[gha] Re: [PeaceForum] TR: Saint Valentin Excellent essay of Guy Crequie. He is a profound serious intellectual of our time

  • From: "Prof. Ernesto Kahan" <ekahan@xxxxxxxxxxxxxx>
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  • Date: Mon, 13 Feb 2017 18:07:01 +0200



From: 'Guy Crequie' guy.crequie@xxxxxxxxxx [PeaceForum] 
Sent: Monday, February 13, 2017 2:16 PM
To: al.bal@xxxxxxxxxxx ; dan.cdm@xxxxxxxxx ; uni.alli@xxxxxxxxxxxxxx ; 
globalzero=globalzero.org@xxxxxxxxxxxxxxxxxx ; global@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx ; 
globalcommunity@xxxxxxxxx ; 'Germain Dufour' ; 'Adel Safty' ; 
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Subject: [PeaceForum] TR: Saint Valentin certes mais pour une révision de la 
pensée philosophique ,classique, officielle, trop longtemps misogyne ! Subject: 
Saint Valentine certainly but for a revision of the thought philosophical, 
traditional, official, too long misogynis


 
Excellent essay of Guy Crequie. He is a profound serious intellectual of our 
time.
His presence is a treasure
Ernesto Kahan

Excelente ensayo de Guy Crequie. Es un profundo intelectual serio de nuestro 
tiempo.
Su presencia es un tesoro
Ernesto Kahan 

Excellent essai de Guy Crequie. Il est un profond et sérieux intellectuel de 
notre temps.
Sa présence est un trésor
Ernesto Kahan
 

 

 

De : Guy Crequie [mailto:guy.crequie@xxxxxxxxxx] ;
Envoyé : lundi 13 février 2017 11:56
Objet : Saint Valentin certes mais pour une révision de la pensée philosophique 
,classique, officielle, trop longtemps misogyne !     Subject: Saint Valentine 
certainly but for a revision of the thought philosophical, traditional, 
official, too long misogynist!

 

 

 

 

Pour une révision de la pensée philosophique,

 

classique, officielle,

 

trop longtemps misogyne !

 

 

 

 

 

Certes, nous fêtons la Saint valentin et je ferai une contribution spécifique 
pour la journée internationale  du 8 MARS pour les droits fondamentaux de la 
femme.

 

Cependant, celles et ceux, qui cherchent dans l'histoire de la philosophie le 
discours des penseurs sur les femmes sont stupéfaits par leur misogynie.

Déjà, SOCRATE définissait la philosophie comme un accoucheur. Ainsi, face à 
cette réalité qu'est la grossesse des femmes, l'homme, répond-il par un 
enfantement du sens ?

 

ARISTOTE, a condamné l'excessive liberté des femmes spartiates. PLATON, lui, 
était beaucoup plus mesuré : Elles doivent pouvoir accéder aux même 
responsabilités ; cependant, dans la République, il les décrit toujours un peu 
moins bien que les personnes de sexe masculin.

 

En d'autres temps et lieux, Jean-Jacques ROUSSEAU, a indiqué que la femme est 
d'une sensualité insatiable et NIETZSCHE pour sa part, estime qu'elle est le 
jouet le plus dangereux. SCHOPENHAUER, est encore plus explicite lorsqu'il 
précise que les femmes sont « le sexus Sequior » c'est-à-dire, le sexe second à 
tous égards, fait pour se tenir à l'écart et au second plan.

 

Dans le numéro 2232 de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, la philosophe 
Françoise COLIN rappelle que KANT, le philosophe célibataire s'insurge contre 
l'appropriation sexuelle des femmes par les hommes, mais il croit voir dans le 
mariage la garantie du rapport sexuel librement consenti.

 

Ainsi, les philosophes questionnent l'état de fait sans remettre en question la 
structure même des rapports entre les deux sexes.

 

Pour MARX, le sexisme se résoudra par le dépassement et la disparition du 
capitalisme ; nous verrons plus avant dans ce texte, ce qu'il en a été dans le 
socialisme dit développé en Europe de l'Est.

Certains argumentent, que la domination masculine trouve sa source parce que 
l'enfant naît du corps d'une femme et qu'ainsi, l'homme tient à réaffirmer son 
autorité.

FREUD a mentionné : « Après 30 ans passés à avoir étudié la psychologie 
féminine, je n'ai toujours pas trouvé la réponse à la grande question : que 
veulent -elles au juste ? « 

Anna ARENDT, revendiquée de nos jours par beaucoup d'écrivains et chercheurs 
dans leurs citations, s'est proclamé plus politologue que philosophe.

Alors, peut-on dire que le philosophe professionnel est le pendant laïc du 
théologien ?

 

Et s'il est le gardien farouche de la vérité, de quelle vérité s'agit-il ?

 

Pour DERRIDA ( philosophe renommé ) : la femme est synonyme de pensée 
détotalisante face à la prétention de l'un phallique. Cependant, une telle 
affirmation mobilise telle plus la lutte des femmes. Déjà, et je le déplore, la 
lecture des philosophes n'intéresse plus guère que quelques chercheurs ou 
militants engagés. Surtout, l'affirmation de la valeur du féminisme ne résout 
pas la hiérarchie persistante en faveur du mâle dit prépondérant.

 

Si la célèbre formule de Simone DE BEAUVOIR est juste : «  On ne naît pas 
femme, on le devient » et son apport incontestable, comme l'indique Françoise 
COLIN, dans l'article cité, elle est cependant restée dans la logique 
assimilatrice plutôt que subversive. Les femmes doivent devenir des hommes 
comme les autres.

 

Dans nos sociétés occidentales, comme l'a mentionné le philosophe Michel 
ONFRAY, dans le même numéro du Nouvel Observateur, « le poids du christianisme 
pèse lourd sur les épaules des femmes « La philosophie, officielle, exprime 
t'il ( car bien des penseurs jusqu'au XX è siècle étaient chrétiens = ajout de 
GC), a prêté main forte à l'asservissement de cette moitié sublime de 
l'humanité en les invitant à renoncer à leur féminité, pour se consacrer 
exclusivement au ménage et à la maternité. »

 

C'est vrai, que dotés de nos catégories occidentales de pensée, sans doute, 
devons-nous plus rechercher ce qu'il en a été dans d'autres civilisations et 
traditions.

 

Le moine bouddhiste japonais Nichiren DAISHONIN, accordait au XIII è siècle le 
plus grand respect aux nonnes et aux femmes laïques. Bien auparavant, le 
bouddha SHAKYAMUNI, a innové en admettant lors des dernières années de son 
enseignement avec le sutra du lotus, que les femmes également pouvaient accéder 
à l'éveil ; ce qui était impossible pour des textes traditionnels précédents. 
Également, les études de sociétés matriarcales dans certaines peuplades 
amazoniennes, d'Afrique, parmi la population Meghalaya en Inde, la population 
Mosuo (sous-groupe du peuple Naxi), située en plein territoire chinois, ont- 
elles fini de nous renseigner sur certaines pratiques ?

 

Egalement même si la condition féminine dans maints pays ou l’Islam est la 
religion dominante reste soumise aux traditions ancestrales du fonctionnement 
de ces sociétés ,il n’empêche que Mahomet en s’opposant à la tradition du 
meurtre des petites filles à leur naissance fut un émancipateur de son temps 
pour l’humanité.

 

Malgré tout,  nous pouvons rechercher dans notre histoire européenne des types 
de situations peu valorisées.

Par exemple, j'ai appris, qu'aux temps féodaux, les filles étaient majeures à 
12 ans : deux ans avant les garçons.

Le XVI è siècle avec la Renaissance a été caractérisé par un double mouvement :

 

   - Une répression de la condition féminine traduite par les lois civiles et 
religieuses.

   - Simultanément, une émancipation intellectuelle (dans les domaines des 
lettres et des arts) et dans le discours que certains historiens qualifient « 
de féministe », consciemment élaboré par ces femmes.

 

Un auteur : Gilles MENAGE, dans son histoire « des femmes philosophes » publiée 
en 1690, nous parle de ces femmes inconnues qui firent profession de penser par 
elles-mêmes de l'antiquité classique jusqu'à moyen-âge. On y apprend même qu'en 
France par exemple, le premier traité sur l'éducation a été rédigé par une 
femme.

 

Bien plus tard, de Louise MICHEL à Rosa LUXEMBOURG, de George SAND à COLETTE, à 
Simone DE BEAUVOIR et à Gisèle HALIMI, bien des femmes ont été à la tête du 
combat pour le respect de leur identité, de leur liberté, pour leur créativité 
et potentialités non réduites au mariage et à la maternité.

 

Or présentement, malgré les actes, traités, constitutions, lois, décrets. ….Le 
respect de l'égalité professionnelle et du rôle des femmes dans la société : 
vie publique, économique, sociale,…. N'y est pas reconnu égalitaire en actes 
réels.

 

Si le poids du christianisme, a pu contribuer au non-respect de l'égalité, cela 
ne peut suffire comme explication. En premier lieu, il faut faire le distinguo 
entre le personnage de Jésus et le christianisme. En effet, le christianisme 
est devenu religion universelle au fil des siècles, voire religion officielle 
d'État historiquement dans certaines situations historiques. Cependant, comme 
l'a écrit Albert NOLAN dans un ouvrage paru dans les années 70 aux Éditions 
Ouvrières, il me semble : « Jésus avant le christianisme », tout du dogme et 
surtout de la tradition de l'Église ne provient pas de Jésus. Les écrits des 
apôtres, les conciles, les propos des pères de l'Église lui sont bien 
postérieurs. Il n'y a rien de MACHO, il me semble, dans son propos : « Que 
celui qui n'a pas pêché, lui jette la première pierre » !

Présentement, dans bien de nos pays, la pratique religieuse au sens 
traditionnel a diminué. Le nombre de croyants déclarés dans certains pays est 
en baisse, compte tenu du poids croissant des applications de la science qui 
nourrit l'athéisme et l'agnosticisme, mais aussi, compte tenu de développement 
de nouvelles spiritualités hors des Églises traditionnelles ainsi que 
l'affirmation des valeurs laïques. Par contre en Afrique, dans l’Amérique du 
sud,  et même dans certaines régions chinoise ou du Vietnam, etc. Le 
christianisme sous ses diverses représentations reste vivace.

 

Malgré tout, les discriminations persistent. Le christianisme n'a fait 
qu'accompagner, perpétuer un mode historique de domination masculine. Enfin, il 
est d'autres cultures et traditions où le christianisme n'est pas dominant , 
qui également connaissent des pratiques sociales discriminatoires ou non 
égalitaires à l'égard des femmes. S'il est vrai que les conditions économiques 
: pauvreté, manque d'alphabétisation,….. ne favorisent  pas l'émancipation 
féminine, l'explication reste insuffisante, car les discriminations existent y 
compris dans les pays dits développés, même si elles sont parfois moins 
exacerbées notamment en matière de droits civiques.

 

De MARX à DE BEAUVOIR, la théorie, selon laquelle le socialisme réalisé 
supprimerait l'exploitation des femmes par les hommes, a fait long feu. 
L'ex-URSS, fut une société dominée par les hommes à la tête du parti, même si 
une cosmonaute soviétique fut la première femme dans l'espace.

 

Si le bouddhisme qui prône la révolution intérieure sur un plan philosophique, 
m'apparaît être un moyen important du respect de l'identité féminine, de par la 
remise en question qu'il peut imposer si nécessaire ; comme Michel ONFRAY, je 
pense que c'est l'étude des mœurs ( l'Éthologie) qui doit nous donner une clé 
de compréhension des processus à engager.

Dans un pays comme la France, lors de la guerre de 1914-18, les femmes ont pris 
la place des hommes (lesquels se trouvaient dans les tranchées) dans la plupart 
des activités professionnelles. Mais après la guerre, la domination masculine a 
repris le dessus.

 

Peut-être, est-ce avec la fin de la philosophie de métier lorsque « philosopher 
«  sera constitutif de la manière d'appréhender le réel humain, tel qu'il est 
avec ses 2 composantes de sexe : masculin et féminin ; par un enseignement de 
la philosophie adapté dès le plus jeune âge ; par les fonctions éducatives et 
sociales ; que l'humanité s'affranchira du schéma erroné du deuxième sexe 
inférieur.

 

La femme, est l'une des deux  composantes de l'humanité en actes, pensées, et 
contributions à la société. J'ai pour ma part proposé qu'il soit créé dans 
chaque pays un tableau économique, dans la comptabilité nationale, évaluant 
leur contribution à la société. J'ai également proposé de remplacer 
l'appellation dite générique de « Droits de l'homme » dans les actes, traités, 
constitutions, laquelle perpétue de fait l'idée d'une priorité masculine, par 
l'appellation « droits de la personne », plus respectueuse d'emblée de la 
réalité des deux sexes. 

 

Égalité ! Cela doit l'être en droits et devoirs, mais ceci ne constitue 
aucunement un équilibrage physiologique et psychologique des spécificités 
féminines par rapport  un modèle qui serait masculin. Être différent, cela 
n'altère aucunement chaque réalité et leur complémentarité. D'ailleurs, l'homme 
n'est rien sans son futur et avenir : « La femme. »

Personnellement, je pense que le mérite de Simone DE BEAUVOIR a été celui de 
l'idée de combat émancipateur. En effet, le respect de l'identité féminine, 
dépend moins du bon vouloir des hommes que de celui de leur propre 
développement et construction qui, à un moment donné, provoquera un saut 
qualitatif de reconnaissance, admis par toute l'humanité.

Mais, il y faut durant un temps, des politiques volontaristes pour accélérer la 
révolution des esprits, bousculer les consciences et ainsi accélérer le sens de 
l'histoire humaine avec ses deux sexes.

Les dites politiques doivent concerner toutes les sphères de la société. Il y 
faut l'impulsion sans relâche des grandes institutions, lesquelles doivent 
donner l'exemple dans le fonctionnement et les responsabilités données au plus 
haut niveau à des femmes. Je pense à l'ONU, l'UNESCO, le CONSEIL DE L'EUROPE, 
l'ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL, etc. et bien entendu par les 
gouvernements. Leur volonté en actes est à instituer plus que des discours de 
bonne conscience.

 

Oui, il faut en finir avec ce que le philosophe Michel ONFRAY appelle la pensée 
dominante qui infuse l'éducation des jeunes filles qui dès lors, deviennent 
nombreuses à avaliser le schéma dominateur.

 

Il convient de cesser d'indexer le destin des femmes sur leur soi-disant nature 
où depuis mille ans, il est célébré la vierge Marie qui est assimilée et 
réduite dans les consciences populaires au rôle d'épouse et de mère.

Avec l'Éthologie, la morale et l'éthique ont vocation à dépasser le concept de 
nature.

Comme l'a mentionné Michel ONFRAY, dans ce numéro cité du Nouvel Observateur, 
l'égalité éthologique est celle qui permet aux femmes d'être épouses et mères 
si elles le souhaitent, mais aussi d'être autre chose : « Femmes par exemple ».

 

Cette vision globale, inclut toute leur dimension affective certes, mais 
également intellectuelle, spirituelle, sociale, oui :  composante de l'humanité 
par la diversité des tâches de notre temps.

 

La paix et l'harmonie sur notre planète sont indissociables de cette évolution 
en faveur du respect de l'identité du rôle et de la condition de « femme », 
comme point nodal incontournable des progrès de l'humanité.

 

 

 

 

 

© Guy CREQUIE, 2017

 

Poète et écrivain français

 

Blog : http://guycrequie.blogspot.com

  

 

  

Subject: Saint Valentine certainly but for a revision of the thought 
philosophical, traditional, official, too long misogynist!

 

 

 

For a revision of the philosophical thought,

 

traditional, official,

 

too long misogynist!

 

 

 

Admittedly, we celebrate the Saint Valentine and I will make a specific 
contribution for the international day of March 8th for the basic rights of the 
woman.

 

However, those and those, which seek in the history of philosophy the speech of 
the thinkers on the women are amazed by their misogyny.

Already, SOCRATE defined philosophy as an obstetrician. Thus, vis-a-vis this 
reality which is the pregnancy of the women, the man, does he answer by a 
childbirth of the direction?

 

ARISTOTE, condemned the excessive freedom of the women Spartans. PLATON, it, 
were measured much more: They must be able to reach same the responsibilities; 
however, in the Republic, it describes them always a little less although the 
people of male sex.

 

In other times and places, Jean-Jacques Rousseau, indicated that the woman is 
of an insatiable sensuality and NIETZSCHE for its part, estimates that it is 
the most dangerous toy. SCHOPENHAUER, is even more explicit when it specifies 
that the women are “the sexus Sequior” i.e., the sex second in all connections, 
made to be held with the variation and the second plan.

 

In number 2232 of the weekly magazine Nouvel Observateur, the philosopher 
Francoise COLIN recalls that KANT, the unmarried philosopher rise against the 
sexual appropriation of the women by the men, but he believes to see in the 
marriage the guarantee of the voluntarily agreed sexual intercourse.

 

Thus, the philosophers question the irrefutable fact without calling in 
question the structure even of the relationship between the two sexes.

 

For MARX, the sexism will be solved by the going beyond and the disappearance 
of capitalism; we will see front in this text, which it was in the said 
socialism developed in Eastern Europe.

Some argue, that the male domination finds its source because the child is born 
from the body of a woman and that thus, the man makes a point of reaffirming 
his authority.

FREUD mentioned: “After 30 years last to have studied female psychology, I 
still did not find the answer to the great question: what do they want with the 
Juste? “ 

Anna ARENDT, asserted nowadays per many writers and researchers in their 
quotations, proclaimed political economist more than philosopher.

Then, can one say that the professional philosopher is during laic of the 
theologist?

 

And if he is the savage guard of the truth, about which truth is it?

 

For DERRIDA (famous philosopher): the woman is synonymous with thought 
détotalisante vis-a-vis the claim of the phallic one. However, such an 
assertion mobilizes the such more fight of the women. Already, and I deplore 
it, the reading of the philosophers interests hardly than some committed 
researchers or militants. Especially, the assertion of the value of feminism 
does not solve the persistent hierarchy in favor of the male known as 
dominating.

 

If celebrates it formula of Simone de Beauvoir is right: “One is not born 
woman, one becomes it” and its undeniable contribution, as Francoise COLIN 
indicates it, in the quoted article, it however remained in logic assimilatrice 
rather than subversive. The women must become men like the others.

 

In our Western companies, like mentioned it the philosopher Michel Onfray, in 
the same number of Nouvel Observateur, “the weight of Christianity weighs heavy 
on the shoulders of the women “philosophy, official, expresses you it (because 
many thinkers until the XX è century were Christian = addition of GC), lent 
strong hand to the control of this sublime half of humanity by inviting them to 
give up their femininity, to devote itself exclusively to the household and 
maternity. ”

 

It is true, that equipped with our Western categories of thought, undoubtedly, 
we must more seek what it was in other civilizations and traditions.

 

The buddhist monk Japanese Nichiren DAISHONIN, granted to the XIII è century 
more the great respect with the nuns and the laic women. Well before, Buddha 
SHAKYAMUNI, innovated by admitting at the time of the last years of its 
teaching with will sutra lotus, that the women could also reach the awakening; 
what was impossible for preceding traditional texts. Also, did the studies of 
matriarchal companies in certain Amazonian tribes, of Africa, among the 
population Meghalaya in India, the population Mosuo (sub-group of the Naxi 
people), located in full Chinese territory, they finish informing us about some 
practical?

 

Also even if the female condition in many countries or Islam is the dominant 
religion remains subjected to the ancestral traditions of the operation of 
these companies, nevertheless Mahomet while being opposed to the tradition of 
the murder of the little girls to their birth was emancipatory of its time for 
humanity.

 

Despite everything, we can seek in our European history of the types of little 
developed situations.

For example, I learned, that in the feudal times, the girls were major at 12 
years: two years before the boys.

The XVI è century with the Rebirth was characterized by a double movement:

 

  - A repression of the female condition translated by the civil and religious 
laws.

   - Simultaneously, a intellectual emancipation (in the fields of the letters 
and arts) and in the speech that certain historians describe “as feminist”, 
consciously worked out by these women.

 

An author: Gilles MENAGE, in his history “of the philosophical women” published 
in 1690, speaks to us about these unknown women who made profession think by 
themselves of traditional antiquity until the Middle Ages. One even learns 
there that in France for example, the first treaty on education was written by 
a woman.

 

Well later, of Louise MICHEL in Rosa LUXEMBOURG, of George Sand with COLETTE, 
Simone de Beauvoir and Gisele HALIMI, many women were in charge of the combat 
for the respect of their identity, of their freedom, for their creativity and 
non reduced potentialities with the marriage and maternity.

 

However at present, in spite of the acts, treaties, constitutions, laws, 
decrees. ….The respect of the professional equality and the role of the women 
in the company: public life, economic, social,…. Is not recognized there 
levelling in real acts.

 

If the weight of Christianity, could contribute to the non-observance of the 
equality, that cannot be enough like explanation. Initially, it is necessary to 
make the distinction between the character of Jesus and Christianity. Indeed, 
Christianity became universal religion with the wire of the centuries, even 
official religion of State historically in certain historical situations. 
However, like Albert NOLAN in a work published in the Seventies with the 
Working Editions wrote, it seems to me: “Jesus before Christianity”, all the 
dogma and especially the tradition of the Church does not come from Jesus. The 
writings of the apostles, the councils, the remarks of the fathers of the 
Church are quite posterior for him. There is nothing MACHO, it seems to me, in 
its matter: “That that which did not fish, throws the first stone to him”!

At present, in good of our countries, the religious practice with the 
traditional direction decreased. The number of believers declared in certain 
countries is in fall, taking into account the weight growing of the 
applications of the science which nourishes atheism and agnosticism, but also, 
taking into account development of new spiritualities out of traditional 
Églises as well as the assertion of the laic values. On the other hand in 
Africa, in South America, and even in certain areas Chinese or of the Viêt - 
Nam, etc. Christianity under its various representations remains long-lived.

 

Despite everything, discriminations persist. Christianity did nothing but 
accompany, to perpetuate a historical mode of male domination. Lastly, it is 
other cultures and traditions where the Christianity is not dominating, which 
also know discriminatory social practices or not levelling with regard to the 
women. If it is true that economic conditions: poverty, lack of elimination of 
illiteracy, ..... do not support the female emancipation, the explanation 
remains insufficient, because discriminations exist including in the countries 
known as developed, even if they are sometimes exacerbated in particular as 
regards civic rights.

 

Of MARX to BEAUVOIR, the theory, according to which socialism carried out would 
remove the exploitation of the women by the men, made failure. The ex-USSR, was 
a company dominated by the men in charge of the party, even if a Soviet 
cosmonaut were the first woman in space.

 

If Buddhism which preaches the interior revolution on a philosophical level, 
appears being to me an important means of the respect of the female identity, 
from the handing-over in question which it can impose if necessary; like Michel 
Onfray, I think that it is the study of manners (Ethology) which must give us a 
key of comprehension of the processes to be carried out.

In a country like France, at the time of the war of 1914-18, the women took the 
place of the men (which were in the trenches) in most occupations. But after 
the war, the male domination took again the top.

 

Perhaps, this is with the end of the philosophy of trade when “to philosophize 
“is constitutive of the manner of apprehending human reality, such as it is 
with its 2 components of sex: masculine and female; by a teaching of philosophy 
adapted as of more the young age; by the educational and social functions; that 
humanity will be freed from the erroneous diagram of the second lower sex.

 

The woman, is one of the two components of humanity in acts, thoughts, and 
contributions to the company. I for my part proposed that it is created in each 
country an economic table, in the national accounting, evaluating their 
contribution to the company. I also proposed to replace the name known as 
generic of “Human rights” in the acts, treaties, constitutions, which 
perpetuates in fact the idea of a male priority, by name “rights of the 
person”, more respectful from the start of the reality of the two sexes. 

 

Equality! That owes the being in rights and duties, but this does not 
constitute a physiological and psychological balancing at all female 
specificities by report a model which would be male. To be different, that at 
all does not deteriorate each reality and their complementarity. Moreover, the 
man is nothing without his future and future: “The woman. ”

Personally, I think that the merit of Simone de Beauvoir was that of the idea 
of emancipatory combat. Indeed, the respect of the female identity, depends 
less on goodwill men than of that of their own development and construction 
which, at a given time, will cause a qualitative jump of recognition, admitted 
by all humanity.

But, it is necessary for it during a time, political volunteers to accelerate 
the revolution of the spirits, to hustle the consciences and thus to accelerate 
the direction of the human history with its two sexes.

The known as policies must relate to all the spheres of the company. One needs 
for it the impulse without slackening of the great institutions, which must set 
the example in operation and the responsibilities given to the more high level 
to women. I think of UNO, UNESCO, the Council of Europe, the INTERNATIONAL 
ORGANIZATION OF WORK, etc and of course by the governments. Their will in acts 
is to be instituted more than speeches of clear conscience.

 

Yes, it is necessary to finish some with what the philosopher Michel Onfray 
calls the dominant thought which infuses the education of the young girls who 
consequently, become numerous to endorse the dominating diagram.

 

It is advisable to cease indexing the destiny of the women on their so-called 
nature where for thousand years, he has been celebrated the Virgin Mary who is 
comparable and reduced in the popular consciences with the role of wife and 
mother.

With the Ethology, morals and ethics have authority to exceed the concept of 
nature.

As mentioned it Michel Onfray, in this quoted number of Nouvel Observateur, the 
ethological equality is that which makes it possible to the women to be wives 
and mothers if they wish it, but also to be other thing: “Women for example”.

 

This comprehensive view, includes all their dimension emotional certainly, but 
also intellectual, spiritual, social, yes:  component of humanity by the 
diversity of the tasks of our time.

 

Peace and the harmony on our planet are indissociable of this evolution in 
favor of the respect of the identity of the role and the condition of “woman”, 
like nodal point impossible to circumvent of progress of humanity.

 

 

 

© Guy CREQUIE, 2017

 

French poet and writer

 

Blog: http://guycrequie.blogspot.com  ;

  

  

 

     

 

       

   

  

 

   

 

 

 

  

  

 




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Posted by: "Guy Crequie" <guy.crequie@xxxxxxxxxx> 
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