[cedar] Re: nomenclature nom de domaine
- From: Paul Devautour <coordinateur@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx>
- To: cedar@xxxxxxxxxxxxx
- Date: Fri, 26 Mar 2004 17:32:02 +0100
At 9:04 +0100 26/03/04, .pavu.com wrote:
L'école des beaux-arts de bordeaux s'est heurtée récemment à un
problème de nomenclature administrative lorsqu'elle a souhaitée
déposer un nom de domaine du type : www.eba-bordeaux.fr.
pour info :
Le «.fr» se décrispe
La procédure d'attribution des nom en «.fr» sera
simplifiée à partir de mai prochain. Trop
contraignante, elle desservait une terminaison en
mal de croissance.
Par Christophe ALIX
jeudi 22 janvier 2004 (Liberation.fr)
La France de l'Internet se convertit à la règle
libérale du «premier arrivé, premier servi» en
matière de terminaison de noms de domaine. Gérée
par l'Afnic (Association française pour le
nominage internet en coopération), l'attribution
des «.fr» va être simplifiée à partir de mai
prochain. Plus de formulaire papier à remplir et
envoyer par courrier ni d'autorisation préalable.
Pour l'Afnic, il devenait urgent de redynamiser
cette marque de la présence française sur le
réseau mondial: Alors que le «.de» allemand,
attribué quasiment sans vérification, a été
adopté par plus de six millions de sites, le
«.fr» atteint péniblement 177.000 adresses
aujourd'hui.
Une petite révolution puisque jusqu'à cette date,
il faudra encore se soumettre à une enquête
préalable avant d'obtenir son «.fr». A partir du
11 mai, il ne sera plus exigé de «droit au nom»,
c'est-à-dire que le nom ait un lien avec
l'entreprise. Les entreprises qui demanderont un
nom en «.fr» l'obtiendront automatiquement. La
vérification du demandeur demeure, mais a
posteriori. «Ce contrôle était destiné à protéger
les entreprises et les marques alors que le
cybersquatting battait son plein», explique
Marine Chantreau, responsable de la communication
de l'Afnic. «Avec cinq procès en cinq ans, cela a
très bien fonctionné! Aujourd'hui, l'Internet est
plus mature, comme le prouve la baisse
spectaculaire du cybersquatting en 2003, moins
40% selon l'Ompi (Organisation mondiale de la
propriété intellectuelle)».
Comme pour les «.com» supervisés par l'Icann
(organisme américain privé, qui gère l'ensemble
des noms de domaine dans le monde), chaque
personne morale identifiable à partir des bases
de données publiques pourra déposer le nom
qu'elle souhaite, s'il est disponible. Cette
libéralisation s'étendra aux noms de
collectivités locales comme Paris, Aquitaine ou
Loire. Jusqu'ici leur «.fr» leur était réservé
d'office. «Nous pensons pouvoir doubler le nombre
de .fr», explique Jean-Yves Babonneau, le
directeur général de l'Afnic, qui s'attend à un
«rush». Quant aux personnes physiques, elles
pourront également acheter leur adresse
personnelle en «.fr» à partir de début 2005. Les
réservations devraient commencer prochainement.
Très procédurier, le système a considérablement
freiné le développement du «.fr», décourageant la
plupart des candidats. Résultat, la plupart des
entreprises françaises ont préféré ouvrir des
sites en «.com» (95% des adresses au niveau
mondial) qui s'obtiennent en quelques minutes, y
compris avec de fausses identités. «Ceux qui ont
boudé le «.fr» vont revenir», prophétise Marine
Chantreau, «même si le problème clé pour les
entreprises, ce n'est plus la protection du
nommage mais le référencement sur la toile».
Cette ouverture comporte un «risque calculé» en
terme de protection des marques et des noms de
domaines, reconnaît-on à l'Afnic. Pour y
remédier, l'organisme va ouvrir des centres de
médiation afin d'aider les intéressés à résoudre
leurs litiges sans avoir systématiquement recours
à la justice.
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