[OLplus] /ITW/Léo Dubois : « Être appelé avec les Bleus, un mélange de satisfaction et de fierté » (Ouest-france)

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  • Date: Sat, 20 Mar 2021 12:57:04 +0100 (CET)

EXCLUSIF. Léo Dubois : « Être appelé avec les Bleus, un mélange de satisfaction 
et de fierté »

Didier Deschamps a dévoilé sa liste pour le prochain rassemblement des Bleus, 
la dernière avant celle de l’Euro. Le Segréen Léo Dubois, de nouveau appelé par 
le sélectionneur, vit toujours ce moment avec intensité. Il en a fait le thème 
de sa première chronique pour Ouest-France et Prolongation. Oui, Léo Dubois est 
notre nouveau chroniqueur jusqu’à l’Euro.
Léo Dubois va vous faire vivre son quotidien de footballeur professionnel via 
des chroniques qui s’étaleront jusqu’à l’Euro de football, cet été.
Léo Dubois va vous faire vivre son quotidien de footballeur professionnel via 
des chroniques qui s’étaleront jusqu’à l’Euro de football, cet été. | GETTY 
IMAGES
Ouest-France Léo DUBOIS. Modifié le 19/03/2021 à 19h01 Publié le 19/03/2021 à 
06h03

En exclusivité pour Ouest-France et Prolongation, Léo Dubois partage avec vous 
son quotidien de footballeur professionnel. Jusqu’à la fin de saison et à 
l’Euro de football où il postule à une place, le latéral droit de l’Olympique 
lyonnais et de l’équipe de France ouvre les portes à ses réflexions, sa 
préparation et son univers hors des pelouses, loin des caméras et de 
l’agitation.

Pour cette première chronique, le natif de Segré évoque ce moment si 
particulier de l’annonce de la liste de Didier Deschamps, tombée jeudi pour le 
début des qualifications au Mondial 2022. Appelé une première fois en juin 
2019, l’ancien défenseur du FC Nantes avait effectué ses débuts en Bleu à la 
Beaujoire. Depuis, il a été convoqué aux sept derniers rassemblements de 
l’équipe de France, disputant six rencontres pour cinq titularisations.

« Je me souviens très bien de ma première liste. J’étais chez moi, à Lyon, dans 
mon salon. Avec Nicolas, mon agent, on s’était posé devant la télévision. Pour 
moi, c’était une habitude de suivre la conférence de presse du sélectionneur. 
Ça m’a toujours intéressé. Je me suis senti davantage concerné quand j’ai reçu 
les premières pré-sélections. Je les suivais avec l’espoir d’être retenu, mais 
je ne m’y attendais pas à ce moment-là. C’était la fin de saison et j’avais 
même prévu de partir en vacances au Liban, où j’ai des racines. C’était un 
projet familial. Avec mes parents et mes frères, on y devait effectuer notre 
premier voyage tous ensemble. Au final, ils sont partis à quatre.

Cette première, c’était une énorme surprise car il n’y avait eu aucun signe 
avant-coureur. J’ai eu un moment d’hésitation, je n’étais pas certain d’avoir 
entendu mon nom. Avec Nicolas, on s’est pris dans les bras, je me rappelle 
avoir eu les larmes aux yeux. L’équipe de France, ça représente beaucoup de 
choses. On a tous un rapport, une relation, une histoire avec l’équipe de 
France. On a tous vu au moins un match des Bleus et on est tous raccroché à 
elle par un moment. Quand tu joues au foot, c’est encore plus fort. Dès que tu 
commences, c’est l’équipe qui te fait rêver.

« J’ai toujours eu l’ambition de porter ce maillot »

Pour moi, ça a toujours été un objectif de carrière. Même quand j’ai commencé 
en pro à Nantes, je l’avais dans un coin de ma tête. J’ai toujours eu pour 
ambition de porter ce maillot, tout en ayant conscience qu’il y avait des 
étapes à respecter. Pour y arriver, je me suis efforcé de prendre les 
meilleures décisions possibles dans ma carrière, de faire des choix qui 
augmenteraient mes chances. De le rendre possible, tout simplement. Quand je 
signe à Lyon, c’est parce que le projet me correspond, mais aussi parce que le 
club compte beaucoup d’internationaux. L’OL, c’était une marche importante pour 
franchir ce cap et j’avais confiance dans le club pour m’apporter cette 
réussite.

Quand on est appelé, on éprouve un mélange de satisfaction et de fierté. C’est 
difficilement descriptible. Représenter son pays, c’est un honneur. J’ai pu le 
vivre lors des sélections de jeunes. Mais si les rassemblements ont lieu au 
même endroit, c’est complètement différent. Quand j’allais à Clairefontaine, 
j’assistais à l’entraînement des A, j’analysais les comportements des joueurs à 
mon poste. Là, je me retrouve de l’autre côté et ça demande une autre approche. 
C’est une autre dimension. Et encore plus lorsqu’on a la chance d’intégrer 
l’équipe championne du monde, un groupe qui a déjà ses affinités, un 
fonctionnement qu’il faut vite assimiler. J’ai appris à trouver ma place, à 
cerner ma valeur. À être moi-même, tout simplement.

« Ce jour-là, mes parents ont compris qu’il se passait quelque chose 
d’inhabituel »

Les premières personnes que j’ai appelées, ce sont mes parents et je vous 
parlerai d’eux lors de ma prochaine chronique. Ils le méritent. Ils ont 
consenti beaucoup de sacrifices pour ma carrière et c’était important de 
partager ce moment avec eux. Ce jour-là, ils avaient compris qu’il se passait 
quelque chose d’inhabituel car leur téléphone n’a pas arrêté de sonner. C’était 
d’autant plus particulier que le premier match du rassemblement avait lieu à la 
Beaujoire, le stade où j’ai commencé ma carrière.

[Léo Dubois a connu sa première sélection avec les Bleus à Nantes contre la 
Bolivie.]
Léo Dubois a connu sa première sélection avec les Bleus à Nantes contre la 
Bolivie. | EDDY LEMAISTRE / OUEST-FRANCE

Pour des premiers pas en Bleu (il a joué 45 minutes contre la Bolivie, 2-0), 
c’était juste magnifique, la plus belle chose qui puisse m’arriver. Tous mes 
proches étaient au stade, je le connais parfaitement et les supporters ont 
scandé mon nom à l’échauffement. C’était à la fois rassurant, mais aussi 
intimidant car il faut se détacher de l’environnement, ne pas se laisser 
envahir par ses émotions. Le plus important, ce n’est pas l’instant qu’on vit, 
mais d’être à la hauteur de ce maillot et des attentes qu’il impose.

Quand on goûte à l’équipe de France, on a qu’une envie, c’est d’y rester. Pour 
moi, à chaque annonce de la liste, c’est toujours une forte émotion. Parce 
qu’elle est ouverte, qu’elle peut sans cesse être remise en question et qu’on 
vit avec l’idée que rien n’est jamais acquis. C’est aussi ce qui fait la beauté 
et la grandeur d’une sélection, qu’on doit toujours aller la chercher.

Avec le temps, j’ai appris à mieux appréhender ce moment, mais c’est impossible 
de le normaliser. C’est à la fois une journée d’attente, avec beaucoup 
d’impatience et une adrénaline qui monte à 14 h. Je n’ai pas mis de rituel en 
place, sauf que je continue toujours de partager ce moment avec mes parents, 
une fois la liste tombée. Ça reste un événement qu’on ne peut pas banaliser. 
L’équipe de France, c’est l’apothéose et je mesure à chaque fois la chance que 
j’ai d’être retenu. Quand, au quotidien, on fait tout pour ça, on vit chaque 
appel intensément.

« J’ai envie d’aller au bout de l’aventure »

Je le sais d’autant plus que j’ai dû déclarer forfait à deux reprises. La 
première fois, c’était à cause d’une lésion musculaire, après le derby contre 
Saint-Étienne (octobre 2019), et j’avais dû aller à Clairefontaine pour faire 
constater la blessure. La deuxième fois, j’étais déjà dans le groupe et j’avais 
dû faire demi-tour au bout de trois jours à cause du Covid. À chaque fois, le 
retour est long. On est traversé par pas mal de sentiments, on espère surtout 
que ce n’est pas la dernière fois. Le quotidien d’un footballeur, c’est de se 
confronter aux doutes, à l’incertitude. Mais dans ce cas, le plus difficile, 
c’est de subir les événements, de ne pas avoir le choix, ni la possibilité de 
peser sur le cours des choses.

Seriez-vous prêts à revenir dans les stades alors que la pandémie de Covid-19 
n'est pas maîtrisée ?
Je bosse toute l’année pour cela et c’est une énorme frustration de voir une 
convocation s’échapper sans pouvoir rien n’y faire. Il faut un temps pour le 
digérer et passer autre chose, se remettre en route pour le prochain 
rassemblement. Participer à l’Euro, c’est un objectif de cette fin de saison. 
J’ai envie d’aller au bout de l’aventure commencée il y a deux ans. J’ai deux 
mois et demi pour tout donner. L’équipe de France amène à ne pas se relâcher, 
ni à rêver. Car si tu n’as pas le niveau, tu n’y vas pas. C’est une réalité qui 
remet les pieds sur terre. »

Source Ouest-france : 
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