[OLplus] /HISTOIRE/PSG - OL : une rivalité atypique et unique en Ligue 1 (Ultimo Diez)

  • From: stanislas@xxxxxxxxxxx
  • To: olplus@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Sun, 13 Dec 2020 13:25:40 +0100 (CET)

PSG-Lyon : une rivalité atypique et unique en Ligue 1
@gfaivre_13 

Le PSG et l’Olympique Lyonnais s’apprêtent à en découdre ce dimanche soir dans 
un choc entre le 1er et le 3e de Ligue 1. Paris-Lyon, ce n’est ni un derby, ni 
un «classique». Mais alors que se cache-t-il derrière cette rivalité si 
particulière ?

Chaque saison, la France et ses amateurs de ballon rond vibrent au rythme du 
Classique, sont pris dans l’effervescence de l’Olympico ou se surprennent à 
rêver devant le Derby du Nord. Autant de rivalités qui animent aussi bien la 
Ligue 1 que les conversations passionnées au boulot le lundi matin. Forgées par 
des décennies d’histoires, de matches d’anthologie et de buts mémorables, ces 
oppositions ont toujours un parfum particulier. Au milieu de tout cela, on 
retrouve le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais. Récente et sans nom 
particulier, la rivalité entre ces deux mastodontes du football tricolore reste 
unique. Explications.

Paris-Lyon, un match sans histoire, vraiment ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Lyon et Paris, c’est une très 
vieille histoire. Avant le match de ce dimanche 13 décembre, Parisiens et 
Lyonnais se sont affrontés pas moins de 100 fois. Dès la première opposition 
des deux clubs en Première division (l’ancien nom de la Ligue 1), de grands 
joueurs étaient au rendez-vous. Les Rouge et Bleu pouvaient compter sur Jean 
Djorkaeff en défense, père d’un certain Youri, quand Jean-Louis Leonetti 
illuminait l’entrejeu parisien. Côté Gones, c’est le jeune Raymond Domenech, 19 
ans à l’époque, qui gardait le couloir droit. Pendant ce temps-là, Fleury Di 
Nallo et Bernard Lacombe faisaient des merveilles sur le front de l’attaque. 
Dès lors, les matches entre le PSG et l’OL seront toujours l’occasion de voir 
des talents balle au pied.


La rivalité entre ces deux clubs prend un nouveau tournant dans les années 
2000. Le 15 avril 2006, Lyon s’adjuge un cinquième titre consécutif de champion 
de France sans même jouer, profitant d’une défaite de Bordeaux face à Lille 
(3-2). Le soir même, les hommes de Gérard Houiller affrontent le PSG au Parc 
des Princes. Dans un match sans enjeu, le coach des Gones aligne son 
équipe-type et les Lyonnais se défont facilement des Parisiens (1-0) grâce à 
une reprise de la tête de Fred sur corner. Juninho, Malouda et consorts iront 
fêter leur titre dans les rues de Paris, aux côtés des 1.500 spectateurs ayant 
fait le déplacement. Côté parisien, la pilule est dure à avaler.

L’arrivée de QSI, le feu à la poudrière

La rivalité entre deux clubs ne naît pas du jour au lendemain. Pendant 
longtemps, les matches entre le PSG et l’OM n’avaient pas l’enjeu qui peut 
exister aujourd’hui. Et l’antagonisme entre Paris et Lyon semble marcher sur 
ces traces. Il faut attendre 2011 et le rachat du PSG par des investisseurs 
qataris pour voir naître un nouvel enjeu entre les deux clubs. Depuis ce 
moment-là, Jean-Michel Aulas, président historique de l’Olympique Lyonnais, 
multiplie les piques à l’encontre de la nouvelle direction. Tweets corsés ou 
déclarations fracassantes dans la presse, JMA devient un véritable trash-talker.

    «Ou vous avez la chance d’avoir du pétrole et du gaz sous les pieds et vous 
pouvez vous payer tout ce que vous voulez, ou vous ne les avez pas, et dans ce 
cas-là, vous êtes obligés de combattre pied à pied pour avoir les deux places 
européennes qui rapportent de l’argent.»
    Jean-Michel Aulas, évoquant l’arrivée de Neymar au PSG en 2017.

L’affrontement passe aussi par le terrain. Après avoir régné sans partage sur 
le championnat français entre 2002 et 2008, l’Olympique Lyonnais est l’équipe 
qui a le mieux résisté à l’hégémonie parisienne. Si les rencontres au Parc des 
Princes sont difficiles, l’OL sait se transcender à domicile et provoquer de 
belles surprises. Sur les 5 derniers déplacements de Paris au stade des 
Lumières (enfin, Groupama Stadium), Lyon l’a emporté par 3 fois. Et 
systématiquement sur le score de 2 buts à 1. Beaucoup de Lyonnais se 
souviennent encore du but salvateur de Memphis Depay dans le temps additionnel 
en 2018. Lancé sur son côté gauche, il élimine habilement Giovanni Lo Celso 
avant de repiquer dans l’axe. Il arme alors une frappe qui laisse Areola 
pantois.

En 2020, à nouveau copains

C’est là que la rivalité entre Lyon et le PSG diffère d’une opposition 
classique. S’il y a donc bien une histoire et un enjeu sportif entre les deux 
clubs, il y a aussi beaucoup de respect. Et 2020 a marqué un réchauffement des 
relations entre les deux clubs, en particulier entre Jean-Michel Aulas et 
Nasser Al-Khelaïfi. Pendant le premier confinement, les deux présidents ont 
fait front commun face aux décisions prises par la LFP et son directeur général 
de l’époque, Didier Quillot.

    «J’ai essayé de renouveler des liens de confiance avec les dirigeants du 
PSG pendant l’épidémie. Les réponses de Nasser ont souvent été positives. Il 
s’est engagé dans cette crise de manière permanente. Il a toujours été au feu. 
J’espère que dans le futur on sera encore plus proches pour essayer de tirer le 
football français vers le haut.»
    Jean-Michel Aulas, évoquant un réchauffement des relations avec son 
homologue parisien Nasser Al-Khelaïfi.

Seuls représentants français en Ligue des champions la saison passée, le PSG et 
l’OL se sont soutenus mutuellement lors du Final 8 à Lisbonne. Si l’OL s’est 
arrêté en demi-finale, le PSG est allé jusqu’en finale. Et s’il n’a pas réussi 
à accrocher la C1 à son palmarès cette fois-ci, Nasser pourra toujours se 
targuer d’avoir reçu des encouragements de la part de son homologue lyonnais 
quelques heures avant le match. Chose inimaginable il y a encore quelques 
années.

En définitive, Paris et Lyon ont cette relation particulière, comme entre chien 
et chat. Redoutables adversaires sur le terrain mais aussi capables de s’allier 
quand il le faut. Si les divergences restent grandes entre les clubs, et qu’on 
n’est jamais à l’abri d’un tweet surprise de JMA, les boards parisiens et 
lyonnais ont cet amour commun pour le football français. Le Lumièrico restera 
donc un choc à part. Pas un derby, pas tout à fait une rivalité non plus. On 
parlera simplement de PSG-Lyon, un match qui, on l’espère, nous fera vibrer 
encore longtemps. 

Source Ultimo Diez : 
https://olplus.fr/iA5cO
------------------------------------------------------------------------------------------------------
OL Plus est une mailing list indépendante de l'OL   -----  https://olplus.fr
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour vous abonner, envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec 
"subscribe" en sujet
Pour vous désabonner, envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec 
"unsubscribe" en sujet
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour recevoir une compilation de messages plutôt que des messages individuels :
envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec "set digest" en sujet
Pour l'annuler : 
envoyez un mail à olplus-request@xxxxxxxxxxxxx avec "unset digest" en sujet
------------------------------------------------------------------------------------------------------
Toutes ces opérations sont également disponibles sur 
//www.freelists.org/list/olplus

 

Other related posts:

  • » [OLplus] /HISTOIRE/PSG - OL : une rivalité atypique et unique en Ligue 1 (Ultimo Diez) - stanislas