Par ailleurs, voici quelques commentaires, personnels mais qui refletent la position des A&T, sur la lettre de l¹Andea. _______________________________________________________________ La lettre de l¹Andea établit et joue de - la confusion entre la réforme des Ecoles en établissements publics, et le passage des écoles à l¹enseignement supérieur. Le statut d'etablissement public est une chose différente du statut supérieur et de la collégialité, meme si elle y est associée. Les ecoles nationales seront toujours financées par l'etat. Ce statut de supérieur a vocation a s'appliquer aux régionales ; de nombreuses collectivités locales sont favorables a ce que l'ecole qu'elles financent ait le statut superieur, c¹est logique car valorisant. Je fais par ailleurs remarquer qu'aucun directeur de Nationale n'a signé ce texte, et que Raynaud a demissionné suite a sa publication. Ce qui est dommage, c'est que les directeurs se sentent menacés par la réforme du Supérieur. Et c'est absurde car a aucun moment, pour qui que ce soit il n'a été question de faire une réforme "anti-directeur" (meme d'ailleurs pour ceux qui etaient contre ce projet n'ont jamais argumenté dans ce sens). Certes, les directeurs perdent certaines prerogatives, mais je pense que s'ils travaillent avec les enseignants ils n'ont rien a craindre. En fait ces dispositions incitent au dialogue et au débat d'idées, car personne n'a le pouvoir absolu (meme si les enseignants et personnels sont bien representés). Par ailleurs, dans une ecole qui fonctionne bien, les enseignants devraient donner (par une decision democratique) carte blanche au directeur, car il est evident que toutes les decisions ne peuvent etre discutées (sinon c'est sans fin) et qu'il est raisonnable, et normal, que le corps des enseignants fasse confiance a son directeur. Par contre, dans une ecole qui se voit affublée d'un directeur autocrate et incohérent, il s'agit d'un serieux garde-fou. Je rappelle que la collégialité est a l'oeuvre dans les universités, dans les écoles d'archi (ou les enseignants représentent 70% des voix du conseil!). Donc les Ecoles d'art ne font que rejoindre la norme, desolé de devoir remémorer ceci à l'Andea. Par ailleurs les A&T ont, depuis le debut, réclamé la création d'un véritable statut de directeur d'Ecole d'art. Il est vraiment dommage que l'Andea reagisse sur un mode d'agressé et sur la defense d'acquis, contre une orientation qui est un veritable progrès pour les ecoles d'art. Cette crispation de l¹Andea ne peut que donner l¹image la plus négative qui soit d¹un directeur : autoritaire, antidémocratique, opposé au dialogue et à la transparence des décisions et des affectations budgétaires. Heureusement nous savons tous que la grande majorité des directeurs ne correspond pas à cette image, alors, pourquoi ? Pendant les longues tractations les directeurs (ainsi que l'inspection) ont été totalement absents. Il est tres curieux, pour ne pas dire plus, de les voir reagir maintenant, a la faveur d'un changement politique... E.Maillet