «Olympico» en six oppositions, c’était en 
Coupe de France…  

Source Sport24 Le Figaro : 
https://olplus.fr/2zs65
------------------------------------------------------------------------------------------------------
OL Plus est une mailing list indépendante de l'OL   -----  https://olplus.fr
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour vous abonner, envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec 
"subscribe" en sujet
Pour vous désabonner, envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec 
"unsubscribe" en sujet
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour recevoir une compilation de messages plutôt que des messages individuels :
envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec "set digest" en sujet
Pour l'annuler : 
envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec "unset digest" en sujet
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Toutes ces opérations sont également disponibles sur 
//www.freelists.org/list/olplus

 

Other related posts:

  • » [OLplus] /PRESSE/Lyon-Marseille : nouvelle place forte des rivalites (Sport24 Le Figaro) - titouplin