[cedar] nvelle reponse de GA Kisfaludi et commentaires

  • From: "Samuel Bianchini" <biank@xxxxxxxxx>
  • To: cedar@xxxxxxxxxxxxx
  • Date: Wed, 04 Apr 2001 17:34:35 +0200

Bonjour a tous,

voici la reponse de Georges-Albert Kisfaludi au mail de Pierre Henon que je
lui ai transmis. Je vais proposer a Georges-Albert Kisfaludi de rejoindre
directement notre liste afin d'eviter de devoir faire l'intermediaire.
Permettez moi de faire deux commentaires rapides concernant ce mail:
1- GAK parle d'une somme de 10KF/an pour la connexion nanc=E9enne a Renater,
je crois qu'aujourd'hui ce coup est un peu plus eleve (env. 30KF, si mes
souvenirs sont bons, si cela interesse qqun je peux me renseigner plus
precisement)
2- Vous noterez evidement ce qui est dit a la fin du mail de GAK : Renater
offre une connexion reseau, mais en rien les services qui vont avec :
gestion des mails, et surtout hebergement des sites, et autres services
associes (forum etc.).
Concernant ces dernieres questions, je voudrais rappeler ici que nous avons
deja commence a entreprendre une reflexion, pour laquelle nous avons deja d=
u
faire circuler qqs mails sur cette liste. Lorsque je dis nous, ce sont
plusieurs enseignants de differentes ecoles (Armand Behar (ensci), Patrick
Bernier (ancien etudiant de l'ensba), Paul Devautour (marseille), Jerome Jo=
y
(nice), Sylvie Lavaud (ensci), Nathalie Magan (dijon), moi-meme (nancy), et
tous ceux qui voudront se joindre a nous). En effet cette equipe de
reflexion devrait nous amener a trouver des solutions pour mettre en place
un serveur et les services qui vont avec pour engager une dynamique
pedagogique inter-ecoles via les reseaux. Cette dynamique doit-etre ouverte
au maximum et ne doit pas constituer un "club" autour de telle ou telle
ecole, meme si bien entendu certaines ecoles pourront apporter leur
experience en la matiere, et nous avons bien conscience que des experiences
ont deja ete menees et le sont encore aujourd'hui par differentes ecoles et
differents enseignants. Si d'emblee une volonte collective est engagee par
les qqs personnes citees ci-dessus, vous joindre a ces premieres reflexions
amplifiera leur portee et leur articulation collective qui s'inscrit deja
dans une dimension "reseau". Autrement dit sans l'implication partagee d'un
nombre suffisant d'enseignants et des ecoles qu'ils representent nous
n'avancerons pas convenablement.
Cette question est d'autant plus cruciale, qu'elle nous fait passer
rapidement de problemes techniques de tuyaux (neanmoins essentiels) a des
problemes de pedagogie de l'art faisant usage de ces techniques. Si
aujourd'hui vous l'avez tous compris la DAP pousse pour la mise en reseau
des ecoles d'art via Renater (et en ce qui me concerne j'approuve, meme s'i=
l
reste a voir la maniere et surtout les moyens), nous nous devons
certainement d'accompagner ce mouvement par des propositions pedagogiques
adequates. Permettez moi donc de relancer ce debat deja engage et qui merit=
e
que l'on s'y investisse tous pour arriver a mettre en place de ce serveur
commun et l'ensemble des "services" qui pourraient y etre associes, c'est a
dire pour trouver egalement les moyens humains afin de mettre en oeuvre
cette forme particuliere d'atelier.


A bientot,

Samuel




L'ENSAD est effectivement une des premieres (sinon la premiere) ecole d'art
qui fut connectee a Renater.  D'ailleurs, si je ne trompe pas, elle l'etait
deja en 1994 (peut-=EAtre m=EAme avant), mais cela ne profitait pas au debut au=
x
etudiants qui n'y accedaient pas (t'en souviens-tu ?).  Ce serait
interessant de savoir pourquoi le choix de Renater 1 fut fait a l'epoque,
dans un contexte ou c'etait a la fois cher, complique, peu fiable et a
priori sans soutien de l'autorite culturelle de tutelle.  Et ce serait
interessant de savoir a quel debit l'ENSAD est actuellement connectee (=E7a,
le GIP Renater pourra me le dire).  Pour d'autres ecoles ayant demarre avan=
t
les autres, les raisons me sont plus connues : par exemple, pour Nancy,
c'est l'Universite, la Ville et toi-m=EAme, si je ne m'abuse, qui ont fait
l'effort necessaire pour aboutir a un co=FBt annuel facture de 10000 F (pas
cher pour 64 kbps; les depassements restant a votre charge; et comme me l'a
dit M. Schwab, le responsable Renater Lorraine, ce montant a ete decide
arbitrairement, car le co=FBt de fonctionnement du reseau est en fait couvert
par les pouvoirs publics); pour Poitiers-Angouleme, c'est directement le GI=
P
Renater qui a offert la gratuite jusqu'au debut de l'annee universitaire
2000/2001.

Effectivement, il y a deux contrats Renater : national/international avec l=
e
GIP Renater, et regional/local, via la structure qui gere la plate-forme
Renater a ce niveau.  Il peut y avoir un troisieme contrat au niveau
metropolitain.  Dans ce montage, la part de la redevance versee au GIP
Renater est tres variable.  Par exemple, c'est la seule dont devra
s'acquitter (tres prochainement pour son passage sur Renater) le Fresnoy,
les autres etant couvertes par la Region Nord Pas-de-Calais, apres
negociations (que j'ai menees); et cet accord pourrait s'etendre aux autres
organismes artistiques et culturels de la region.

Jusqu'en 2000, le Ministere de la Culture a toujours refuse de devenir
membre du GIP Renater, malgre les propositions qui lui ont ete faites, des
le depart, lors des comites interministeriels sur la question des autoroute=
s
de l'information et autres sujets precurseurs.  Pierre Lere, qui avait
rencontre le directeur du GIP Renater en 1994/95 (par l'intermediaire de
Don) n'a pas donne suite.  En 2000, le Ministere de la Culture a souhaite
adherer au GIP, mais les dates etaient deja depassees.  Je pense qu'en
2001/2002, cela pourrait devenir effectif.  Mais cela n'offrira pas la
gratuite des co=FBts Renater national aux organismes dependant du Ministere d=
e
la Culture, ni ne modifiera en profondeur le tarif.  D'ailleurs, ce n'est
pas parce que le Ministere de l'Education et de la Recherche fait partie du
GIP Renater que les organismes sous sa tutelle disposent de la gratuite
(relative=8A) : les universites conservent a leur charge les frais Renater,
qu'elles couvrent par leur budget (fournit en general par leur ministere de
tutelle) augmente d'autant.  Il s'agit donc pour le Ministere de l'Educatio=
n
et de la Recherche d'un choix de financement direct, non dicte par la
participation au GIP Renater.  Par contre, participer au GIP Renater permet
d'en inflechir la strategie de developpement et de fonctionnement, les
grands choix, ce qui peut se reveler fondamental pour les organismes
artistiques et culturels.  Mais d'apres ce que j'ai compris et senti, le
Ministere de la Culture, membre ou non du GIP Renater, ne financera pas les
frais d'utilisation de Renater des organismes sous sa tutelle (sauf pour
ceux qu'il finance de toute fa=E7on, dans le cadre de leur budget global, ce
qui est le cas des ecoles nationales).

Les ecoles d'architecture sont effectivement sur Renater depuis des annees,
et c'est la direction de l'architecture (DAPA), structure qui chapeaute les
ecoles, qui centralise la question Renater, et permet maintenant une
connexion de chaque ecole a 256 kbps.  L'annee derniere, la redevance
Renater annuelle pour les 22 ecoles s'elevait a environ 600 KF, mais pour u=
n
debit plafonne par ecole a 128 Kbps.  Certaines ecoles d'architecture (c'es=
t
le cas de celle de Nantes qui passera a 1 Mbps) choisissent d'utiliser un
debit superieur et prennent eles-m=EAmes en charge la difference des co=FBts,
aussi bien au niveau National (contrat GIP Renater) que regional/local (de
toute fa=E7on a leur charge, et en partie au moins couvert par des subvention
regionales).  On se retrouve donc dans un cas de figure tres proche des
ecoles d'art : la DAP ne finance pas plus la quotte part GIP Renater.  A
remarquer qu'un temps, cela avait fait partie des hypotheses retenues (et
j'en avais ete un fervent avocat !)=8A

Les debits dynamiques sont le mode de fonctionnement intrinseque de Renater
2 et suivants, et, si l'on y regarde de plus pres, le mode de fonctionnemen=
t
par repartition de debit entre usagers de l'Internet lui-m=EAme.  Mais on le
conna=EEt surtout sous son angle restrictif (baisse de debits pour cause de
saturation, plut=F4t que pointes de debit, ou bursts).  La technique aidant,
on peut envisager d'avoir ponctuellement acces a des debits superieurs a la
valeur souscrite.  Cette reserve de debit permet, entre autres, de garantir
une qualite de service autorisant des reseaux prives virtuels, c'est a dire
un debit reserve et garanti, a la demande, entre utilisateurs engages dans
des operations en ligne le necessitant (interactivite audiovisuelle temps
reel, par exemple); on devrait aussi eviter aussi la saturation=8A  Mais en
realite, ces debits dynamiques sont encore assez peu relayes par les reseau=
x
regionaux ou regne encore un debit fixe et plafonne.  Cela a des
repercussions sur la facturation : au niveau du contrat regional/local, le
debit souscrit est facture plein pot, qu'il soit ou non consomme; et ce
debit doit =EAtre de valeur superieure ou egale a l'utilisation la plus
gourmande; au niveau du contrat avec le GIP Renater, en
national/international, le debit moyen souscrit sera logiquement inferieur
au precedent. En effet, une moyenne est forcement inferieure a un maximum.
Cas concret du Fresnoy : debit regional plafonne : 2 Mbps; debit moyen GIP
Renater : 1 Mbps (et encore, moins que cela aurait suffit, mais cela n'a
plus d'inter=EAt financier, le tarif de Renater 2 bis demarrant a 1 Mbps).
Comme le Fresnoy envisage de faire des operations a 8 Mbps, le reseau
regional pourra lui allouer a la journee au minimum, a la demande, par
simple parametrage, ce debit superieur, moyennant bien sur une facturation
ponctuelle superieure.
Dans le cas d'organismes accedant de bout en bout a des debits dynamiques,
comme c'est le cas de ton ecole de Nancy, il y a tout inter=EAt a se caler su=
r
une valeur moyenne de debit la plus proche possible de l'usage, car les
pointes de debits tireraient le debit moyen vers le haut et entra=EEneraient
une surfacturation superieure au passage a la souscription d'un debit plus
eleve.  Pour ce faire, nous (Ministere Culture) avons mis en place plusieur=
s
dispositifs avec le GIP Renater :
- toutes les ecoles qui se raccorderont profiteront d'une periode de 3 mois
pendant laquelle les depassements par rapport au debit (moyen) initialement
souscrit ne seront pas factures, a charge de chaque etablissement de
souscrire au terme de cette periode le debit le plus adapte a son usage.
(quelques ecoles pilotes auront une gratuite sur 4 mois).
- j'ai obtenu du GIP Renater une prise en compte specifique d'un usage de
Renater different de celui des universites, par exemple : ces dernieres ont
de gros volumes d'utilisation assez constants (beaucoup d'utilisateurs
simultanes) et assez peu de pointes de debit, alors que cela devrait =EAtre
tout a fait l'inverse pour nos etablissements.  Le GIP Renater (et certaine=
s
regions) facture les universites en calculant une moyenne mensuelle,
ponderee ou augmentee de coefficients bases sur les maximas et minimas; la
facturation, pour les ecoles d'art, sera quant a elle calculee au trimestre=
.
Dans un cas comme dans l'autre, l'etalement sur la duree de la periode de
calcul de la moyenne permet un lissage des cr=EAtes, c'est a dire une
diminution relative des pointes de debit et donc du debit moyen; mais plus
cette periode de calcul est etalee (trimestre par rapport au mois), plus le
phenomene de lissage sera important.  Ce qui baissera d'autant le co=FBt
facture, les periodes calmes d'utilisation du reseau venant compenser les
periodes de pointe.
Mais subsiste le probleme du surco=FBt imprevu, pour les etablissements
profitant de ces debits dynamiques de bout en bout : des parametrages
appropries et a plusieurs niveaux, permettent de brider les debits, de
definir des maximums, y compris selon des postes specifiques et selon
d'autres modulations.  C'est la voie retenue pas la plupart des ecoles
d'architecture, gr=E2ce a l'utilisation d'outils de metrologie.  Ce sont des
reglages a effectuer soit au niveau du routeur et du reseau local de
l'etablissement lui-m=EAme, soit a demander a l'operateur du reseau regional,
d'autant plus s'il fournit et gere le routeur de l'etablissement dans son
offre (c'est le cas au Fresnoy, avec comme operateur Renater regional :
France Telecom).  Parfois plus simple a mettre en =A6uvre : il est possible d=
e
filtrer les types de trafics entrants et sortants autorises au niveau du
routeur (par exemple, les universites americaines bloquent ainsi l'usage de
Napster en ne lui affectant qu'un debit extr=EAmement faible (5 heures pour
charger une chanson !), pour liberer la bande passante au profit des autres
usages.  Evidemment, il faudra apprendre a faire tout cela, mais il est
previsible que la venue de cet outil reseau haut debit va entra=EEner de
nouvelles exigences, comme ce fut le cas pour tout nouvel outil.  Au moins,
il y aura trois mois, a compter de la date de raccordement, pour decider
quoi faire, en connaissance de cause, chiffres en main.

Sur le plan des co=FBts, quelques chiffres :
- le GIP Renater a annonce le Mbps moyen national/international a 40 KF
HT/an, soit 3987 F TTC/mois (attention, le tarif sur le site web de Renater
est encore l'ancien tarif)
- ce tarif est degressif : 2 Mbps valent moins de 2 x 1 Mbps et ainsi de
suite (le tarif definitif n'est pas encore revele)
- ce tarif est applicable actuellement, mais baisse rapidement dans le
temps, ce qui joue en notre faveur=8A  le Mbps est de moins en moins cher a
fur et a mesure de l'accroissement de la capacite du reseau national (a
titre comparatif, l'annee derniere, 256 kbps etaient factures 110 KF/an; et
en 1999, il fallait debourser 200 KF/an pour 64 Kbps; la, on peut dire que
c'etait cher !)
- en region, dans le cas des universites par exemple, le co=FBt facture est l=
a
difference entre le co=FBt brut (ce que cela co=FBte reellement) et l'apport en
financement de la region; il peut donc =EAtre nul, comme partiel, mais tres
rarement total.  En Nord Pas de calais, par exemple, le co=FBt brut des 2 Mbp=
s
fixes plafonnes se situe mensuellement a 17 KF/mois, mais ce co=FBt comprend
la fourniture et la gestion, par l'operateur, du routeur installe dans
l'etablissement.  Cette region prend la totalite de ces co=FBts a sa charge,
dans le cadre d'un accord specifique avec la Direction de la Culture (les
universites dependent de la Direction de la Recherche, qui s'est declaree
non concernee par la problematique des organismes artistiques et culturels,
ce qui a permis la mise en place d'accords specifiques), sous forme de
financements verses et a la direction regionale de Renater, et aux
etablissements eux-m=EAmes (a commencer par le Fresnoy).  Par contre, les
depassements de debits a la demande restent a la charge de l'etablissement
demandeur.
Donc, concretement, un etablissement artistique dans cette region paiera
reellement et uniquement moins de 4000 F TTC par mois pour un debit fixe et
constant de 2 Mbps; auxquels s'ajouteront environ 45 000 F a l'annee pour
des montees ponctuelles a la demande a 8 Mbps.  C'est moins cher que l'usag=
e
d'un acces a Internet a 128 Kbps sur une ligne Numeris (16 moins rapide !),
revenant a environ 7000 F/mois.  Ce n'est pas ce que je qualifierai de "tre=
s
cher", surtout quand on voit que les ecoles municipales peuvent peut-=EAtre
obtenir la prise en charge de ces frais de communication par leur Ville,
dans le cadre des frais generaux de communication (ce sera le cas a Nantes,
par exemple).  A titre comparatif, l'ADSL en version profesionnelle, aux
debits dissymetriques (1Mbps plafonne en reception et quatre fois moins
plafonne en emission, "debits potentiels non garantis" comme le dit France
Telecom - technologie "best effort") donc non comparable a Renater ou m=EAme =
a
Numeris sur le plan de ce qu'il est possible d'en faire, revient au minimum
a environ 1500 F TTC/mois, ligne et abonnements inclus, mais grimpe a 2800 =
F
TTC/mois pour la formule avec fourniture du routeur=8A

Chiffres a l'appui, je ne vois pas d'offres equivalentes au m=EAme prix que
Renater.  Il faut en effet integrer tous les mecanismes de subventionnement=
.
Et m=EAme dans ce cas, il faut pouvoir comparer ce qui est vraiment
comparable.  Par exemple, en Pays de la Loire, le reseau regional propose l=
e
raccordement a Renater, mais aussi a l'Internet commercial via une offre de
l'operateur (France Telecom), d'un co=FBt apparemment interessant.  Mais quan=
d
on va y voir de plus pr=EAt, on se rend compte que cet acces a l'Internet pou=
r
l'ensemble des utilisateurs qui l'auront souscrite se fera via une liaison
unique a 10 ou 15 Mbps.  Ce qui revient a dire que l'ensemble des
utilisateurs concernes se partageront cette bande passante tres reduite a
l'echelle regionale.  Evidemment, l'operateur n'offre pas de garanti de
debit et de qualite de service sur cet acces a l'Internet commercial.  A
titre comparatif, le raccordement du reseau regional a Renater se fait via
un acces a 155 Mbps.  En d'autres termes, par exemple, deux propositions de
raccordement a l'Internet a 1 Mbps apparemment similaires, peuvent recouvri=
r
des realites totalement differentes.

Renater propose sur son site (http://www.renater.fr) une vision en temps
reel du trafic sur le reseau national (metrologie).  C'est une source
d'information tres utile par rapport a la localisation nationale de son
etablissement, mais il faut tenir compte de l'evolution de l'architecture d=
u
reseau, basee de plus en plus sur des boucles (et plus uniquement des
etoiles), ce qui en renforce l'efficacite (la carte presentee sur le site d=
e
Renater est celle de Renater 2 et pas de Renater 2 bis).  A titre
informatif, je joins a ce message, sous forme de fichier Microsoft Word, la
carte nationale de l'architecture de Renater 2 bis.

Le site indique donnant des statistiques des reseaux fran=E7ais au depart des
USA (http://www.serveurDEDIE.com/stats/FR/rapports/2000/) donne une
information de tendance qui nous interessera tous :

"Tendance :
S'il ne fallait retenir qu'une chose de ce bilan, ce serait sans aucun dout=
e
que la qualite de la connectivite s'est amelioree. Ou contrairement a une
idee re=E7ue: l'internet n'est pas de plus en plus encombre mais voit ses
performances augmenter regulierement!  Ainsi la ou en 1999, 10 operateurs
depassaient les 98% de paquets transmis, 15 les depassent en 2000!  L'annee
derniere, nous ajoutions que pour 19 operateurs nous mesurions plus de 96%
de paquets transmis, cette annee, tous les operateurs depassent les 97%!"

Malheureusement, nous n'avons pas encore cette estimation pour l'annee en
cours, et non plus pour Renater 2 bis.  Mais il est de bon sens de penser
que l'evolution des reseaux apportent toujours une surevaluation au depart;
l'important est d'obtenir une evolution conservant toujours une longueur
d'avance sur le developpement de l'usage.  Il semblerait que sur ce point
Renater ait tire les le=E7ons de ses erreurs passees, mais j'ai pu constater
que les reseaux regionaux evoluent avec plus d'inertie et d'a-coups.
A noter que ce site fait des mises en gardes concernant ses mesures
(limitees au trafic des USA vers la France) :

"Interpretation :
La validite de nos donnees est soumises a de nombreuses contestations, dont
nous sommes conscients. Le comparatif de performances internet est un
exercice perilleux et il n'y a pas en la matiere de reference. (=8A) Nos
mesures ne sont pas des mesures de bout en bout (serveur a utilisateur).
Mesurer la partie backbone-operateur a l'utilisateur est extr=EAmement
complexe, du fait des differents medias (lignes RTC, RNIS, LS, ADSL).
Nous nous contentons donc d'evaluer la fiabilite transatlantique depuis
notre reseau jusqu'au serveur DNS des operateurs fran=E7ais. Et bien s=FBr: les
resultats ne veulent pas dire que tel operateur est meilleur que tel autre.=
"

Il est vrai que faire partie du reseau Renater necessite de se debrouiller
pour son propre serveur et son courrier electronique, mais rien n'emp=EAche d=
e
continuer a donner une adresse e.mail aux etudiants via des services
gratuits (hotmail, caramail, etc=8A) et d'heberger les sites chez des
hebergeurs gratuits (par exemple, free.fr).  Soyons clair : la volonte de l=
a
DAP est de motiver chaque etablissement a developper ses propres solutions,
et pour ce faire, elle propose des subventions pour l'achat des equipements
necessaires.  Bien s=FBr, cela demandera la aussi de se former, de profiter d=
e
l'experience des uns et des autres, de "galerer".  C'est ainsi que cela
fonctionne au niveau des ecoles d'architecture, qui servent un peu de model=
e
en la matiere.  La venue ou la collaboration d'ingenieurs reseau, comme va
le faire Nice (Villa Arson) est aussi une formule tres opportune.  En tout
cas, pas de solution miracle en la matiere=8A  Passer par un prestataire de
service pour gerer serveur et courrier electronique est le plus s=FBr moyen
d'assurer.  Mais penser que cela retire le principal inter=EAt d'un acces
symetrique (reception et emission) au reseau me semble omettre que nous
pouvons investir, gr=E2ce aux fonctionnalites qui en decoulent (et
decouleront), un nouveau territoire non seulement de l'expression
interactive mais surtout de la creation.

En tout cas, je m'accorde aussi a dire qu'il est bien  difficile d'imaginer
ou en seront reellement ces reseaux et leurs usages artistiques et culturel=
s
dans deux ans; mais par contre il est evident que ne pas embrayer dans ce
contexte d'acceleration technique et, par voie de consequence, culturelle,
revient non pas a faire du sur place, mais a reculer.  D'ou toute la
demarche actuelle=8A


> ---------- De=A0: Pierre Henon <Pierre.Henon@xxxxxxxx> =C0 : cedar@freelists.=
org
> Objet=A0: [cedar] Re: Renater : reponse de George-albert Kisfaludi Date=A0: S=
am
> 24 mars 2001 2:12
>
>
>
> Etant un vieux (!) client Renater, voici mon grain de sel sur le d=E9bat en
> cours.
>
> Sur un plan administrativo-financier je lis: "accord GIP Renater/Minist=E8r=
e
> de la Culture particuli=E8rement avantageux en termes de tarification et pl=
us
> encore". Soyons pr=E9cis, quand on se raccorde =E0 Renater il y a deux contra=
ts:
>
> 1. un avec le r=E9seau r=E9gional. C'est le paiement du tuyau de d=E9part et 
> de=
 la
> possibilit=E9 d'=E9changer avec les =E9tablissements de sa r=E9gion. Les 
> politiqu=
es
> de tarification, subvention, etc d=E9pendent des politiques r=E9gionales. 2. =
un
> avec Renater. Il couvre l'utilisation du r=E9seau national d'interconnexion
> (=E9changes entre r=E9gions) et de la connectivit=E9 avec les autres 
> op=E9rateurs
> fran=E7ais et l'international.
>
> La redevance Renater repr=E9sente entre le tiers et la moiti=E9 du total .
>
> Ce qui est r=E2lant c'est qu'=E0 peu pr=E8s aucune =E9cole, universit=E9, 
> centre de
> recherche, etc  ne paie le 2 qui est couvert par le simple fait que son
> administration de tutelle est membre du GIP Renater (ce qui est le cas du
> Minist=E8re de l'=E9ducation, du CNRS, de l'INRA, etc) et le finance donc
> globalement. Probl=E8me: le minist=E8re de la Culture n'a jamais voulu =EAtre
> membre du GIP Renater... D'apr=E8s mes informations il y environ deux ans l=
a
> direction de l'architecture avait propos=E9 que cela se fasse (toutes les
> =E9coles d'archi sont sur Renater) mais la DAP n'a pas suivi. Au pire, sans
> adh=E9rer au GIP, la solution adopt=E9e par la direction de l'architecture (u=
ne
> cotisation globale pour toutes les =E9coles relevant de son autorit=E9) 
> co=FBte
> beaucoup moins cher au contribuable et au minist=E8re. De m=E9moire, pour un
> co=FBt d'environ 5 fois ce que paie l'ENSAD, il y a raccordement des 22 =E9co=
les
> d'architecture fran=E7aises.
>
> Donc si vraiment la DAP veut "motiver" les =E9coles qu'elle fasse comme
> l'archi et qu'elle finance au moins la quote-part Renater. Cela diminuera
> fortement la note pour les =E9coles et commencera =E0 rendre l'offre bp plus
> attractive.
>
>
> Sur le syst=E8me de facturation, avec l'av=E8nement de Renater 2, Renater pou=
sse
> beaucoup  aux "d=E9bits dynamiques". C'est super techniquement car =E7a perme=
t
> des "pointes" au-del=E0 du d=E9bit souscrit. Le probl=E8me est que le d=E9bit 
> pay=
=E9
> va =EAtre calcul=E9 par une m=E9thode complexe qui en gros fait la moyenne de
> l'utilisation r=E9elle du r=E9seau. Or je fais confiance aux =E9l=E8ves, aux
> coll=E8gues, aux personnels et =E0 moi-m=EAme: si on a de la bande passante, 
> on
> l'utilisera ! et je n'ai pas envie de me cogner en plus de tout le reste =
de
> g=E9rer moi un suivi/contr=F4le du traffic sur le routeur d'acc=E8s. Si l'un
> d'entre vous sait commet faire pour aller voir son directeur et l'agent
> comptable en d=E9cembre en leur disant "d=E9sol=E9 la note Renater a doubl=E9 
> par
> rapport au montant budg=E9t=E9 parceque les =E9l=E8ves ont bp consomm=E9. Ce 
> n'est
> plus 200 kF, c'est 400 kF" qu'il m'explique ! J'avais quitt=E9 FNET pour
> renater il y a plusieurs ann=E9es justement parceque FNET commencait =E0 nous
> taxer au volume et qu'on voyait nos factures s'envoler. Bref c'est un peu
> dommage mais je pr=E9f=E8re le forfait.
>
> Sur un plan co=FBt/performance il est certain que toutes les offres
> =E9quivalentes =E0 Renater sont dans le m=EAme ordre de grandeur de prix 
> (tr=E8s
> cher). Sachant qu'il est tr=E8s difficile de faire des comparaisons car ce =
qui
> compte n'est bien s=FBr pas la bande passante annonc=E9e (ph=E9nom=E9nale 
> dans le
> cas de Renater 2 et ss) mais le rapport entre cette bande passante et
> l'utilisation qui en est faite. Mieux vaut parfois acheter un droit d'usa=
ge
> sur une petite route de campagne qui n'est utilis=E9e par personne que sur =
une
> autoroute =E0 16 voies satur=E9e et roulant en accord=E9on ! Or Renater a des
> utilisateurs TRES gourmands. Comme chez tous les op=E9rateurs on sent
> l'am=E9lioration quand il y a un renforcement du r=E9seau puis tr=E8s vite le 
> g=
ain
> est absorb=E9. D'apr=E8s serveurDEDIE renater est assez mal plac=E9 en 2000
> ( http://www.serveurDEDIE.com/stats/FR/rapports/2000/ ) mais il =E9tait dan=
s les
> corrects en 1999. (statistiques faites, =E0 partir de tests toutes les 15mn
> depuis les US vers les principaux op=E9rateurs fran=E7ais)
>
>
> Sur un plan plus technique il faudra aussi prendre garde au fait que Rena=
ter
> n'est pas un prestataire standard. Sa culture est d'interconnecter des
> centres informatiques dot=E9s d'=E9quipes informatiques qui g=E8rent leur 
> r=E9sea=
u.
> Donc Renater fournit une connexion point. Il faudra que chaque =E9cole
> raccord=E9e se g=E8re son DNS, ses serveurs de mail, news, web, etc ou trouve=
 un
> autre adh=E9rent Renater qui veuille bien s'en occuper pour lui. Sur ce pla=
n
> d'ailleurs nous avons toujours =E0 l'ensad g=E9r=E9 nous-m=EAmes nos 
> serveurs; ma=
is
> apr=E8s quelques ann=E9es on se lasse de v=E9rifier pendant les WE et les 
> vacan=
ces
> que tout tourne (et d=E9planter s'il y a lieu...), d'autant plus qu'avec le
> temps l'exigence de fiabilit=E9 et de continuit=E9 de service devient
> logiquement de plus en plus importante. Bref, en ce qui nous concerne nou=
s
> allons "exernaliser" nos serveurs strat=E9giques, c'est =E0 dire payer (en pl=
us)
> leur h=E9bergement par un prestataire priv=E9 qui en assurera la surveillance=
 et
> la maintenance 24h/24. Du coup, une bonne part de l'int=E9r=EAt d'une ligne 
> =E0
> d=E9bit sym=E9trique tombera...
>
>
> Bien s=FBr j'ai surtout r=E9agi en r=E9action contre le propos du "tout est
> merveilleux sur Renater" (ou sera merveilleux mais les lendemains qui
> chantent =E0 =E9chelle de deux ans dans ce domaine bien malin qui peut en 
> =EAtr=
e
> certain) mais tout n'est pas noir non plus. D'ailleurs l'ensad reste sur
> Renater, pourquoi me direz-vous ?
>
> *  parce qu'il est difficile d'=EAtre s=FBr que le rapport co=FBt/performance
> serait meilleur ailleurs *  parce que changer c'est lourd (paperasse...) =
et
> casse-pied (changement de l'adressage)... *  parce que tant qu'=E0 donner
> plein d'argent autant le donner =E0 un organisme public...
>
> -- Pierre Henon                                   Pierre.Henon@xxxxxxxx
> Ecole Nationale Superieure des Arts Decoratifs Tel:+33 142 349 883 31 rue
> d'Ulm  75240 PARIS CEDEX 05             Fax:+33 142 349 890
> http://www.ensad.fr
>

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