[gha] TR: PEUT- ON ESPERER LA FIN DU DRAME SYRIEN ?

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Date: Wed, 22 Jan 2014 10:05:56 +0100
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De : Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx] 
Envoyé : mercredi 22 janvier 2014 09:52
Objet : PEUT- ON ESPERER LA FIN DU DRAME SYRIEN ?

 

PEUT- ON ESPERER LA FIN DU DRAME SYRIEN ?

 

 

L'Iran a finalement été exclu par l'ONU de la conférence de paix sur la
Syrie dite Genève II qui aura lieu à partir de mercredi, à Montreux
(Suisse). Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui avait
préalablement invité Téhéran, «a décidé que la réunion aura lieu sans la
participation de l'Iran », a déclaré son porte-parole, Martin Nesirky. 

  

 Le refus iranien de soutenir un gouvernement de transition en Syrie,
condition préalable posée par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, a
été la principale motivation du secrétaire général de l'Onu pour prendre
cette décision. Une reculade regrettée mardi matin par le vice-ministre
iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, interrogé par la télévision
d'Etat : «Tout le monde sait que sans l'Iran, les chances (de parvenir à)
une vraie solution en Syrie ne sont pas si grandes».  La Russie, fidèle
allié de Damas, avait- elle affirmé lundi par la voix de son ministre des
Affaires étrangères Serguei Lavrov qu'exclure l'Iran serait «une erreur
impardonnable».

 

L'opposition syrienne avait menacé de boycotter la conférence qui a pour
objectif une transition politique en Syrie si l'Iran, allié de Bachar
al-Assad, était présent. Avec ce revirement, la coalition de l'opposition a
immédiatement «confirmé sa participation à Genève II». En revanche, une des
principales composantes de cette opposition, le Conseil national syrien
(CNS), a annoncé son retrait de la Coalition pour protester contre cette
décision.

 

 

 

Après cette crise, la porte-parole du département d'Etat américain Jen Psaki
a demandé lundi soir «à toutes les parties de se concentrer désormais sur la
tâche à accomplir: mettre fin aux souffrances du peuple syrien et amorcer
enfin une transition politique». Le communiqué de Genève parle d'instaurer
un gouvernement de transition en Syrie ayant des «pleins pouvoirs exécutifs,
ce qui laisse entendre que Bachar al-Assad pourrait perdre une bonne partie,
voire la totalité de ses prérogatives».

 

Genève II doit s'ouvrir mercredi par une session ministérielle à Montreux
présidée par Ban Ki-moon et à laquelle sont conviés une quarantaine de pays,
dont les grandes puissances et les autres pays de la région dont l'Arabie
saoudite. Les délégations du gouvernement et de l'opposition doivent
négocier ensuite à Genève, à partir de vendredi, sous l'égide du médiateur
de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

 

Les négociations en tant que telles entre le gouvernement de Bachar al-Assad
et l'opposition doivent débuter vendredi à Genève mais les objectifs des
deux camps semblent totalement inconciliables. Dans un entretien, le
président syrien a en effet exclu de confier la direction d'un futur
gouvernement à un opposant et a pronostiqué que sa guerre contre les
rebelles prendrait «beaucoup de temps». Il avait lui-même contribué à raidir
les positions en affirmant, dans un entretien exclusif accordé dimanche,
qu'il avait de «fortes chances» d'être candidat à sa succession cette année.

 

Face à cette assurance, un haut responsable américain a indiqué lundi que
Washington avait reçu de «nombreux messages» de la part de membres du régime
de Damas «impatients de trouver une solution pacifique» à la guerre civile
qui ensanglante le pays. Celle-ci a fait plus de 130.000 morts depuis mars
2011.

 

Sur le terrain, un double attentat suicide à la voiture piégée a eu lieu
lundi dans la ville frontière de Bab al Hawa, près de la frontière turque,
tuant au moins cinq personnes, selon l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH). Et à la veille du début de la conférence de paix, le
Guardian et CNN ont publié lundi un rapport dans lequel trois anciens
procureurs internationaux accusent la Syrie de massacres à grande échelle et
de tortures.

 

Cette situation qui perdure, car finalement le régime de Bachar en acceptant
le contrôle de ses armes chimiques a repris la main sur le terrain
continuant les massacres en disposant darmes lourdes :chars, avions.
Lopposition au régime constituée de combattants dorigine et didéologies
disparates et y compris de combattants européens radicalisés devient une
nébuleuse concernant les conditions de sa gestion dune alternative au
régime syrien

Lavenir sannonce encore lourd et inquiétant  en Syrie pour une période
hélas encore à ce jour indéterminée

 

Les conditions dun cesser le feu minimum et première étape au règlement du
conflit recherché par lONU, et les représentants occidentaux savèrent
délicates, ceci, car les deux camps veulent assurer leur avenir.

Hélas, dans nombre dONG et mouvements de paix comme un aveu dimpuissance,
la situation syrienne devenait absente ou réduite dans leurs dernières
déclarations

         Certes : il faut toujours espérer et le dialogue est préférable au
bruit des armes, aux larmes et aux pleurs, cependant lespoir en toute
lucidité reste mince au présent. Espérons cependant !

 

Guy CREQUIE

Ecrivain français observateur social

 

 

CAN ONE HOPE FOR THE END OF THE SYRIAN DRAMA?

 

 

Iran was finally excluded by UNO from the conference from peace on Syria
known as Geneva II which will take place as from Wednesday, in Montreux
(Swiss). The general secretary of UNO, Ban Ki-moon, who had invited Teheran
beforehand, decided that the meeting will take place without the
participation of Iran, declared its spokesperson, Martin Nesirky. 

  

 The Iranian refusal to support a transition government in Syria,
prerequisite posed by France, the United Kingdom and the United States, was
the main motivation of the general secretary of UNO to make this decision. A
backing regretted Tuesday morning by the Iranian vice-minister of the
Foreign affairs Abbas Araghchi, questioned by the television of State:
Everyone knows that without Iran, the chances (to arrive to) a true
solution in Syria are not so large.  Russia, faithful combined of Damas, it
had affirmed Monday by the voice of its Foreign Minister Serguei Lavrov that
to exclude Iran would be an unforgivable error.

 

The Syrian opposition had threatened to boycott the conference which aims at
a political transition in Syria if Iran, combined of Bachar Al-Assad, were
present. With this reversal, the coalition of the opposition immediately
confirmed its participation in Geneva II. On the other hand, one of the
main components of this opposition, the Syrian National council, announced
his withdrawal of the Coalition to protest against this decision.

 

 

 

(CNS) After this crisis, the spokesperson of the American State Department I
in Psaki asked Monday evening all the parts to concentrate from now on on
the task to achieve: to put an end to the sufferings of the Syrian people
and to start a political transition finally. The official statement of
Geneva speaks to found a transition government in Syria having executive
absolute powers, which implies that Bachar Al-Assad could lose a good part,
even the totality of its prerogatives.

 

Geneva II must open Wednesday by a ministerial meeting in Montreux chaired
by Ban Ki-moon and to which about forty countries are invited, of which
great powers and other countries of the area of which Saudi Arabia. The
delegations of the government and the opposition must negotiate then in
Geneva, as from Friday, under the aegis of mediator of UNO and the Arab
League Lakhdar Brahimi.

 

The negotiations as such between the government of Bachar Al-Assad and the
opposition must begin Friday in Geneva but the objectives of the two camps
seem completely irreconcilable. In a maintenance, the Syrian president
excluded indeed to entrust the direction of a future government to an
opponent and forecast that its war against the rebels would take much
time. He had itself contributed to stiffen the positions while affirming,
in an exclusive interview granted Sunday, which he had of strong chances
to be candidate for his succession this year.

 

Vis-a-vis this insurance, one high ranking official American stated Monday
that Washington had received many messages on behalf of impatient members
of the mode of Damas to find a peaceful solution with the civil war which
bloodies the country. This one made more than 130,000 deaths since March
2011.

 

On the ground, a double murder commits suicide with the car bomb took place
Monday in the frontier town of Bab Al Hawa, close to the Turkish border,
killing at least five people, according to the Syrian Observatory of human
rights (OSDH). And the day before the beginning of the conference of peace,
Guardian and CNN published Monday a report in which three former
international prosecutors show Syria of massacres on a large scale and
tortures.

 

This situation which continues, because finally the mode of Bachar by
accepting the control of its chemical weapons took again the hand on the
ground continuing the massacres while having heavy weapons:tanks, planes.
The opposition to the mode made up combatants of origin and ideologies
disparate and including radicalized European combatants becomes a nebula
concerning the conditions of its management of an alternative to the Syrian
mode

The future is announced still heavy and worrying in Syria for one period
alas still to date unspecified

 

Conditions one of ceasing minimum fire and first stage with the regulation
of the conflict sought by UNO, and the Western representatives prove to be
delicate, this, because the two camps want to ensure their future.

Alas, in many ONG and movements of peaces like a consent of impotence, the
Syrian situation became absent or reduced in their last declarations

         Admittedly: it is always necessary to hope and the dialog is
preferable with the noise of the weapons, the tears and the tears, however
the hope in all clearness remains mean at the present. Let us hope however!

 

Guy CREQUIE

Social observant French writer
[gha] TR: PEUT- ON ESPERER LA FIN DU DRAME SYRIEN ?

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