Bonjour,
- Albion sera présenté au FOSS4G de Boston 2017
(http://2017.foss4g.org/) le résumé ci-dessous a été accepté, en principe
Oslandia devrait aussi le présenter au Foss4g Europe à Marne La Vallée en
juillet. Je vais aussi essayer de faire une présentation avant la fin de
l’année à une conf d’avantage orientée métier …..
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Albion : Geological modelling Software
Emmanuel DUGUEY
1-AREVA Mines
2 - Oslandia
Abstract
Building 3-D geological models and ore grade models is usually time consuming
when using common mining modelling software.
Traditionally these products allow 3-D rendering of geological and ore
envelopes using drill hole data and cross-sections. Workflows are usually
complex and mapping data can be hard to integrate in the model built.
Moreover, they do not include advanced spatial modelling tools recently
developed within GIS software, making the realization of 3D models laborious
and non-reproducible.
Albion is an Open Source software developed within QGIS, which simplifies
modelling of stratiform ore deposits built from surface and sub-surface data,
compiled and integrated from cross-sections, drillhole and mapping observations
and measurements.
Profile creation is improved by using the concept of graph, where each
geological record along the drillhole trace is interpreted as vertices of a
graph. This approach simplifies digitizing, and enables model evolution by
allowing quick geometrical update of the modelled surfaces and volumes whenever
new data becomes available, or geological and mining concepts evolve.
The creation of the model 3-D outputs is automated through the aggregation of
elementary volumes. This innovative approach renders complex geometries, fully
honoring input data and geological constraints. It is faster than traditional
methods, ensures the integrity and reproducibility of the model and provides
tools to facilitate its long-term update and maintenance.
Model inputs are following standard data format, and outputs (cross-sections
and volumes) can easily be exported to common geostatistical software used for
resource and reserve estimation. »
Keywords
Geology, 3D, modelling, drillhole, mining, graph, cross section
De : geolllibre-bounce@xxxxxxxxxxxxx [mailto:geolllibre-bounce@xxxxxxxxxxxxx] ;
De la part de vblanchard@xxxxxxxxxxxxxxx
Envoyé : samedi 6 mai 2017 02:50
À : geolllibre@xxxxxxxxxxxxx
Objet : [geolllibre] Re: Developpement 3D vs QGIS
A beautiful place & the right time to introduce Albion? :
http://blog.qgis.org/2017/05/01/call-for-presentations-and-workshop-proposals-qgis-conference-2017/
Cordialement
Vincent
...................................
Vincent BLANCHARD
Géologue d'exploration
+ 33 (0) 760 80 50 27
6, rue Simone Signoret - 38550 Saint-Maurice-l'Exil - FRANCE
https://www.linkedin.com/in/vincentblanchardgeolog
http://www.viadeo.com/fr/profile/vincent.blanchard.geolog
De : DUGUEY Emmanuel (AREVA)
<emmanuel.duguey@xxxxxxxxx<mailto:emmanuel.duguey@xxxxxxxxx>>
À : geolllibre@xxxxxxxxxxxxx<mailto:geolllibre@xxxxxxxxxxxxx>
<geolllibre@xxxxxxxxxxxxx<mailto:geolllibre@xxxxxxxxxxxxx>>
Objet : [geolllibre] Re: Developpement 3D vs QGIS
Date : 18/04/2017 08:33:23 CEST
Bonjour,
Dans le monde minier, les prix bas des principaux métaux, des matières
premières, les réductions d’effectif, conduisent à une remise en question des
outils, cela passe par nos logiciels qui sont à 99% des logiciels du marché
souvent onéreux (le 1% restant dans l’entreprise où je travaille correspond à
un logiciel maison fait dans les années 80, qui n’a pas su évolué), et par nos
méthodes de travail qui ne sont plus adaptée à la technologie d’aujourd’hui,
qui elle, a terriblement progressée sans impacter notre manière de travailler.
Donc Oui, cela bouge, mais on ne peut pas dire que le logiciel libre est en
voie de devenir une norme, on s’y intéresse d’une manière sporadique, c’est
d’abord vue comme un test, une expérience qui doit faire ses preuves et surtout
convaincre les managers mais aussi certains utilisateurs très attachés au
logiciel privatif avec lequel ils possèdent un savoir-faire et ont fait leur
carrière.
C’est dans ce contexte qu’est né Albion, orienté SIG, car nos gisements sont
près de la surface, la carte géologique et les informations de surface sont
fondamentales pour la construction 3D d’un gisement (arguments trop souvent
négligés par les constructeurs de modeleur 3D). Jusqu’à aujourd’hui le retour
des utilisateurs d’Albion est positif mais les managers loin des problématiques
rencontrés par les géologues sur site, sont loin d’être convaincus, le logiciel
à l’heure actuel doit faire ses preuves et j’ai idée que si d’autres
utilisateurs à l’extérieur de l’entreprise l’utilisent cela pourra aider à
convaincre en interne, et démontrer ainsi l’intérêt du logiciel libre. Dans
cette optique je vais trouver le temps de réaliser une notice d’Albion et de le
présenter à l’extérieur le soft dans des conférences. Il serait aussi
souhaitable aussi de « brancher » Albion (via un export de fichiers) vers
d’autres logiciels libres : QGIS ayant ses limites il faudra aller chercher
ailleurs :
- la possibilité d’une représentation esthétique d’une coupe
- une visualisation 3D des volumes créés avec coupes et sondages via un autre
modeleur 3D libre (QGIS étant dans l’état actuel assez limité dans sa
visualisation 3D)
Dans ces souhaits de communication à l’extérieur, et afin de garder une
certaine homogénéité entre les différents logiciels libres tournant autour de
la géologie 3D, il me semble important de mener une réflexion sur les formats
de fichiers échangés, et aussi lister les modeleurs 3D libres déjà existants en
ayant un rapide aperçu de leur fonctionnalité et leur état d’avancement.
Voilà un rapide résumé de mes réflexions, suite aux échanges passionnants sur
la 3D de ces derniers jours, en bref, je ne crois pas à la réalisation d’un
logiciel libre unique permettant de faire de la 3D à partir de données
pétrolière, minières et géotechniques et crois d’avantage à la pluralité de
logiciels libres autour de la 3D, à nous de les rendre compatible entre eux.
Emmanuel
-----Message d'origine-----
De : geolllibre-bounce@xxxxxxxxxxxxx<mailto:geolllibre-bounce@xxxxxxxxxxxxx>
[mailto:geolllibre-bounce@xxxxxxxxxxxxx] De la part de Philippe Verney
Envoyé : vendredi 14 avril 2017 16:01
À : geolllibre@xxxxxxxxxxxxx<mailto:geolllibre@xxxxxxxxxxxxx>
Objet : [geolllibre] Re: Developpement 3D vs QGIS
Bonjour à tous,
Histoire de rajouter un peu de questions à tous ces mails qui en contiennent
beaucoup, je rajouterais : est-ce qu'on parle bien tous de la meme chose quand
on parle de geomodeleur?
Dans mon travail (cote explo petrolière) ca a un sens assez clair et que je ne
retrouve pas vraiment au travers des *logiciels* énoncés dans les premiers
emails.
ArcGis et Qgis etc sont du cote GIS, assez différent du cote géomodélisation.
Attention, pas indépendant mais différent, j'insiste sur ce point. C'est
simplement que le public du domaine du geomodeling n'est pas le même que celui
des GIS dans mon domaine.
Dans le domaine de la géomodélisation, on retrouvera bien plus des softs tels
que Petrel, Gocad, Roxar, etc...
Loin de moi l'idée de dire que tel terme a telle définition. Je souhaite
simplement apporter un avis comme quoi la différence de vocabulaire oeuvre pour
une segmentation des communautés. Et une communauté fragmentée travaille moins
bien/vite qu'une communauté soudée.
Ceci étant dit, j'observe que ca bouge pas mal cote explo petrolière pour tout
avouer.
Dans ma boite on développpe un API 100% open source pour des entrées sorties
Resqml (standard d'échange de données reservoir). On développe aussi le viewer
3D sous forme de plugin pour Paraview (open source
aussi) et enfin l'université de Nancy (Gocad) développe de manière indépendante
la partie algorithmique via RingMesh (100% open source) :
http://www.ring-team.org/software/ringmesh.
Honnêtement avec les algos, la partie io et la partie visu, si on arrive à
connecter cela, ca devrait donner un truc assez sympa et 100% open source...
Quand je vois aussi l'initiative d'Albion, je me dis que les choses sont
clairement en marche mais encore de façon segmentée.... Le bon côté de la
segmentation, c'est qu'on a différents angles de vue d'un même problème ce qui
généralement est bon sur le long terme.
Bref, je me sens bien plus optimiste sur l'état actuel des choses concernant le
geomodeling libre sur les 5 à 10 ans à venir. C'est juste la segmentation de la
communauté qui me fait un peu peur entre tous les différents sous domaines et
applications liés à la géologie (numérique).
En résumé car j'écris toujours trop pour peu d'infos importantes au final:
- il existe des initiatives (pas assez connues certes) et qui sont
financées/soutenues par l'industrie (au moins pétrolière), la région (au moins
Nouvelle Aquitaine) et des universités (au moins Nancy)
- est-ce qu'on arrivera à fusionner les besoins (ou plutôt manières de
travailler) des géologues des mines, de geotechnique, de reservoir, GIS etc...
au sein d'une seule communauté, j'en doute un peu pour le moment.
En espérant que ce mail ne soit pas trop hors sujet....
Bien à vous tous
Philippe
Le 14/04/2017 à 15:24, Pierre Chevalier Géologue a écrit :
Le 14/04/2017 à 10:25,
vblanchard@xxxxxxxxxxxxxxx<mailto:vblanchard@xxxxxxxxxxxxxxx> a écrit :
---- Message d'origine ----
De : Jean-François Moyen <jfmoyen@xxxxxxxxx<mailto:jfmoyen@xxxxxxxxx>> Objet
: [geolllibre] Re:
Developpement 3D vs QGIS Date : 12/04/2017 11:13:35 CEST
Le 12/04/2017 à 10:39, Pierre Chevalier Géologue a écrit :
... Enfin,
pourquoi rester prisonnier de solutions commerciales, aux coûts
exorbitants, dont nous n'utilisons généralement que le dixième des
fonctionnalités ?
Très bonnes questions que voilà...
Une réponse partielle, sans vouloir tomber dans le troll : parce que
en général, les solutions commerciales sont faites en pensant à
l'utilisateur (qu'il faut bien convaincre de se séparer de sommes
rondelettes), en essayant de penser à ce que l'utilisateur voudra
faire; alors que les solutions libres -- à quelques brillantes
exceptions près, comme Firefox ou QGIS -- sont généralement pensées
par le développeur, et pour ses besoins particuliers.
JF
Serait-ce donc aux universitaires de prendre l'initiative? Il n'est
pas logique que l'enseignement publique soit dépendant de solutions
commerciales. Un exemple est d'ailleurs troublant : pourquoi les
universitaires sont-ils si dépendant d'Adobe Illustrator quand
Inkscape et Gimp peuvent aisément faire le travail? Question de culture?
Lobbying?
De ma petite expérience avec les universitaires, je dirais culture. Je
ne connais aucun autre milieu où Illustrator soit utilisé que les
milieux de recherches et universitaires.
Le lobbying, je ne sais pas du tout. Ce qui est sûr, c'est que quand
on paye soi-même une licence, on se pose des questions et on utilise à
dessein (pardon ...). Quand on ne paye pas (votre employeur ou votre
ministère paye pour vous, de sorte que cela vous est transparent), on
ne réfléchit pas forcément à regarder la "concurrence".
Ce qui est certain, c'est que je préfère mil fois utiliser inkscape à
illustrator. À chaque fois que j'ai utilisé ce dernier, il m'a fallu
un bon moment avant de retrouver les "réflexes" qui sont inhérents à
ce programme, et qui, aussi efficaces soient-ils, ne sont pas vraiment
intuitifs. Inkscape, en revanche, est très ergonomique, il s'est
adapté, au fil du temps, à mes réflexes (si, si), et même si je ne
l'utilise pas pendant 6 mois, je suis tout de suite opérationnel dès
que je le reprends en main.
En animation 3D, Blender (précédemment rappelé par PC,
https://www.blender.org/) est un exemple performant qui permet, entre
autre, d'aller jusqu'au montage vidéo. Cette solution m'a été
présentée par deux étudiants universitaires de Lyon (journées du libre).
De mon expérience, il en va pour Blender de même que pour Illustrator:
à chaque fois que je m'y mets, il me faut un gros-gros moment pour me
remettre à son ergonomie très étrange, bien que très efficace aussi.
Blender est géant, mais si on ne le pratique pas pendant plus d'une
semaine, il faut se re-apprendre les réflexes...
S'il est vrai qu'un gisement se dessine et se comprend avant tout en
coupes 2D, alors sans même parler de 3D, il est étonnant qu'une
solution libre pour réaliser des coupes géo-référencées n'est pas
émergée auparavant (ignorance de ma part?). Tout du moins, il est
absurde que les géologues juniors que j'encadre quotidiennement n'ai
d'autre connaissance que l'illustre produit d'Adobe...
Dessiner une coupe papier est un exercice formateur. En revanche, la
numériser dans un logiciel DAO, est une tâche esthétique et ingrate
qui n'apporte rien aux géosciences si ce n'est la communicabilité du
produit final (encore qu'un simple scan pourrait suffire). La
numérisation d'une coupe est en effet guidée par une logique
graphique totalement déconnectée d'une quelconque réflexion géologique.
Toutafé. Comme disait l'un de mes patrons "ton crayon, c'est ton
esprit". Ce qui voulait dire que quand on dessinait une coupe à l'aide
d'un crayon, il y avait une connexion directe entre le cerveau et le
bout du crayon; par opposition à l'emploi d'un ordi quelconque, où,
pour dessiner, il y a bien plus de connexions intermédiaires, qui in
fine nuisent à la concrétisation de l'idée.
Ceci faisait écho à la mocheté incroyables de coupes horribles faites
par des collègues en prenant des semaines à l'ordi, sous prétexte de
faire quelque chose de beau et léché, alors qu'ils dessinaient la même
coupe fort bien, à l'instinct, sur le carnet de terrain.
Pour conclure, ne devrait-on pas pousser la chose du coté des
universités publiques? Dans le vivier européen, n'y-a-il pas un
groupement universitaire capable de poursuivre Albion jusqu'à
"geoblender"?
Un obstacle que j'entrevois est que l'universitaire n'est bien souvent
pas confronté à des problématiques de type "sondage". Contrairement à
l'industriel, en particulier dans le domaine des ressources
naturelles, où le sondage est la base de tout (ou presque): du coup,
m'est avis que ce n'est pas tellement du côté de l'université qu'on
devrait attendre des efforts spontanés pour des outils concernant les
données de sondages.
Facile à dire, mais savons-nous concrétiser cette idée?
Yaka. Ça fait un moment qu'on en cause, et que pas grand'chose ne se
fait.
À+
Pierre