[lit-ideas] Derrida and Grice

  • From: Jlsperanza@xxxxxxx
  • To: lit-ideas@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Wed, 3 Apr 2013 20:45:51 -0400 (EDT)


In a message dated 4/3/2013 10:28:23  P.M. UTC-02, omarkusto@xxxxxxxxx 
writes:
I mean, I consider Derrida a clown,  who obscured even those modest 
insights that postmodernism had to offer, but  perhaps others might have 
different 
opinions.  

WIKI does!
 
Excerpts in the lingo that matters, below.

Cheers,
 
Speranza
 
---
 
ps -- The intersection with Grice another time.
 
Jacques Derrida, né Jackie Derrida le 15 juillet 1930 à El Biar (Algérie  
française), et mort le 8 octobre 2004 à Paris, est un philosophe français qui 
a  créé puis développé la notion de déconstruction. 
 
À la suite de Heidegger, Derrida cherche à dépasser la métaphysique  
traditionnelle et ses résonances dans les autres disciplines.
 
Toute son œuvre consiste à interroger les couples d'oppositions telles que  
parole et écriture dans la linguistique, raison et folie dans la 
psychanalyse,  sens propre et sens figuré dans la littérature, masculin et 
féminin 
dans la  théorie des genres ; oppositions qui correspondent au couple 
ontologique  premier. sensible et intelligible, et ses multiples déclinaisons: 
intérieur et  extérieur, rationnel et irrationnel, sens et non-sens, fondateur 
et 
fondé.
 
L'origine de toutes ces différences conceptuelles, mais qui n'est pas  
véritablement une origine (sans quoi on retrouverait l'opposition origine et  
dérivation, tributaire des couples d'oppositions citées précédemment), est la  
différance avec un a, concept sur lequel Derrida s'explique dans une 
conférence  introductive au recueil d'articles Marges – de la philosophie 
(1972). 
La  différance est le jeu qui produit les différences particulières.
 
En 2007, Derrida était considéré par The Times Higher Education Guide1  
comme le troisième auteur le plus cité dans les ouvrages de sciences humaines 
de  l’année.


Influencé par
Platon, Hegel, Kierkegaard, Marx, Mallarmé, Nietzsche,  Freud, Saussure, 
Husserl, Heidegger, Artaud, Bataille, Lacan, Desanti, Levinas,  Blanchot, 
Jabès, Foucault 
 
A influencé
de Man, Cavell, Rorty, Kofman, Lacoue-Labarthe, Nancy,  Sloterdijk, 
Stiegler, Butler, Ronell 


Jacques Derrida est le troisième fils d’Aimé Derrida d'origine sarde et de  
Georgette Sultana Esther Safar2, une famille juive d'Algérie dont les aïeux 
 établis depuis des siècles en Algérie avaient reçu la nationalité 
française lors  de la promulgation du décret Crémieux en 18703.
 
Il grandit en Algérie et subit les lois de Vichy en 1940 lorsque sa famille 
 est déchue pendant deux ans de la nationalité française4. De 1935 à 1941, 
il va  à l'école maternelle et primaire d'El-Biar. Les enfants sont obligés 
de  manifester leur attachement au Maréchal de multiples manières. Derrida 
en  qualité de juif doit laisser au deuxième de la classe sa place pour le 
lever de  drapeau. Son frère et sa sœur ont été exclus de l'école pour la même 
raison5. En  1941, il est lui-même exclu du lycée Ben Aknoun et il est 
inscrit jusqu'en 1943  au lycée Émile-Maupas, mais il ne supporte pas 
l'atmosphère communautaire. Il  retourne au lycée Ben Aknoun en 1944.
 
Derrida connaît ainsi, durant sa jeunesse, une scolarité mouvementée. Il  
voit les métropolitains comme oppresseurs et normatifs, normalisateurs et  
moralisateurs. Sportif, il participe à de nombreuses compétitions sportives et 
 rêve de devenir footballeur professionnel. Mais c'est aussi à cette époque 
qu'il  découvre et lit des philosophes et écrivains comme Jean-Jacques 
Rousseau,  Friedrich Nietzsche, André Gide et Albert Camus. Il commence à 
écrire 
un «  journal intime ». En 1947-1948, en classe de philosophie au lycée 
Gauthier  d'Alger, il lit Bergson et Sartre. En 1948, inscrit en lettres 
supérieures au  lycée Bugeaud, il est marqué par la lecture de Kierkegaard et 
Heidegger6.
 
En 1949, il vient en France pour étudier en classe de première supérieure  
au lycée Louis-le-Grand à Paris, où il se lie d'amitié avec Pierre Bourdieu, 
 Michel Deguy ou Louis Marin. Son professeur de philosophie Etienne Borne 
trouve  que ses dissertations sont « plotiniennes6 ». Il entre — après deux 
échecs — à  l'École normale supérieure en 1952. Il y fait la rencontre de 
Louis Althusser,  qui exerce comme « caïman ». Derrida milite dans des groupes 
d'extrême gauche  non communiste.

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